Dernières actualités
Histoire
21 septembre 2024
Sommet de l’Avenir de l’ONU : Une Opportunité pour un Multilatéralisme Renouvelé au Service de Tous
Pour en savoir plus
Histoire
14 août 2024
Journée internationale de la Jeunesse: Les Nations Unies engagés pour la réalisation du plein potentiel des jeunes au Gabon
Pour en savoir plus
Histoire
24 avril 2024
Le Gabon s'engage dans la lutte contre le discours de haine avec une nouvelle campagne visant un changement durable.
Pour en savoir plus
Dernières actualités
Les objectifs de développement durable au Gabon
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Gabon:
Histoire
14 août 2024
Journée internationale de la Jeunesse: Les Nations Unies engagés pour la réalisation du plein potentiel des jeunes au Gabon
Chaque année, le 12 août, la Journée internationale de la jeunesse devient une plateforme mondiale pour célébrer les contributions des jeunes au développement et à l'amélioration des sociétés. En 2024, cette célébration se place sous le thème « Des clics au progrès : les voies numériques des jeunes pour le développement durable ». Au Gabon, cette journée revêt une importance particulière car elle permet de mettre en lumière les nombreuses initiatives qui placent les jeunes au centre des transformations sociales, économiques et environnementales.Les Nations Unies, avec le soutien du Gouvernement gabonais, des partenaires internationaux, de la société civile et du secteur privé, ont entrepris plusieurs projets pour favoriser l'engagement des jeunes. Ces initiatives s'alignent avec les trois axes stratégiques du Plan-cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable du Gabon : (1) la promotion de la gouvernance et des droits humains, (2) l'accélération de la transition vers une économie verte et bleue, et (3) la promotion de l'égalité des chances et de l'inclusion. L’Équipe-pays des Nations Unies au Gabon a donc mené des initiatives conjointes afin de réaliser le plein potentiel des jeunes et leur permettre d’être des acteurs du développement durable. Gouvernance et droits Humains : our une jeunesse active et engagéeL'implication des jeunes dans la gouvernance et la promotion des droits humains est une priorité majeure des Nations Unies au Gabon. La campagne "Reimaginons le Gabon", qui a vu la participation active des jeunes dans le Dialogue National, tenu en avril 2024 au cours de la transition politique et institutionnelle commence le 30 août 2023, a permis de renforcer leur engagement civique. Ce projet a non seulement permis à plus de 1 000 jeunes de participer directement aux consultations, mais il a également servi de plateforme pour l'expression de leurs préoccupations et visions pour l'avenir du pays. L’utilisation de solutions numériques au cours de ce processus a favorisé l’inclusion des jeunes dans les processus décisionnels. Un autre exemple marquant est l’initiative U-Report Gabon, une plateforme numérique qui permet aux jeunes de s'exprimer sur les questions qui les concernent et d'influencer les décideurs. Avec plus de 3 700 U-Reporters actifs, cette initiative incarne l'idée que les jeunes doivent avoir un rôle central dans les décisions qui affectent leur avenir. Transition vers une économie verte et bleue: Les Jeunes au front de l'innovation durableLe Gabon, pays riche par ses forêts et sa biodiversité, se trouve à un tournant crucial dans la transformation de son économie. Les opportunités offertes par l’économie verte et bleue donnent aux jeunes un rôle déterminant dans cette transition, en particulier à travers des initiatives innovantes qui allient technologie et durabilité. La Conférence Locale de la Jeunesse (LCOY), qui a eu lieu du 30 au 31 juillet 2024 et dont le thème cette année était "Urgence climatique : les jeunes en action", est un bon exemple de cet engagement. Plus de 500 jeunes activistes et leaders d'opinion ont discute des enjeux climatiques et des solutions innovantes. L’évènement a été l’occasion de renforcer les capacités des jeunes femmes et hommes à agir en tant qu'acteurs du changement dans leurs communautés. Par ailleurs, l'initiative YouthMobil, qui a formé des jeunes à la programmation informatique et au développement d'applications mobiles, contribue également à la transition écologique. En fournissant aux jeunes les compétences nécessaires pour développer des solutions numériques en faveur du développement durable, ce programme a déjà permis à plus de 150 jeunes de créer des applications mobiles axées sur la gestion des ressources naturelles et l'agriculture durable.L'impact de ces initiatives est palpable : les jeunes formés à YouthMobil ont déjà lancé plus de 30 applications innovantes, dont certaines sont utilisées par des communautés rurales pour optimiser l'utilisation de l'eau et des sols. Ces solutions numériques jouent un rôle crucial dans la protection de l'environnement et la promotion d'une économie verte.Inclusion