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Histoire
16 juin 2023
Vers un environnement et une biodiversité préservés : agir ensemble pour réduire l'impact du plastique au Gabon
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04 mai 2023
Hello Ado, l’application qui accompagne les adolescents
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30 mars 2023
A la Conférence sur l’eau, des gouvernements lancent le Défi de l’eau douce
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Les objectifs de développement durable au Gabon
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Gabon:
Histoire
04 mai 2023
Hello Ado, l’application qui accompagne les adolescents
« Téléchargez l’application ! » C’est devant une foule de collégiens en pleine effervescence que Donz’er, le rappeur star de la jeunesse gabonaise qui compte plus de 86 000 fans sur Facebook, a scandé ces mots lors d’un concert organisé pour la circonstance. Il a fait le déplacement pour le lancement de Hello Ado, l’application smartphone gratuite et anonyme, développée par l’Unesco et l’Unfpa, en collaboration avec le Réseau Africain de l'Education, de la Santé (RAES) et l’Alliance Nationale des Communautés pour la Santé (ANCS). Elle propose aux élèves des contenus éducatifs écrits, des podcasts, des vidéos et de nombreux articles sur différents thèmes tels que le VIH, les violences basées sur le genre auxquels les jeunes sont exposés.
DES CHIFFRES PREOCCUPANTS ET UN SUJET TABOU DANS LES FAMILLES
« Au Gabon 17% des jeunes ont leur rapport non protégé avant l’âge de 15 ans. La prévalence du VIH chez les 15-24 ans est de 0,5% chez les garçons, contre 1,3 % chez les filles. Selon le Rapport Grossesses précoces en milieu scolaire au Gabon (https://gabon.unfpa.org/fr/publications/grossesses-pr%C3%A9coces-en-milieu-scolaire-au-gabon), plus d’une jeune femme sur 4 a donné naissance avant 18 ans. 34% des décès chez les adolescentes sont dus aux grossesses. 57% des auteurs de ces grossesses sont des adultes. » a déclaré le Chef de Bureau, Représentant Résident de l’Unesco au Gabon, Monsieur Éric Voli Bi.
Il faut dire que la sexualité est un sujet encore tabou dans les familles, et ce, peu importe le niveau intellectuel. Pour Pauline, professionnelle de santé exerçant au CHU de Libreville : « C'est quand même un peu honteux de parler de sexe à son enfant ou à son petit enfant. On est un peu pudique. Ce n’est pas dans notre tradition de parler de sexe aux enfants ».
Pour certains jeunes, c’est une question assez gênante, surtout lorsqu’ils se trouvent en face de leur parents ou enseignants : « En classe, c'est vraiment difficile, il y a la honte de demander devant les autres alors que l'application, elle est anonyme et on pourra poser n'importe quelle question », a déclaré un jeune. Pour une autre adolescente présente à la cérémonie : « Je veux l'avoir pour pouvoir poser des questions que je ne me permets pas de poser à mes parents ».
C’est dans un contexte alarmant que les Ministères de la Santé et de l’Éducation Nationale, soutenus par les Nations Unies et le programme Gabon-Égalité, ont lancé cette plateforme numérique au sein du Lycée National Léon Mba. « Cette application ne remplace pas l’interaction entre les générations. Elle vous apporte, chers élèves, des informations susceptibles de vous mettre à l’abris des risques en matière de violence et de santé », a déclaré la Première Dame qui a tenu à participer au lancement de l’application, car, préoccupée par les fléaux qui touchent la jeunesse gabonaise.
UNE JEUNESSE LIVREE A ELLE-MEME
En effet, toujours selon l’Unesco, seuls 17% des élèves disent être informés sur la santé sexuelle reproductive par leur mère et seulement 1% d’entre eux disent l’être par leur père. « Cette application disponible facilement à travers mon smartphone peut me permettre de discuter de sujets qui sont tabous dans ma famille à cause de la religion », a déclaré une jeune élève.
UNE CARAVANE DE SENSIBILISATION NATIONALE
« Harcèlement, parles-en », « COVID-19, attention ce n’est pas fini », « Violences sexuelles, je dis non ! », « Avoir un enfant, oui mais après mes études » et « VIH, stop ! » sont les messages que pouvaient lire les centaines de jeunes apprenants sur l’un des spots du lancement diffusé à leur endroit par les organisateurs de la manifestation. « En plus du contenu éducatif, cette application est importante, car, grâce à la géolocalisation, elle peut nous permettre de nous orienter vers des structures d’aides et de soins, si l’on se sent en danger », a confié un jeune apprenant du Lycée Léon Mba.
« Le gouvernement gabonais est fermement engagé contre le fléau des grossesses précoces. C’est pourquoi, la campagne Hello Ado se poursuivra par une caravane de sensibilisation organisée par le Ministère de l’Éducation Nationale, qui sillonnera tout le pays », a rappelé la Ministre de l’Éducation Nationale, Madame Camélia Ntoutoume Leclerc.
Il faut noter que depuis son lancement le 13 avril 2023, l’application, disponible sur playstore, a été téléchargée plus de 1 521 fois et compte déjà 1 220 Utilisateurs actifs ce qui fait du Gabon le premier utilisateur parmi les pays ou "Hello ado" a été lancé.
Lien de téléchargement : https://play.google.com/store/apps/details?id=app.helloado.contenu&hl=fr&gl=US&pli=1
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Histoire
16 juin 2023
Vers un environnement et une biodiversité préservés : agir ensemble pour réduire l'impact du plastique au Gabon
La Semaine Nationale de l’Environnement qui s’est tenue du 05 au 10 juin 2023 à la Baie des Rois sous le thème « solutions à la pollution plastique », a été, grâce à la richesse des échanges et des activités, une réelle source d’inspiration et de prise de conscience pour les acteurs du développement durable au Gabon. Dans ce cadre, l’organisation de la 2ème édition de la Conférence Nationale des Jeunes sur les Changements Climatiques (LCOY) les 9 et 10 juin par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le YouthConnekt Gabon avec les autorités nationales, a été le point d’orgue de cette semaine avec la soumission, par plus de 400 jeunes inscrits, d’une note de position de la jeunesse gabonaise sur le changement climatique.
En tant que Coordonnatrice Résidente de l'ONU, je me dois de sensibiliser et de mobiliser la jeunesse et le public plus en général sur les enjeux environnementaux qui menacent notre précieuse biodiversité. Dans ce post, nous examinerons l'impact de l'utilisation du plastique sur la biodiversité gabonaise et explorerons des pistes pour préserver cet écosystème unique.
