Célébration de la Journée des Nations Unies 2018
Message du Coordonnateur résident du système des Nations Unies au Gabon à l’occasion de la célébration de la Journée des Nations Unies
Monsieur le Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba,
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les représentants du Corps diplomatique et des organisations internationales,
Mesdames et messieurs les représentants de la presse nationale et internationale,
Chers collègues du système des Nations Unies,
Mesdames, Messieurs,
Boutros Boutros Ghali, ancien secrétaire général de l’ONU avait l’habitude de dire que
« L'ONU est un miroir grossissant de l'opinion internationale. S'y reflètent, jusqu'à l'excès, les espoirs et les angoisses des États et des peoples. »
Cette affirmation donne un fort éclat à la célébration de la journée des Nations Unies, en ce jour solennel du 24 octobre 2018, marquant également l’anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme.
Elle dénote de l’important rôle des Nations Unies dans la réalisation de l’aspirations des peuples dans leur globalité à travers diverses actions au niveau de chaque état membre et à l’échelle internationale.
Mesdames et Messieurs
C’est un honneur et un plaisir pour moi de prendre la parole en cette matinée, pour vous livrer la substance du message du secrétaire général de l’ONU, M. Antonio Guterres à l’occasion de la journée des Nations Unies.
[DEBUT DE CITATION]
La Journée des Nations Unies marque l’anniversaire de notre Charte fondatrice, texte historique qui incarne les espoirs, les rêves et les aspirations des « peuples des Nations Unies ».
Chaque jour, les femmes et les hommes qui servent l’Organisation s’attachent à donner à la Charte un sens concret.
Malgré les difficultés et les obstacles, jamais nous ne baissons les bras.
L’extrême pauvreté recule, mais nous voyons croître les inégalités.
Pourtant, nous ne baissons pas les bras car nous savons qu’en réduisant les inégalités, nous redonnons espoir, nous ouvrons de nouvelles perspectives et nous renforçons la paix partout dans le monde.
Les changements climatiques vont plus vite que nous, mais nous ne baissons pas les bras, car nous savons que l’action climatique est la seule voie possible.
Les droits de l’homme sont bafoués en bien des lieux. Mais nous ne baissons pas les bras, car nous savons que le respect des droits fondamentaux et de la dignité humaine est une condition indispensable à la paix.
Les conflits se multiplient ; les gens souffrent. Mais nous ne baissons pas les bras car, nous savons que chaque homme, chaque femme, chaque enfant mérite de vivre en paix.
En cette Journée des Nations Unies, réaffirmons notre engagement.
À rétablir la confiance.
À sauver notre planète.
À ne laisser personne de côté.
À défendre la dignité de chacun et de tous, en tant que nations unies.
[FIN DE CITATION]
Mesdames et Messieurs
Permettez-moi, à la suite du secrétaire général, de vous faire part de quelques remarques personnelles.
Dans le cadre de son mandat en république du Gabon, conformément au Plan-cadre des Nations Unies pour le Développement (PNUAD) assorti de son plan de travail conjoints des groupes de résultats, le système des Nations Unies au Gabon accompagne le Gouvernement du Gabon dans l’atteinte des objectifs de développement durables.
Il est engagé à soutenir les politiques publiques des autorités gabonaises en matière développement.
Son principe « Unies dans l’Action » permet de renforcer la cohérence, l’efficacité et l’efficience dans la mise en œuvre des priorités nationales dans tous les domaines de la vie sociale, économique et culturelle du pays.
Au cours des 12 derniers mois, nos actions ont notamment porté sur la gestion rationnelle des ressources naturelles, de la préservation de l’environnement, du renforcement des capacités institutionnelles et techniques, du développement agricole et rural, de la protection des droits humains - y compris ceux des enfants, de la santé de la reproduction, de la lutte contre le VIH/Sida, de la promotion de la paix et de la sécurité ainsi que de la bonne gouvernance.
Les questions liées à l’éducation et aux technologies de l’information et de la communication sont aussi au cœur de cette coopération dynamique.
Mesdames et Messieurs,
Il m’honore de vous annoncer qu’en perspective de la nouvelle année 2019, d’importantes réformes du système de développement des activités des Agences des Nations Unies dans tous les pays où elles sont présentes, sont en gestation.
En effet, en mai 2018, l’Assemblée générale a adopté sans vote et sous les applaudissements, une résolution qui, selon le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, marque « la transformation la plus ambitieuse » du système des Nations Unies pour le développement depuis des décennies.
Elle redynamise, en particulier, le rôle du système des coordonnateurs résidents, les plus hauts responsables du développement des Nations Unies au niveau des pays, en les donnant, dès le 1er janvier 2019, un rôle spécifique et autonome dans la coordination des activités de toutes les diverses entités des Nations Unies qui travaillent au nom des populations du monde entier au niveau local, qui forment les équipes de pays des Nations Unies.
En dissociant les fonctions de coordonnateur résident de celles de représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement, l’Assemblée générale confie au système des Nations Unies pour le développement un mandat de coordination spécial, indépendant, impartial, autonome et axé sur les objectifs de développement durable prioritaires pour chaque pays.
Tous ces changements sont de nature à nous permettre de mieux accompagner le Gabon dans la conception et la mise en œuvre de ses politiques nationales de développement.
Nous n’émettons aucun doute sur nos capacités à y parvenir.
Dans cette perspective, je voudrais vous notifier qu’à partir du 01 janvier 2019, j’aurai l’honneur de porter une caquette unique de coordonnateur résident du système des Nations Unies au Gabon et ne ménagerai aucun effort afin que cette réforme puisse permettre un appui plus intégré autant que coordonné de l’ONU l’État du Gabon.
Mesdames et Messieurs,
Ce présent évènement aurait dû avoir un éclat à la hauteur de son importance, plus qu’une simple lecture de message. Cependant, soyez rassurés que ceci n’est qu’une infime partie de cette célébration.
En effet, au regard des échéances électorales en cours au Gabon, nous avons jugé nécessaire, de concert avec le Gouvernement, de célébrer la journée du 24 octobre en différé, à la date du 10 décembre 2018.
Cette date marquant également le 70ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme, se dessine être un tremplin pour magnifier le Système des Nations Unies au Gabon à travers diverses activités auxquelles vous êtes cordialement invités.
Je vous remercie de votre aimable attention.