et égalité des chances : Technologie et autonomisation des JeunesL'inclusion sociale et économique des jeunes est un enjeu central pour garantir l'égalité des chances au Gabon. Les Nations Unies, à travers diverses initiatives, s'efforcent de réduire les inégalités en offrant aux jeunes les outils et les opportunités nécessaires pour s'intégrer pleinement dans la société. L'application Hello Ado en est un parfait exemple. Cette plateforme en ligne interactive fournit aux jeunes des informations essentielles sur la santé sexuelle et reproductive, leur permettant de prendre des décisions éclairées et de bénéficier des services de santé adaptés à leurs besoins. En seulement six mois, plus de 20 000 jeunes ont téléchargé l'application sur leurs téléphones portables ou tablettes, et les retours sont extrêmement positifs, avec une amélioration significative des connaissances en matière de santé parmi les utilisateurs. La clinique mobile de planification familiale, qui a été mis en place à Libreville avec le soutien des Nations Unies, vient compléter cette initiative en rendant les services de santé accessibles aux jeunes dans les zones reculées. Depuis son lancement, la clinique a déjà assisté plus de 5000 jeunes, offrant des consultations et des services de contraception gratuits. Cette initiative est un modèle de réussite en matière de santé communautaire, réduisant les inégalités d'accès aux soins et contribuant à l'autonomisation des jeunes femmes en particulier. L'initiative Fit For Life, qui s'inscrit dans une approche intégrée alliant sport, santé mentale, et éducation, a également eu un impact significatif parmi les jeunes garçons comme parmi les jeunes filles. À Makokou, dans la province de l’Ogooué Ivindo, ce programme a permis à 229 jeunes, dont 55 % de filles, de développer des compétences en leadership et en résilience, tout en promouvant l'égalité des sexes à travers le sport. Les jeunes participants ont rapporté une augmentation de leur confiance en eux et une meilleure gestion du stress, ce qui démontre l'importance du sport comme outil d'inclusion sociale et de développement personnel.Entrepreneuriat et autonomisation : Des perspectives pour les jeunes vivant au GabonLe développement de l'entrepreneuriat chez les jeunes est un levier essentiel pour la réduction du chômage et l'autonomisation économique. Le programme de professionnalisation des organisations des jeunes et des femmes en entreprises sociales et solidaires illustre cette démarche. À Tchibanga, dans la province de la Nyanga, une phase pilote d’élevage de poisson-chat a été mise en place pour encourager les jeunes à se lancer dans la pisciculture. Cette initiative a permis à l'association MUETSE, composée essentiellement de jeunes et de femmes, de générer des revenus tout en contribuant à la sécurité alimentaire de localité et de la région. Les résultats sont prometteurs : en seulement un an, l'association a produit plus de cinq tonnes de poissons, créant ainsi des emplois locaux et stimulant l'économie régionale.Les jeunes migrants gabonais souhaitant revenir au pays ont également bénéficié de l’appui du système à travers un soutien financier allant de 900 000 à 4 000 000 de francs CFA (1 500 à 6 700 USD), pour lancer des activités génératrices de revenus, notamment dans l'agriculture et le commerce. Cette réinsertion socio-économique a été cruciale pour leur stabilité et leur intégration dans la société gabonaise.Le concours d'idéation ODD Challenge, organisé en partenariat avec la société privée Deloitte et l'Agence Universitaire de la Francophonie, s’inscrit également dans cette dynamique. Il a permis aux étudiants des principales universités et grandes écoles supérieures de Libreville de proposer des projets innovants en lien avec les six transitions clés pour accélérer l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD). En intégrant les jeunes dans ces processus créatifs, le Gabon favorise une nouvelle génération de leaders capables de créer de la richesse relever les défis complexes du développement durable. Vers un avenir commun numérique et durableAlors que nous célébrons la Journée Internationale de la Jeunesse, il est essentiel de reconnaître le potentiel des jeunes en tant qu'acteurs du changement. Les initiatives mises en œuvre au Gabon montrent que les jeunes sont non seulement prêts à relever les défis du présent, mais qu'ils sont aussi les architectes d'un avenir plus durable et inclusif. En investissant dans la technologie, en renforçant les capacités des jeunes et en les intégrant pleinement dans les processus de décision, nous construisons ensemble un avenir où chaque jeune vivant au Gabon peut réaliser son plein potentiel. Le chemin vers un Gabon numérique, durable, et inclusif est tracé, et il appartient aux jeunes de le parcourir, avec le soutien indéfectible des Nations Unies et de tous les partenaires engagés dans cette noble cause.