L'impact dévastateur du plastique sur la biodiversité gabonaise
Le plastique représente l'une des menaces les plus préoccupantes pour l’environnement et la biodiversité du Gabon. Les déchets plastiques qui se retrouvent dans nos océans, nos rivières nos différents cours d’eau et nos forêts ont un impact dévastateur sur la faune et la flore. Les animaux marins et terrestres confondent souvent les morceaux de plastique avec de la nourriture, ce qui entraîne leur ingestion, leur empoisonnement et leur mort. C’est particulièrement le cas des tortues luth, que viennent pondre sur les côtes gabonaises, qui meurent en confondant les déchets plastiques avec les méduses qui constituent l’essentiel de leur alimentation. Les écosystèmes fragiles du Gabon sont perturbés par la présence des déchets plastiques, ce qui menace directement la survie de nombreuses espèces endémiques.
Sensibilisation et éducation
Mon coup de cœur a été le Concours d’éloquence sur les Objectifs de Développement Durable dont la finale s’est tenue lors de la LCOY où des jeunes issus des neuf provinces du Gabon ont développé de puissants plaidoyers pour la protection de la biodiversité sur la thématique de l’utilisation du plastique. A ces jeunes participants et aux finalistes, je réitère mes sincères félicitations pour leur brillant travail, leur éloquence et leur intérêt en faveur de la protection de l’environnement et de la biodiversité, un capital naturel indispensable.
Il a été un excellent exemple pour la sensibilisation de la population qui est essentielle pour résoudre ce problème. Nous devons mettre en place des campagnes de sensibilisation et d'éducation pour informer les populations sur les conséquences néfastes de l'utilisation excessive de plastique et surtout du plastique à usage unique. L'éducation environnementale devrait être intégrée dans les programmes scolaires afin d'inculquer dès le plus jeune âge les bonnes pratiques en matière de gestion des déchets.
Réduction de l'utilisation du plastique
La réduction de l'utilisation du plastique est une solution clé pour préserver notre biodiversité. Nous devons encourager l'adoption de solutions alternatives durables telles que les emballages biodégradables et compostables, privilégier l’usage des filtres à eau afin de diminuer l’utilisation des bouteilles plastiques. Les gouvernements, les entreprises et les consommateurs doivent collaborer pour éliminer progressivement les plastiques à usage unique et promouvoir des alternatives réutilisables. C’est d’ailleurs une politique sur laquelle au sein de notre famille des Nations Unies au Gabon nous réfléchissons sérieusement afin de bannir progressivement l’usage du plastique à usage unique. Nous voulons donner l’exemple.
Renforcement de la collecte et du recyclage
Le renforcement des systèmes de collecte et de recyclage des déchets est essentiel pour réduire l'impact du plastique sur la biodiversité. Les autorités gabonaises doivent être soutenues dans la mise en place des infrastructures et des initiatives de collecte efficaces. Les politiques incitatives pour encourager les citoyens à trier leurs déchets doivent être renforcées. Le recyclage du plastique doit être promu, en favorisant la création d'un plus grand nombre d’entreprises locales spécialisées dans cette activité. Je profite d’ailleurs de cette tribune pour vous encourager, chers lecteurs, à participer au deuxième « Challenge Bouteilles Plastique » qui est organisé par le Haut-Commissariat à l’Environnement et au Cadre de vie. Du 10 au 19 juin 2023 il s’agit de mobiliser tous comme « citoyens responsables » dans la collecte des bouteilles en plastique pour lutter contre la pollution plastique dans les quartiers de la capitale du pays. A l’avenir il est espérée que cette louable initiative pourra impliquer également les autres villes du Gabon.
La coopération internationale
La lutte contre l'impact du plastique sur la biodiversité gabonaise nécessite une coopération internationale. Le Gabon doit travailler en étroite collaboration avec les organisations internationales, les gouvernements des pays voisins et la communauté internationale pour mettre en place des initiatives de conservation environnementale transfrontalières et des stratégies communes pour une meilleure gestion des déchets au niveau régional. En tant que partenaire de premier plan dans le développement durable et porte-voix des Objectifs de Développement Durable au Gabon, le système des Nations Unies appuis, à travers le travail de ses multiples entités, le Gouvernement dans la création de programmes et d’initiatives visant à proposer des solutions innovantes pour la protection de l’environnement et de la biodiversité. Il est important de rappeler que notre nouveau Plan-cadre de coopération pour le développement durable du Gabon (2023-2027), officiellement lancé il y a une dizaine de jours, compte parmi ses priorités stratégiques un axe visant à appuyer le pays dans sa transition vers une économie verte et bleue. Nous comptons ainsi mettre nos efforts en commun avec le Gouvernement gabonais pour faire de cette vision une réalité.
La préservation de l’environnement et de la biodiversité gabonaise est une responsabilité collective qui nécessite une action immédiate par tous. Chacun doit faire sa part. En réduisant l’achat et l'utilisation du plastique, en sensibilisant et en éduquant la population, en contribuant à la collecte et au recyclage des déchets, et en unissant ses efforts dans le plaidoyer et les actions qui peuvent encourager la coordination nationale et la coopération internationale, nous pouvons tous jouer un rôle important pour la préservation de notre environnement et riche biodiversité qu’appartiennent aux générations futures. Ensemble, nous pouvons faire la différence et appuyer le développement durable du Gabon.
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Histoire
30 mars 2023
A la Conférence sur l’eau, des gouvernements lancent le Défi de l’eau douce
Le défi de l'eau douce est la plus grande initiative jamais entreprise pour restaurer les fleuves, les rivières, les lacs et les zones humides dégradés.
Ce sont des écosystèmes essentiels pour faire face à l’intensification des crises de l’eau, du climat et de la nature dans le monde, note le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).
Le Défi de l’eau douce vise à restaurer 300.000 kilomètres de cours d’eau, l’équivalent de plus de sept fois le tour de la Terre, ainsi que 350 millions d’hectares de zones humides, une superficie plus grande que l’Inde, d’ici à 2030.
Outre l’approvisionnement en eau, des écosystèmes d’eau douce en bonne santé offrent une multitude d’avantages à l’être humain et à la nature, et sont essentiels pour atténuer les changements climatiques et s’y adapter, ainsi que pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD). Pourtant, un tiers des zones humides de la planète ont disparu au cours des 50 dernières années, et leur disparition est toujours plus rapide que celle des forêts. Les rivières et les lacs sont les écosystèmes les plus dégradés au monde. Les populations de poissons qui y vivent, dont beaucoup sont vitales pour la sécurité alimentaire des communautés, ont énormément diminué.
Développer la résilience
Le sixième Rapport d’évaluation du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), publié cette semaine, souligne les graves conséquences des changements climatiques sur les écosystèmes d’eau douce et met en évidence la nécessité de les protéger et de les restaurer afin de renforcer les mesures d’adaptation aux changements climatiques et de créer des sociétés, des économies et des écosystèmes résilients.
Soutenu par les gouvernements de la Colombie, de la République démocratique du Congo, de l’Équateur, du Gabon, du Mexique et de la Zambie, le Défi de l’eau douce encourage tous les gouvernements à s’engager à atteindre des objectifs clairs dans leurs stratégies et plans d’action nationaux actualisés en matière de biodiversité, leurs contributions déterminées au niveau national et leur plan national de mise en œuvre des ODD, afin de restaurer d’urgence des écosystèmes d’eau douce en bonne santé.
« Des cours d’eau, des lacs et des zones humides sains sont la fondation de nos sociétés et de nos économies. Pourtant, ces écosystèmes sont régulièrement sous-évalués et négligés. C’est la raison pour laquelle l’engagement des gouvernements de la Colombie, de la République démocratique du Congo, de l’Équateur, du Gabon, du Mexique et de la Zambie est remarquable. Alors que les pays se sont engagés à restaurer un milliard d’hectares de terres, le Défi de l’eau douce est une première étape cruciale pour se consacrer aux écosystèmes d’eau douce, qui en ont bien besoin », a déclaré Inger Andersen, Directrice exécutive du PNUE.
Le Défi de l’eau douce est une initiative dirigée par les pays. Sa mise en œuvre est inclusive et collaborative : les gouvernements et leurs partenaires créeront des solutions en matière d’eau douce en collaboration avec les peuples autochtones, les communautés locales et d’autres parties prenantes.
S’appuyant sur le cadre mondial de la biodiversité adopté à Montréal en décembre 2022, qui prévoit la restauration de 30% des « eaux intérieures » dégradées de la planète, le Défi contribuera à la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes, une initiative visant à redonner vie à notre planète, menée conjointement par le PNUE et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Lors d’un autre événement à la Conférence sur l’eau, la FAO a appelé à des mécanismes innovants de financement pour aider à faire face à la fréquence et à la gravité croissantes des épisodes de sécheresse.
« Le manque de ressources financières adéquates, opportunes et innovantes reste un obstacle majeur à une gestion proactive et intégrée de la sécheresse », a déclaré le Directeur général de la FAO, Qu Dongyu, lors de cet événement.
Étant donné que les sources, mécanismes et instruments financiers conventionnels peuvent ne pas être suffisants pour soutenir les investissements dans la réduction des risques de sécheresse et le renforcement de la résilience, « des mécanismes de financement réactifs et innovants contre la sécheresse doivent être clairement identifiés comme une composante du financement climatique global », a souligné M. Qu.
La FAO continuera d'aider les pays à attirer des financements climatiques et à mettre en œuvre des innovations résilientes au climat dans les systèmes agroalimentaires, guidées par une approche proactive, a-t-il ajouté.
La FAO soutient déjà des plans nationaux de renforcement de la résilience à la sécheresse au Cabo Verde, à Cuba, au Panama, en Ouzbékistan et au Vietnam. La collaboration, qui fait partie d'un programme mondial financé par le Fonds mondial pour l'environnement, s'étend à 31 pays de toutes les régions.
Participation du secteur privé
Le Directeur général de la FAO a également appelé à une augmentation de la participation du secteur privé, ainsi qu'à une plus grande base de connaissances mondiales pour garantir que les décisions d'investissement reflètent les besoins actuels et prévoient les tendances.
« Nous ne pouvons pas mettre fin à la pauvreté et à la faim à moins de prendre de l'avance sur la courbe des sécheresses », a-t-il déclaré.
Actuellement, 2,3 milliards de personnes vivent dans des pays en situation de stress hydrique et environ 10% de la population mondiale vivent dans des pays en situation de stress hydrique élevé ou critique. De plus, 80% des eaux usées sont rejetées sans traitement dans l'environnement et plus de 90% des catastrophes naturelles sont liées à l'eau.
L'agriculture étant responsable de 72% des prélèvements mondiaux d'eau douce et la consommation augmentant pour répondre à la demande accrue de denrées alimentaires, de fibres et d'aliments pour animaux, la clé est de commencer à utiliser l'eau de manière plus durable et équitable.
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Histoire
02 septembre 2022
Le Gabon en passe de devenir un modèle dans la lutte contre le changement climatique
Lorsque j'ai été nommée au poste de Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Gabon il y a un an, j'aurais pu sauter au plafond de joie. C'était pour moi le poste rêvé : travailler dans un pays connu comme étant le "dernier jardin d'Eden" en raison de sa longue histoire dans le domaine de la conservation environnementale et de son engagement politique de longue date pour un environnement naturel intégralement préservé. Aujourd'hui, le Gabon montre l'exemple au reste du monde en devenant une puissance écologique et son fort engagement en faveur de la protection de l’environnement doit être soutenu au niveau international.
Malgré les avancées réalisées par le pays au cours des dernières décennies en matière de renforcement de ses mesures de protection de l'environnement et de réduction de ses émissions de carbone, les prévisions climatiques mondiales restent désastreuses. Le niveau de l’eau des rivières et des lacs a atteint des seuils historiques partout dans le monde. L'Europe, l'Amérique du Nord, l'Asie et le Moyen-Orient ont connu cet été des vagues de chaleur sans précédent et des incendies de forêt longs et dévastateurs. Les glaciers fondent à un rythme jamais constaté auparavant et la déforestation se poursuit partout sur le globe. Le continent africain continue à être le plus fortement touché par les effets du changement climatique alors que ses habitants n'ont contribué à cette situation que dans une très faible mesure.
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a averti les dirigeants du monde entier que si aucune mesure immédiate n'était prise pour réduire les émissions de carbone, le monde risquerait de "se diriger, comme un somnambule, vers une catastrophe climatique".
Pourtant, en dépit de cette crise environnementale, certains pays, dont le Gabon, nous donnent des raisons d’espérer grâce au leadership dont ils font preuve sur la question de la lutte contre le changement climatique.
Les efforts consentis par le Gabon pour préserver son environnement et son riche capital naturel sont un exemple pour nous tous puisque que ce pays est l'un des rares au monde à absorber plus de carbone qu'il n'en émet.
Il n'est donc pas surprenant que Libreville, la capitale du Gabon, ait été choisie pour accueillir l'édition 2022 de la Semaine africaine du climat, qui se déroule cette semaine, du 29 août au 2 septembre. L'événement réunit plus de 1.300 experts de l'environnement et du climat, ainsi que des dirigeants nationaux et internationaux de haut niveau, des représentants de la société civile, des organisations multilatérales et des acteurs du monde universitaire. Il est coorganisé par le Gouvernement gabonais et les Nations Unies sous la houlette de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), du PNUD, du PNUE, du Groupe de la Banque mondiale et d'autres partenaires.