1 / 5
Histoire
24 avril 2024
Le Gabon s'engage dans la lutte contre le discours de haine avec une nouvelle campagne visant un changement durable.
Imaginez un Gabon exempt de haine et de désinformation. Telle est l'ambition de la campagne « Le Gabon contre la haine », conçue par les autorités gabonaises avec le soutien technique et financier des Nations Unies.Confrontée à une recrudescence des discours de haine et de la désinformation, amplifiée par les réseaux sociaux et les plateformes en ligne, une campagne de sensibilisation a été lancée en décembre 2023 avec l'appui des Nations Unies.Élaborée dans le cadre du MNDE, cette campagne vise à éduquer les citoyens, et en particulier les jeunes qui constituent 54 % de la population, sur les dangers liés aux discours de haine et à la diffusion de fausses informations. Elle promeut un message de paix, d'unité et de responsabilité civique, encourageant ainsi une prise de conscience collective. Pour toucher différents publics – jeunes, adultes, communautés en ligne, journalistes, blogueurs, influenceurs, leaders d'opinion, ONG, établissements scolaires, institutions gouvernementales et entreprises privées – la campagne a utilisé diverses plateformes, portant un message clair : chacun a un rôle à jouer pour contrer la propagation de la désinformation et des discours haineux. Réseaux sociaux, télévision, radio et presse écrite ont été mobilisés pour diffuser cette initiative.« La désinformation, diffusée intentionnellement pour nuire, et la mésinformation, qui propage involontairement de fausses nouvelles, menacent la stabilité et la cohésion nationale. Cette campagne s'inscrit dans la démarche urgente des Nations Unies pour contrer cette menace », affirme la Coordinatrice Résidente des Nations Unies au Gabon.L'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Bureau régional des Nations Unies pour l'Afrique centrale (UNOCA) et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) ont été impliqués dans cette campagne. La campagne « Le Gabon contre la haine » en chiffres :15 000 personnes atteintes sur les réseaux sociaux550 000 vues sur les campagnes d'affichage display
1 / 5
Histoire
24 avril 2024
Un nouveau chapitre pour le Gabon : l’inclusivité au cœur de la préparation du dialogue national
Dans le cadre de l'exécution de sa feuille de route pour la transition politique, le Comité de la Transition et de la Restauration des Institutions (CTRI) a initié des consultations populaires pour recueillir des visions variées sur l'avenir du Gabon, en prélude à un dialogue national inclusif prévu pour avril 2024. À cet effet, le gouvernement de transition a lancé la plateforme numérique "MBOVA" pour collecter des propositions sur des thèmes clés du développement national de toutes les strates de la société. Sur une période de plus de trois mois, la plateforme "MBOVA" a réuni 12 000 propositions[1], enrichissant ainsi la préparation du dialogue national avec un éventail de perspectives diverses pour l'avenir du Gabon.Afin d'accroître l'inclusivité de ces consultations, les Nations Unies ont favorisé la participation de groupes traditionnellement marginalisés, y compris les jeunes, les femmes, les personnes handicapées, les communautés autochtones et les illettrés. Des représentants de ces groupes ont bénéficié d'une assistance ciblée, renforçant leurs capacités pour exprimer au mieux leurs besoins et aspirations pour l'avenir du pays.Pour surmonter le fossé numérique, les Nations Unies ont organisé des consultations directes pour faciliter la participation de ces groupes :Les jeunes ont fait entendre leur voix lors d'un atelier de concertation qui a réuni plus de 40 représentants d'associations et d'ONG de jeunesse issus de la société civile, sous le thème « Réimaginons le Gabon ».Par ailleurs, 37 associations