Cette semaine, alors que des débats de haut niveau se déroulent ici, à Libreville, j’ai décidé de faire le point sur les résultats significatifs que nous, équipe des Nations Unies au Gabon, avons obtenus en matière de renforcement de l’action climatique dans le cadre de notre collaboration avec le gouvernement et d'autres partenaires sur le terrain.
Les initiatives climatiques que nous avons menées au Gabon s'appuient sur le travail exemplaire qu’a déjà réalisé le pays pour réduire son empreinte carbone et respecter l'objectif de 1,5 degré de réchauffement fixé par l'Accord de Paris.
L’une des composantes principales de ce travail, qui constitue également un de nos principaux objectifs stratégiques tels que définis dans le Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable au Gabon couvrant la période 2023 à 2027, conformément aux priorités du pays, est la réalisation d’une transition qui fait passer le Gabon d'une économie brune principalement basée sur l'extraction du pétrole à une économie verte. Le but de cette transition est d'accélérer la diversification de l'économie gabonaise tout en promouvant l’utilisation durable des ressources naturelles du pays et en créant plus d’emplois verts, en particulier pour les femmes et les jeunes, qui constituent les catégories de la population les plus touchées par le chômage.
Une part essentielle de ma mission en tant que Coordonnatrice résidente au Gabon consiste à mettre autour de la table les différentes entités onusiennes opérant dans le pays et à veiller à ce que nous travaillions de manière efficace et coordonnée à la réalisation d’objectifs climatiques communs. Ensemble, nous déployons d'importants efforts de plaidoyer pour aider le pays à attirer des financements destinés à accélérer la transition écologique qu’il a engagée et la diversification de son économie.
Nous avons déjà mis en œuvre un certain nombre de programmes onusiens conjoints, comme par exemple le Cadre de financement national intégré qui permet de mieux aligner les investissements sur les priorités de développement nationales, en accord avec les objectifs de développement durable (ODD). Cette initiative, menée par le PNUD, la CEA et le PNUE, avec un budget d'un million de dollars, a permis de cartographier les différents secteurs vers lesquels sont orientés les flux financiers au Gabon. Elle révèle qu'en 2020, seuls 4,5 % de l’ensemble des investissements réalisés dans le pays étaient destinés à renforcer les activités promouvant le développement d’une économie verte. Elle a en outre permis d'identifier les obstacles qui freinent le financement du développement, de réorienter les investissements vers des initiatives de développement durable et de mettre en place des sources plus innovantes de financements verts.
Au Gabon, nous veillons à ce que l'ensemble de la population - en particulier les jeunes et les femmes - participe à la gestion durable des ressources naturelles du pays et bénéficie des fruits d'une transition maîtrisée vers une économie verte durable et résiliente.
L'un de nos programmes pilotes financé par le Fonds des Nations Unies pour le développement durable au Gabon visait à faire participer de jeunes chômeurs vivant en milieu urbain et touchés par la crise de la COVID-19 à la production agricole du pays. Dans le cadre de ce projet, 300 jeunes, dont deux tiers de femmes, ont bénéficié d’une formation technique et d’un soutien financier dans les filières agricoles écologiques. Ces jeunes ont également appris à cultiver leurs propres produits, ce qui leur a permis d’avoir de quoi nourrir leurs familles pendant les périodes de confinement. Lorsque leurs semis ont poussé et qu’ils ont pu récolter suffisamment de denrées, ils ont pu commercialiser leurs produits sur les marchés locaux, y compris dans des supermarchés. Ce projet, qui a vu le jour en 2021, a connu un tel succès qu'il est déjà mis en œuvre dans trois autres provinces gabonaises.
L'initiative "Youth Connect" est un autre exemple notable du travail collectif que les entités onusiennes au Gabon mènent pour développer des partenariats au niveau local et intensifier l'action climatique. Menée en collaboration avec le Fonds national d'investissements et les incubateurs locaux, l'initiative "Youth Connect" permet d’apporter des financements pour soutenir les petites et moyennes entreprises actives dans le secteur des opérations de transformation du bois de 2ème et 3ème niveaux, et contribue ainsi à développer un secteur du bois durable et diversifié dans tout le pays.
Grâce à ces efforts, nous travaillons en étroite collaboration avec les communautés locales et la société civile pour promouvoir une série d'initiatives locales qui aident à régénérer l'environnement et à placer les besoins des communautés locales au centre des objectifs.
Alors que la Semaine africaine du climat se poursuit à Libreville, le Gabon se trouve à un tournant important de sa marche vers la construction d’un modèle de développement durable qui allie croissance économique, protection de l'environnement et atténuation des effets du changement climatique.
Les discussions de haut niveau qui se tiennent dans le cadre de cette Semaine africaine du climat nous offrent une occasion unique pour continuer à soutenir le Gabon dans cette voie, plaider pour une justice climatique, mobiliser davantage de soutien de la part de la communauté internationale, développer des partenariats et échanger de nouvelles idées sur les moyens à mettre en œuvre pour intensifier l'action climatique sur le continent et parvenir à honorer les engagements pris dans le cadre du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
Avec notre large coalition de partenaires, je sais que nous, équipe des Nations Unies au Gabon, pouvons bâtir davantage encore à partir de nos réussites actuelles, élever nos ambitions communes en matière d’action climatique et servir de modèle pour inspirer d’autres succès à travers le monde en matière de transition écologique durable.
Écrit à l’origine en anglais par Savina Ammassari, Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Gabon, avec l’appui éditorial du Bureau des Nations Unies pour la coordination des activités de développement (BCAD). Traduit en français par le BCAD.
Pour en savoir plus sur l'action menée par l'ONU au Gabon, consultez le site Gabon.UN.org.
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Histoire
19 mai 2022
Journée Internationale des Droits de la Femme 2022 : La coopérative agricole estudiantine de l’ENEF au centre des intérêts de l’ONU Gabon
Une délégation du Système des Nations Unies, conduite par la Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies Dr. Savina Ammassari, s’est rendue le 9 mars 2022 aux côtés des jeunes filles de la coopérative agricole estudiantine de l’École Nationale des Eaux et Forêts (ENEF) pour célébrer la Journée Internationale des Droits de la Femme 2022.
C’est avec l’ambition d’atteindre les Objectifs de Développement Durable que les étudiants de l’École Nationale des Eaux et Forêts (ENEF), sous la supervision de la Direction Générale de l’Établissement, ont créé une coopérative agricole dont la mission est l’autonomisation des jeunes à travers la production et la vente des produits frais en maraîchage, vivrier, mais également, de contribuer à l’atténuation de l’impact climatique à travers la pratique d’une agriculture durable.
Composée d’une centaine de jeunes étudiantes, la CAELNA (Coopérative Agricole Estudiantine de Libreville Nord d’Akanda) s’aligne donc parfaitement au thème de la Journée Internationale des Droits de la Femme de cette année : « l’égalité aujourd’hui pour un avenir durable ». Thème qui invite à reconnaître et à célébrer la contribution des femmes et des filles du monde entier qui sont à l'origine du changement, en faveur d'un avenir plus durable et plus résilient au changement climatique pour tous.
« Notre présence au sein de votre école ce jour illustre les nombreuses fois par lesquelles, l'Organisation des Nations unies à travers ses actions se tient aux côtés des femmes et des filles gabonaises afin d’améliorer leur contribution au développement de leur société » a déclaré Dr Savina Ammassari, Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies accompagnée des Chefs d’agences de l’Équipe-pays Gabon entre autres : FAO, UNPFA, UNICEF, OMS et UNESCO. Et d’ajouter : « Bâtir un avenir durable commence par la mise en œuvre des initiatives comme la vôtre. A travers votre coopérative agricole estudiantine, vous constituez une force et vous jouez un rôle pour l’atteinte des objectifs de nos gouvernements en matière de préservation de l’environnement et de lutte contre le changement climatique. »
Onfia Niehle, étudiante en 2ème année DUT et porte-parole de la coopérative agricole a rassuré leur détermination à œuvrer pour l’autonomisation des jeunes et à démontrer le rôle de la jeune fille dans la promotion d’une agriculture durable, innovante et résiliente aux changements climatiques. Cette rencontre a aussi été l’occasion pour la cheffe de l’Équipe-pays Gabon de partager quelques exemples de réalisations accomplis grâce à la coopération entre l’ONU Gabon et le Gouvernement du Gabon. Elle a d’ailleurs félicité les autorités Gabonaises pour leur engagement à déployer une politique prioritaire pour l’amélioration et la transformation profonde de la condition de la Femme gabonaise sur tous les plans, juridique, politique, économique et social. Le Directeur Général de l’ENEF s’est réjoui de cette visite qui marque le début d’une collaboration entre son école et les Nations unies et en a profité pour montrer l’alignement de son établissement à la stratégie Gabon –Égalité avec « 60% du directoire composé de femmes vigoureuses et battantes » a-t-il fait remarquer.
Un échange ouvert entre l’ONU, les étudiants et le corps enseignant a permis de mieux comprendre le mandat des différents fonds, programmes et agences présentes qui composent l’ONU et de voir comment travailler ensemble pour un avenir durable. Par la suite, plusieurs activités ont rythmé cette journée, notamment la visite des sites agricoles où la délégation des Nations Unies a pu apprécier les efforts fournis par la coopérative, et a été invitée à pratiquer des activités agricoles telles que le repiquage, le semi-direct et indirect, ouvrant ainsi la nouvelle saison agricole de cette année.
Un don composé de matériels agricoles a été remis à la coopérative agricole comblant ainsi leur besoin urgent de matériels et la délégation Onusienne a clôturé cette journée par la visite d’un stand d’exposition présentant quelques productions de la coopérative agricole dont les bio-pesticides, des pots de confitures et de jus de bissap aux différentes saveurs.
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19 octobre 2021
L’agriculture : un sésame pour la jeunesse gabonaise
La Coordonnatrice du Système des Nations Unies Savina Ammassari s’est rendue, le 07 octobre dernier, sur le site du centre de formation agricole du village graine de Bolokoboué accompagné du Coordinateur Sous- Régional pour l’Afrique Centrale de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et du Représentant Pays du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). La cérémonie avait pour objectif de distribuer des attestations de formation à 70 jeunes -dont 65% sont des femmes- formés dans le cadre de l’incubateur agricole soutenu par le PNUD et la FAO pour devenir des futurs agroentrepreneurs.
C’est dans le cadre d’une « extension du Programme Famille Verte » que la FAO et le PNUD ont conduit ce projet d’incubateur agricole sur le site du centre de formation du village graine Bolokoboué. Ils ont constaté avec satisfaction que ce projet a eu, en peu de temps, un impact majeur sur des jeunes défavorisés, leurs familles et leurs communautés. Il a pu fournir une formation, des compétences et une activité génératrice de revenu à des jeunes ayant déjà des familles pour la plupart. Il a également permis à des familles de réduire leur dépendance vis-à-vis des marchés locaux impactés par la fermeture des frontières en période de pandémie.
Un couple de jeunes va particulièrement s’illustrer comme un modèle de réussite dans ce projet. C’est l’histoire de Frédéric et de Melissa, deux jeunes de 17 et 21 ans déscolarisés et au chômage, parents d’un enfant, dont l’avenir était plutôt incertain avant leur rencontre avec Hervé OMVA fondateur de IDRC Africa, une ONG qui a pour objectif de valoriser l’acquis à travers le développement durable, l’éducation et la santé. Hervé va proposer à Frédéric de rejoindre son centre de formation et d’y travailler afin d’être formé en élevage et maraichage moyennant une rémunération le temps de sa formation. A ce moment-là, le centre de formation du village graine de Bolokoboué fait face aux contraintes liées à la pandémie de COVID-19 et les mesures gouvernementales mises en place pour freiner la propagation du virus. C’est ainsi qu’avec l’aide des semences distribués par la FAO, Hervé parvient à inscrire dans son centre 585 jeunes entre 17 et 34 ans, issus des quartiers les plus défavorisés de Libreville. Il leur propose alors de payer la modique somme de 10 000 FCFA (soit 17 USD) pour bénéficier de 3 mois de formation. Le site de formation étant très éloigné de la ville, il va leur permettre de le rejoindre en négociant un forfait avec une compagnie de transport publique.
Fréderic, qui touchait son premier salaire parvint petit à petit à subvenir aux besoins de sa petite famille et va même encourager sa petite amie Melissa, 17 ans, à s’inscrire au programme d’incubation porté par la FAO et le PNUD. Elle va d’ailleurs faire partie des 70 jeunes qui ont reçu leurs attestations de formation des mains du Coordonnateur Sous-Régional pour l'Afrique Centrale de la FAO. Gagnant à eux deux environ 200 000 FCFA au total (environ 354 USD) par mois, Frédéric et Melissa se sont entièrement consacrés à l’agriculture et arrivent aujourd’hui à vivre décemment et à nourrir leur enfant de 7 mois. Actuellement ils sont encadrés par l’incubateur agricole pour mettre sur pied leur projet dans la production de légumes et plus particulièrement la laitue, le céleri et le persil. Ils ont également pu bénéficier de l’ouverture d’un compte dans une agence de microfinance et sont actuellement bancarisés.