féminines, représentatives de toutes les couches sociales, ont vu leur capacité à contribuer aux consultations renforcée lors d'un atelier spécialement dédié aux femmes et dirigé par celles-ci. Enfin, la "Caravane de Soutien à la Participation Citoyenne", menée par une mission des Nations Unies, a sillonné des zones reculées, organisant des sessions de consultation inclusives à Makokou, Mékambo, Minvoul, Ovan et Oyem. Cela a permis un engagement étendu auprès de populations difficiles d'accès, telles que les peuples autochtones, les personnes handicapées, les jeunes et les femmes, avec le soutien de plus de 1 000 personnes et la génération de 700 contributions additionnelles aux consultations. Témoignages poignants :« Je suis reconnaissant de faire partie des personnes consultées, car les peuples autochtones ont toujours été marginalisés par les autorités précédentes. Grâce à cette initiative, je constate que ces inégalités commencent à être surmontées. Nous avons pu exprimer nos besoins : des routes, des écoles, une meilleure qualité de vie. » – Patrice EKANG, chef de village représentant des peuples autochtones.« Le Gabon ne saurait atteindre un développement complet sans intégrer les personnes handicapées, et en particulier celles atteintes d'albinisme. Ces consultations apportent espoir aux enfants albinos, leur permettant d'envisager un avenir au sein du Gabon de demain, inclus et respecté au sein de la société. » – Leizza Essogho, représentante de l'association ALBA.« Ces consultations ont confirmé la sous-représentation des jeunes dans les processus décisionnels. Nous avons pris l'engagement de créer un comité de jeunes pour le suivi et l'évaluation des politiques publiques. » – Térence Meu du Conseil National de la Jeunesse.
1 / 5
Histoire
24 avril 2024
Plus de 1 000 emplois directs et 300 indirects créés en faveur des populations vulnérables dans le Woleu-Ntem grâce à l’appui du Fonds des Nations Unies pour les ODD.
Lancé en 2022 dans la province du Woleu-Ntem, le projet « Renforcement de la productivité et de la résilience des femmes et des jeunes » a pour objectifs de promouvoir la production alimentaire, la diversification économique locale et l'inclusion. Ce projet a facilité la création d'environ mille emplois directs dans la région.Au lendemain de la crise engendrée par la pandémie de COVID-19, le projet a généré un élan positif en apportant un soutien multiforme aux acteurs des filières agropastorales. Mené par les Nations Unies et exécuté par la FAO et le PNUD, il ne se limite pas à renforcer la productivité et la résilience des communautés vulnérables ; il devient un catalyseur pour l'accélération de l'atteinte de divers Objectifs de Développement Durable. En moins de six mois, grâce aux fonds des Nations Unies pour les ODD, le projet a créé mille emplois directs au profit des populations vulnérables, principalement des jeunes et des femmes. Il a également mis en lumière l'efficacité de nouvelles techniques agricoles écoresponsables et rapidement transposables dans les zones d'intervention. Parallèlement, une nouvelle filière a émergé dans la région : l'élevage de lapins domestiques. Les bénéficiaires ont rapporté que le projet leur a permis de percevoir un revenu mensuel pouvant atteindre 500 000 Francs CFA, largement supérieur au salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) de 150 000 Francs CFA.Témoignages poignants :Marie, agricultrice à Bitam, témoigne : « Grâce à ce projet, j'ai pu tripler ma production et mon revenu, ce qui m'a permis d'améliorer l'éducation de mes enfants. »Enfin, le projet a favorisé l'enrichissement des connaissances de plus de 70 détenus de la prison centrale d'Oyem et de 150 élèves bénéficiaires du projet dans la province du Woleu-Ntem, en particulier dans les villes d'Oyem et de Bitam.
1 / 5
Histoire
24 avril 2024
Le programme digital au Gabon en marche pour réduire la fracture numérique
Lancé en décembre 2022 dans neuf sites pilotes, le programme de digitalisation de l'enseignement primaire, initié par le ministère de l'Éducation nationale, connecte actuellement 27 écoles grâce au partenariat entre l'opérateur de téléphonie mobile Airtel et l'UNICEF. Ce programme vise à intégrer les technologies numériques dans l'enseignement primaire, s'alignant sur l'initiative "Reimagine Education" de l'UNICEF et proposant des contenus éducatifs numériques conformes au programme national. Dans le cadre de ce programme, les élèves de la classe de quatrième année à Okolassi utilisent désormais des tablettes fournies par l'UNICEF pour accéder à «Learning Passport», une plateforme qui centralise les manuels d'enseignement.«Le numérique m'a boostée en me redonnant confiance dans ma manière d'enseigner, tout en ouvrant de nouvelles opportunités», témoigne Remie Flore Matamba, enseignante à l'école d'Okolassi.«Nous sommes dans une communauté rurale où les enfants n'ont souvent pas l'opportunité de découvrir le monde extérieur. Ce programme leur offre la chance de se connecter avec le reste du monde et d'en bénéficier», partage Romi Meyo, directeur de l’École d'Oyane 4.Les retours d'expérience, comme celui de Mabika, une élève de 12 ans de la province de l’Ogooué Lolo, sont positifs : «Ce qui me fascine, ce sont surtout les vidéos éducatives, les quizz interactifs et les jeux éducatifs qui rendent les cours si amusants», explique-t-elle. Le succès du programme a attiré davantage de partenariats et suscité un intérêt croissant pour l'enseignement numérique au Gabon, avec plus de 6 700 élèves désormais impliqués. L'objectif est d'étendre ce projet de digitalisation d'ici la cinquième année, afin que 90 % des écoles, qu'elles soient publiques, confessionnelles ou privées, puissent utiliser pleinement le numérique dans leur processus d'enseignement et d'apprentissage.
1 / 5
Histoire
21 septembre 2024
Sommet de l’Avenir de l’ONU : Une Opportunité pour un Multilatéralisme Renouvelé au Service de Tous
À l'occasion du 75e anniversaire des Nations Unies, les États membres ont réaffirmé leur engagement à renforcer la gouvernance mondiale et ont sollicité du Secrétaire Général, Antonio Guterres, ses recommandations pour faire face aux défis actuels et futurs. Il y a répondu dans le rapport « Notre Agenda Commun », un appel à la solidarité entre les peuples, les pays et les générations et à un renouvellement du système multilatéral. C'est dans ce cadre que le Sommet de l'Avenir, qui se tiendra les 22 et 23 septembre 2024 à New York, prend toute son importance. Un Pacte pour l'Avenir : Un Accord Axé sur l'ActionLe principal résultat attendu du Sommet est un Pacte pour l'Avenir, un accord ambitieux axé sur l'action, structuré en cinq chapitres clés : (1) le développement durable et le financement du développement, (2) la paix et la sécurité internationales, (3) la science, la technologie et l'innovation, (4) la jeunesse et les générations futures, et (5) la transformation de la gouvernance mondiale. Les droits de l'Homme et l'autonomisation des femmes et des filles seront transversaux à tous ces chapitres.Les négociations sur le Pacte pour l'Avenir, sous la coordination compétente de la Namibie et de l'Allemagne, sont en cours. Des négociations intergouvernementales distinctes se concentrent également sur un pacte numérique mondial et une déclaration sur les générations futures, qui seront annexés au Pacte principal.Gabon : Un Acteur Clef dans le Renforcement du MultilatéralismeLe Gabon, en tant que membre actif des Nations Unies et ardent défenseur du multilatéralisme, a un rôle crucial à jouer dans ces négociations. Son leadership sera essentiel pour soutenir la délégation gouvernementale à New York et pour faire avancer des accords conformes aux positions nationales, notamment dans les domaines de la durabilité environnementale et de la paix régionale. Le Gabon, avec son engagement pour la protection de l’environnement et le développement durable, peut influencer les discussions sur le financement