A ce jour, le Centre de Formation du Village Graine de Bolokoboué produit environ 1,2 tonnes d’aubergines vertes. Grâce à ces récoltes de tomates, laitues, piments, herbes, le centre engendre un revenu de 2 000 000 par mois (environ 3500 USD) qui lui permet de subvenir à ses charges quotidiennes, de sortir les jeunes de l’oisiveté et de les mettre sur la voie de l’autonomisation pour atteindre l’objectif « FAIM ZERO » à l’horizon 2030. La Coordonnatrice du Système des Nations Unies impressionnée par le potentiel de ces jeunes gabonais a d’ailleurs déclaré lors de sa visite : « Cette initiative est magnifique car au-delà de trouver des sources de revenus elle permet également à ces jeunes de nourrir sainement leurs familles et de se mobiliser pour atteindre l’objectif de consommer Made in Gabon. » Selon Hervé le projet suscite énormément de vocations chez les jeunes qui sont de plus en plus demandeurs d’accéder à ces formations. Le site prévoit d’ailleurs, d’accueillir dans les prochains mois une formation destinée à la pisciculture qui sera dispensé à 20 jeunes par la FAO.
Rappelons que le pays dépend encore beaucoup des exportations et tente actuellement de réduire sa dépendance au pétrole à travers le Plan d’Accélération de la Transformation (PAT) porté par le Gouvernement. Le Système des Nations Unies accompagne d’ailleurs le Gouvernement dans cette diversification économique à travers le programme conjoint du Cadre National de Financement Intégré (INFF) vert et rose qui a pour objectif de financer une transition rapide et durable d’une économie brune à une économie verte avec une dimension rose.
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Histoire
30 décembre 2020
75 ans des Nations Unies : une double célébration pour le Gabon
Les États Membres ont célébré le 75ème anniversaire de l’Organisation des Nations Unies lors d'une réunion de haut niveau qui s'est tenue le 21 septembre 2020 à New York. Pour le Gabon, cette année 2020 représente l’année de son accession à l’indépendance et à son entrée dans le Système des Nations Unies. Dans un contexte marqué par la pandémie mondiale de la COVID-19, les équipes pays des Nations Unies au Gabon ont dû s’adapter pour célébrer ces anniversaires tout en respectant les différentes mesures barrières mise en place par les pays et en suivant les recommandations du siège.
UN PEU D’HISTOIRE
L’Organisation des Nations Unies (ONU) a été fondée au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale pour « préserver les générations futures du fléau de la guerre ». La Charte des Nations Unies est son document fondateur, elle a ratifié à San Francisco le 24 octobre 1945 par les représentants de 50 états. Aujourd’hui les Nations Unies comptent 193 états. Les objectifs premiers de l'organisation sont le maintien de la paix et la sécurité internationale. Pour les accomplir, elle promeut la protection des droits de l'homme, la fourniture de l'aide humanitaire, le développement durable et la garantie du droit international.
L’année 1960 marque un tournant pour le Gabon et pour la majorité de ses pairs africains qui vont accéder à l’indépendance. En effet, le Gabon fait partie des 14 États Francophones qui intègrent l’Organisation des Nations Unies en 1960. Cette année-là, l’ONU qui ne compte encore que 99 membres, a accueilli avec espoirs les nouveaux membres africains. Alors que le Gabon fête en 2020 son 60ème anniversaire d’indépendance, c’est une double réjouissance tenant compte de ses 60 ans d’appartenance à l’ONU.
L’INITIATIVE #ONU75
Lors de la Journée des Nations Unies en 2019, le Secrétaire Général, Antonio Guterres, a annoncé que le 75ème anniversaire de l’Organisation serait célébré par un vaste débat inclusif à l’échelle planétaire sur le rôle de la coopération mondiale dans la construction de l’avenir que nous voulons. Lancée en ces termes, « Cette Journée des Nations Unies marque aussi le début de nos activités de commémoration du soixante-quinzième anniversaire de l’Organisation des Nations Unies. En 2020, nous allons lancer la plus grande discussion mondiale jamais organisée sur le rôle de la coopération internationale dans la construction de l’avenir que nous voulons », la campagne vise à susciter le dialogue et l’action.
ONU75 ET AU-DELA
A partir de Janvier 2020, l’ensemble des 193 états se sont mobilisés autour de la campagne ONU75, placée sous le thème « UN75 et au-delà, façonnons notre avenir ensemble ». Des informations relatives à la campagne ONU75 ont été publiées et partagées, en neuf langues, par des dirigeantes et dirigeants politiques, des organisations de jeunes, des organisations non gouvernementales, des groupes de réflexion et bien d’autres, sur toute la planète. Les publications #ONU75 sur les médias sociaux ont déjà touché des millions de personnes en tout point du globe. Un sondage à l’échelle mondiale, destiné à recueillir toutes les voix a été diffusé par les équipes pays des Nations Unies. Des dialogues avec les organisations politiques, publiques, privées, la société civile, les organisations de jeunes, des groupes de réflexion et bien d’autres ont été organisés sur toute la planète.
DIALOGUES AVEC LA JEUNESSE GABONAISE
Ainsi le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Gabon, le Dr Stephen Jackson, a souligné la nécessité de la tenue des dialogues notamment avec les jeunes au sujet du multilatéralisme et le rôle des Nations Unies via l’application ZOOM. Ainsi, ce sont 7 dialogues qui ont été tenus avec plus de 70 jeunes issus de milieu différents mais aussi de l’intérieur du pays. Ces dialogues avaient pour base un sondage en ligne standard élaboré par le siège des Nations Unies, que tous les participants ont rempli (en amont) et par la suite la réponse à une série de quatre questions qui portaient sur l’avenir des Nations Unies, du Monde, du Gabon et les priorités en termes de coopération multilatérale. Si les réponses se différenciaient en fonction des groupes interrogés, une tendance optimiste quant à l’avenir du monde a été relevé ainsi que la nécessité de trouver des solutions locales à des problèmes locaux. Outre la défiance observée envers les Nations Unies, il n’en reste pas moins que la jeunesse gabonaise comprend l’importance de l’action de l’Organisation qu’ils jugent imparfaite mais dont ils estiment qu’elle peut s’améliorer.
LA CAMPAGNE ONU75 AU GABON
Si les dialogues virtuels se sont déroulés de juin à août 2020 avec des actions de communication promotionnelles, les temps forts de la campagne de communication ONU 75 ont eu lieu au mois d’octobre. Grâce à un partenariat signé entre le chaîne d’information publique Gabon 24 et le Système des Nations Unies Gabon, des capsules vidéo ont été produites et diffusées au mois d’octobre (voir lien au bas de l’article). Une vidéo reportage intitulée "Nations Unies Gabon, 60 ans d’appui mutuel" suivie d’un plateau spécial décryptage « L’ONU 75 ans après : les grands défis de l’heure » ont été diffusé sur Gabon 24 et sont disponibles sur la chaîne youtube des Nations Unies au Gabon (voir lien en bas de l’article).
Parallèlement, un cocktail vernissage a été organisé à la Résidence du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies le 23 octobre 2020 pour célébrer officiellement le 75ème anniversaire en présence des Présidents d’Institutions, de quelques membres du gouvernement, du corps diplomatique, des partenaires sociaux économiques et quelques représentant de la société civile. Cet évènement a permis de retracer, grâce aux archives photos issues de la médiathèque des Nations Unies, les moments historiques de la présence du Gabon aux côtés des Nations Unies tels que la représentation au Conseil de Sécurité, la Présidence de l’Assemblée Générale et bien d’autres.
Cette cérémonie s’est tenue en extérieur et a respecté toutes les mesures barrières imposées.
Capsule 1 : Qu'est-ce-que l'ONU ?
Capsule 2 : Comment s'organise l'ONU ?
Capsule 3 : Comment s'organise le financement de l'ONU?
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Communiqué de presse
29 octobre 2021
AVIS AUX ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE
Le FNUD soutient des projets qui renforcent la voix de la société civile, promeuvent les droits de l'homme et encouragent la participation de tous les groupes et populations aux processus démocratiques et invite les organisations de la société civile à solliciter du financement.
QUI : Le FNUD subventionne des projets mis en œuvre par des organisations non-onusiennes, et non pas par des individus, des entités gouvernementales ou à but lucratif. Les candidats éligibles doivent être dûment constitués nationalement ou internationalement et avoir un statut légal.
(1) Organisations de la société civile (OSC) et les organisations non gouvernementales engagées dans la promotion de la démocratie
(2) Les institutions constitutionnelles indépendantes
(3) Les entités, organisations et associations mondiales et régionales autres que l’Organisation des Nations Unies
DUREE ET MONTANT : Maximum 24 mois, entre 100 000 USD et 300 000 USD
QUOI : Les projets subventionnés relèvent d'un ou plusieurs des huit domaines suivants :
Égalité des sexes et autonomisation des femmes;
Activisme communautaire;
État de droit et droits de l'homme;
Engagement des jeunes;
Renforcement des capacités de la société civile pour l'interaction avec le gouvernement;
Médias et liberté d'information
Outils favorisant le développement des connaissances;
Processus électoral
COMMENT : Les propositions de projet peuvent être soumises en ligne en anglais ou en français entre le 4 novembre 2021 et le 6 décembre 2021 au site web : www.un.org/democracyfund.
Le bureau de la Coordinatrice Résidente facilitera une session d’information en ligne la semaine du 1 Novembre. Date et heure précise ainsi que le lien de connexion sera partagé dans les meilleurs délais.
Plus d’informations sur le FNUD et l’appel à candidature : https://www.un.org/democracyfund/news/do-you-have-bright-idea-submit-it-undef-november-0
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Communiqué de presse
13 juillet 2021
AVIS AUX MEDIAS : Arrivée de la nouvelle Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Gabon, Cheffe de l’Équipe-pays
Libreville, 13 juillet 2021 – Le Bureau du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Gabon porte à la connaissance des médias que le Secrétaire Général des Nations Unies, Son Excellence Antonio Guterres a nommé le 1er juillet 2021, Mme Savina Ammassari en tant que nouvelle Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Gabon, Chef de l’équipe Pays des Nations Unies, et présente sur le territoire Gabonais depuis le vendredi 2 juillet 2021.
Les fonctions de Coordonnatrice Résidente, en tant qu’autorité déléguée et représentant du Secrétaire Général, sont définies au paragraphe 34 de l’annexe à la résolution 32/197 de l’Assemblée Générale, en date du 20 décembre 1977, relative à la coordination des activités opérationnelles pour le développement menées par le système des Nations Unies au niveau des pays, et au paragraphe 7 de la résolution 72/279 de l’Assemblée Générale, en date du 31 mai 2018, concernant le repositionnement du système des Nations Unies pour le développement dans le contexte de l’examen quadriennal complet des activités opérationnelles de développement du système des Nations Unies.
Conformément à ces dispositions, Mme Ammassari, au nom du système des Nations Unies, assume la responsabilité générale de la coordination des activités opérationnelles pour le développement, menées au Gabon, et joue, dans ce cadre, un rôle de cheffe d’équipe. Mme Ammassari s’acquittera sous la responsabilité du Secrétaire Général des Nations Unies de ces fonctions, qui seront assumées conformément aux priorités établies par les autorités compétentes Gabonaises. Mme Ammassari détient le rang de la plus haute représentante du système des Nations Unies pour le développement au Gabon.
Leader de l'équipe-pays des Nations Unies (UNCT) composée de 11 agences, le rôle de la Coordonnatrice Résidente est de rassembler et fédérer les différentes agences des Nations Unies afin d'améliorer la cohérence et l'efficacité de leur action au service du développement du Gabon et de la population. Elle joue un rôle central dans la coordination des activités opérationnelles des Nations Unies pour le développement afin que l'aide des Nations Unies soit alignée avec les priorités nationales de développement et la demande de renforcement des capacités, en conformité les Objectifs de Développement Durable (ODD) et avec les traités internationaux.
BIOGRAPHIE
Docteur Savina Ammassari de nationalité brésilienne, allemande, et italienne, a près de 30 ans d'expérience professionnelle dans le domaine du développement international, acquise dans plus de 25 pays d'Afrique subsaharienne et d'Asie. Elle a été Représentante Résidente de l'ONUSIDA au Cameroun et, auparavant, conseillère technique principale auprès de gouvernements, de la société civile et de partenaires de développement en Inde, au Myanmar et au Cambodge.
Avant de rejoindre l'ONUSIDA en 2006, Mme Ammassari a travaillé avec l'UNICEF, le PNUD, l'OIM, le programme VNU, l'OIT, la Banque mondiale, des organisations non gouvernementales, le monde universitaire et le secteur privé sur des missions axées sur la santé, l'éducation, les migrations, le genre, la gouvernance, les droits de l'homme, la participation communautaire et la communication.
Mme Ammassari est l'auteur de plusieurs rapports officiels, articles scientifiques et d'un livre sur la migration et le développement. Elle parle couramment l'anglais, le français, l'allemand et l'italien et a des notions de portugais et d'espagnol.
Elle a obtenu son doctorat en Etudes du Développement à l'Université de Sussex (Royaume-Uni) et sa maîtrise en Sciences Politiques à l'Université de Rome "La Sapienza" (Italie).
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Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Dior Blaiseau, coordinatrice et expert en communication au Bureau du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Gabon, dior.blaiseau@un.org - 066 55 17 59
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Communiqué de presse
24 avril 2020
AVIS AUX MEDIAS : Mise à disposition de ressources pour contrer la désinformation liée à la crise Covid-19
Pour contrer ces fausses nouvelles, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), chef de file du secteur Communication et Information, a produit une série de ressources texte et spot audio disponible via le lien :
https://fr.unesco.org/covid19/communicationinformationresponse/audioresources
Pour ce faire, à l’instar des médias du reste du monde, les médias du Gabon sont invités à exploiter et/ou à diffuser sur leurs antennes, supports et sites web.