du développement durable et la coopération internationale pour la préservation des écosystèmes.Une Vision Partagée pour un Multilatéralisme InclusifLe Sommet de l'Avenir doit également être une plateforme pour renforcer la coopération entre les gouvernements et la société civile. La contribution de la société civile est essentielle pour trouver des solutions durables aux défis globaux. Le Gabon peut jouer un rôle de premier plan en promouvant une approche inclusive intègrant les voix de la jeunesse, des femmes, des communautés locales et du secteur privé dans les discussions globales.Conclusion : Un Engagement Renouvelé pour l'Humanité et la PlanèteLe Sommet de l'Avenir est une opportunité historique pour réaffirmer l'importance du multilatéralisme et pour élaborer un cadre d'action qui réponde aux aspirations des générations présentes et futures. Le Gabon, du fait son engagement constant pour le développement durable et la coopération internationale, est bien placé pour contribuer de manière significative à ce processus. Ensemble, nous devons saisir cette opportunité de construire un avenir meilleur, plus équitable et durable pour tousPour visionner les échanges sur le Sommet de l'avenir cliquez sur le lien de la web tv : https://webtv.un.org/en
1 / 5
Histoire
28 novembre 2023
Vers l’autosuffisance alimentaire au Gabon
En 2022, les Nations Unies, avec un financement du Fonds des Nations Unies pour les Objectifs de Développement Durable (SDG Fund), mis en œuvre par la FAO et le PNUD, se sont engagées avec le Gouvernement Gabonais, dans un projet visant à promouvoir la production alimentaire, la diversification économique locale et l’inclusion par la transformation de l’agriculture au Gabon.
Dans le sillage de la crise provoquée par la pandémie de la COVID-19, le projet « Renforcement de la productivité et de la résilience des femmes et des jeunes » a engendré une onde de choc positive à travers des appuis multiformes apportés aux acteurs des filières agro-pastorale. En transformant le secteur agricole, ce type de projet pilote ne se contente pas de renforcer la productivité et la résilience des communautés vulnérables, mais s'érige en moteur d’accélération de la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Avant le lancement du projet, les communautés de Bitam et Oyem dans la province du Woleu-Ntem au nord du pays, luttaient contre les retombées économiques désastreuses de la pandémie, une forte inflation, un coût de la vie élevé, aggravé par le peu d’opportunités de génération de revenus. Il faut dire en effet, que la pandémie de COVID-19, en érodant les moyens d’existence des populations vulnérables à la base, a accentué leur précarité. Des actions concrètes et spécifiques étaient donc nécessaires pour assurer un relèvement post-COVID-19 de ces populations. Le projet pilote a été conçu pour transformer ce défi en opportunité.
Pourquoi considère-t-on que ce projet ait été un succès ?
En moins de 6 mois, le projet a permis de créer 1,000 emplois directs en faveur des populations vulnérables, principalement des jeunes et des femmes ; démontrer l’efficacité de nouvelles techniques agricoles qui ont été dupliquées rapidement, ouvrant ainsi la voie à la multiplication de matériel végétal de qualité sur des espaces réduits et pour une courte durée pour ce qui concerne notamment, le bananier et le manioc ; et créer une nouvelle chaîne de valeur dans la région, à savoir celle du lapin domestique.
Les bénéficiaires des zones d’intervention (500 ménages) ciblés par le projet, ont été identifiés par un processus d’auto-ciblage (campagnes de sensibilisation et d’information sur le projet ayant amené les populations à y adhérer) et de ciblage (séances de travail avec les groupes d’ensemble et les groupes spécifiques incluant les autorités administratives et locales, au cours desquelles, les bénéficiaires ont été identifiés et enregistrés). Des bénéficiaires ont déclaré pouvoir bénéficier grâce au projet, d’un revenu mensuel allant jusqu’à 500 000 Francs CFA soit environ 821 dollars américains, bien supérieur au revenu minimum mensuel fixé à 150 000 Francs CFA soit 246 dollars américains.