Les médias qui s’associent à cette campagne sont autorisés à ajouter leur nom à la signature de ces spots diffusés sur leurs antennes ou sur les affiches conçues avec les messages de cette plateforme comme partenaire de l’UNESCO dans cette lutte contre la désinformation.
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Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Dior Blaiseau, dior.blaiseau@one.un.org - 066 55 17 59 Frank Mays Assoumou, fm.assoumou@unesco.org - 074 29 21 49
Dior Blaiseau, dior.blaiseau@one.un.org - 066 55 17 59 Frank Mays Assoumou, fm.assoumou@unesco.org - 074 29 21 49
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Communiqué de presse
30 septembre 2019
Sequa : Un nouveau projet de sécurité et de qualité alimentaire lancé à Libreville
Le 24 mai 2019 à Libreville, s’est tenu le lancement officiel du le Programme '' Renforcer la sécurité et la qualité alimentaire pour améliorer les moyens de substances au Gabon" (Sequa- Gabon) par la Ministre de l'Industrie, Carmen Ndaot, accompagnée de son collègue de l'Agriculture, Biendi Maganga Moussavou, de l'ambassadeur du Japon au Gabon, Masaaki Sato, et du Coordonnateur résident des Nations unies au Gabon, Stephen Jackson.
Trois revendications logiquement liées ensemble sont à la base du nouveau projet lancé :
1. La diversification économique est le défi central de l'avenir du Gabon.
2. L'agriculture et l'industrie alimentaire doivent jouer un rôle central dans cet avenir.
3. Améliorer l'assurance de la qualité et de la sécurité sanitaire des produits gabonais constitue un catalyseur indispensable, en donnant la certification essentielle pour des aliments destinés aux marchés nationaux et internationaux.
Ayant pour objectif de renforcer la sécurité et la qualité alimentaire, le projet SEQUA est financé à plus de 244 millions de francs CFA par la coopération japonaise à travers l’ambassade du Japon à Libreville. Il vise notamment à fournir une assistance technique à certaines composantes clés de l’infrastructure qualité pour améliorer la qualité et la sécurité alimentaire au Gabon. Il sera exécuté par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) sur une période de 12 mois. "Sequa" portera une attention particulière aux femmes entrepreneurs dans le domaine agricole et de transformation alimentaire, pour capitaliser leur savoir-faire et les aider à développer leurs entreprises.
Le projet Sequa fait suite au Programme infrastructure qualité de l’Afrique centrale (Piqac), ayant déjà permis de réaliser d'excellentes avancées en matière d’amélioration des industries agroalimentaires, notamment en mettant le laboratoire d'État de la DGCC aux normes strictes de l'ISO 17025 de l'Organisation internationale de normalisation. Ce nouvel appui du Japon permettra à l'industrie alimentaire gabonaise de continuer à accroître la qualité et la quantité de ses produits, favorisant ainsi la diversification et la croissance pour lesquelles l’ONU et le Gabon sont engagés.
Rappelant l’agriculture et l'industrie alimentaire doivent jouer un rôle central dans la diversification économique du Gabon, le Coordonnateur du système des Nations Unies au Gabon, M. Stephen Jackson, a assuré que cette initiative va « Constituer un catalyseur pour améliorer l'assurance de la qualité et de la sécurité sanitaire des produits gabonais en octroyant les certifications essentielles pour des aliments destinés aux marchés nationaux et internationaux ».
Se félicitant, pour sa part, de ce projet mis en œuvre conjointement par les gouvernements du Gabon, du Japon et l’Onudi, l’ambassadeur du Japon, M. Masaaki Sato, a souligné la nécessité d’accompagner le Gabon dans sa marche vers le développement. Pour les deux membres du gouvernement gabonais présents à ce lancement, M. Biendi Maganga Moussavou de l’Agriculture et Mme Carmen Ndaot de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat national, cette initiative serait un tremplin pour valoriser le savoir-faire local en matière de transformation agricole.
Le projet sera mis œuvre en collaboration avec le ministère du Commerce, celui de l’Industrie et l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor).
À l’issue de la cérémonie officielle de lancement, les participants ont visité les stands afin d’apprécier les performances réalisées par les femmes dans le domaine de la transformation et de la conservation des produits locaux.
Pour plus d'informations sur le projet: SEQUA Gabon
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Communiqué de presse
22 août 2019
Perspectives de partenariat entre l’Ambassade de Chine et la FAO au Gabon en faveur du développement de l’agriculture
Le Bureau sous régional de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique centrale et l’Ambassade de Chine au Gabon ont convenu d’établir des synergies en vue du renforcement de la coopération Sud-Sud en matière agricole au Gabon, en intégrant l’expérience, les appuis techniques et financiers mis à la disposition de la FAO par la Chine en soutien au développement de l’agriculture en Afrique centrale et au Gabon en particulier.
Partenaire et acteur important du collège des 189 pays membres de la FAO, la Chine dispose d’une expérience en matière de soutien des programmes et projets d’agriculture au Gabon et projette de financer plusieurs projets agricoles en Afrique.
A la faveur de la première rencontre entre l’ambassadeur de Chine au Gabon, HU Changchun, et le Coordonnateur sous régional de la FAO pour l’Afrique centrale et Représentant de la FAO au Gabon, Hélder Muteia, plusieurs points relatifs au développement du secteur agricole et à la création de synergies avec le gouvernement ont été abordés.
Au Gabon, la Chine finance un projet de trois centres de formation professionnelle dans trois villes (Libreville, Franceville et Port gentil) dont le démarrage des activités est imminent.
Dans le cadre de cette initiative, la FAO est disposée à fournir son appui technique dans la conception des curricula et modules de formation agricoles en faveur des jeunes.
Elle se positionne ainsi en fonction de son expertise, dans le but d’aider à la construction du capital humain national capable de développer la production agricole et l’optimisation des chaînes de valeurs.
A noter qu’en dépit du développement prodigieux de son économie, l’agriculture représente toujours un secteur important de l’économie chinoise et le gouvernement central est engagé dans la mise en œuvre d’un programme agricole national visant à sortir de la pauvreté plus de dix millions de chinois d’ici à l’année 2020, le modèle de planification chinois en l’occurrence pourrait servir de référence à plusieurs pays d’Afrique centrale dont le Gabon
La rencontre s’est achevée sur des perspectives de partenariats fructueux entre les deux institutions, notamment sur la formation des jeunes dans le domaine agricole.
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