Marie, une agricultrice de Bitam, confirme : « Grâce au projet, j'ai triplé ma production et mon revenu, me permettant d'offrir une meilleure éducation à mes enfants ».
En réalité, le projet pilote a pu créer de nouvelles opportunités d’apprentissage, de production alimentaire et de génération de revenu pour des groupes vulnérables :
En faveur de plus de 70 détenus qui, grâce au projet, ont pu apprendre un nouveau métier (et les techniques y afférentes) leur ayant permis d’améliorer leur sécurité alimentaire et nutritionnelle, leurs conditions de vie, tout en préparant leur réintégration sociale et économique.
Les habitants des villages proches des zones d’intervention ont répliqué, sur fonds propres, et avec les conseils de proximité des bénéficiaires, les initiatives du projet.
En initiant les élèves du Lycée d’État Richard Nguema Békalé d’Oyem aux techniques de production promues par le projet, les effets induits incluant l’amélioration des revenus, ont été dupliqués au sein des familles des apprenants tout en permettant l’entrée de ressources financières (issues de la vente des produits de la coopérative scolaire) dans les caisses du lycée, pour financer des fournitures scolaires.
La production locale a été vendue sur les marchés locaux à des prix défiant toute concurrence, donc nettement inférieurs aux prix des produits alimentaires importés du Cameroun voisin. Ce résultat a permis que les produits à forte valeur nutritionnelle soient accessibles aux populations démunies, contribuant ainsi à la satisfaction des besoins alimentaires urbains et à l’allégement du panier de la ménagère.
L’efficacité et la pertinence locale des techniques innovantes apportées par la FAO ont été prouvées à travers leur appropriation et duplication par les bénéficiaires et autres populations vivant dans les zones d’intervention. Les techniques innovantes, de multiplication du matériel végétal de qualité et de production en plein champ, partagées par la FAO avec les communautés, sont à la fois simples et efficaces. Elles permettent une multiplication du matériel végétale sain (rejets de bananier et boutures de manioc) et la maîtrise des itinéraires techniques des cultures maraîchères et vivrières (ananas). Par exemple, la technique dite « Plants Issus de Fragments de tige » (PIF), permet de produire à partir d’un rejet de bananier, jusqu’à 20 vivo plants sains au lieu d’un seul qui n’aurait pas nécessairement été sain.
Les communautés ont très vite compris l’avantage de ces nouvelles techniques et se sont empressées de les reproduire. Ainsi à la fin du projet et en termes d’effets induits par duplication, il a été observé que seize (16) germoirs et une vingtaine de clapiers avaient été mis en place par les populations sans que cela ait été prévu par le projet. Sur la base des résultats issus des activités réalisées, le Gouvernement a par ailleurs, sollicité la FAO pour une mise à l’échelle du projet dans l’ensemble des provinces du pays.
L’approche Champs École Paysan (CEP) promue par le projet en milieu rural, a favorisé le partage d’informations, d’expériences, l’entraide et le travail en équipe pour pallier certaines difficultés techniques qui limitent les producteurs dans leurs activités de production. Elle a en outre, renforcé la capacité d’autonomisation des acteurs et de prise en charge des actions au niveau communautaire.
Le développement de la chaîne de valeur cunicole du projet a permis d’introduire 200 lapins domestiques dans les activités d’élevage des départements ciblés. Il est estimé à date qu’environ, 1000 naissances sont effectives. Potentiellement alternative à la viande de brousse, la viande de lapin domestique pourrait permettre de réduire significativement l’impact négatif du braconnage en assurant aux populations un apport important en protéines d’origine animale. La rapidité de reproduction des lapins (du fait d’un cycle court) et le nombre important de lapereaux par portée, associés à une forte valeur marchande (le lapin importé de France se vend à 37 USD le kilo à Libreville), sont autant d’arguments qui ont conduit au développement et à la promotion de cette nouvelle chaine de valeur au profit des zones d’intervention dont le tissu économique est en train d’être renforcé par la diversification des activités génératrices de revenus.
Le développement et la promotion de la filière lapin domestique ainsi que celles de la banane, du manioc, de l’ananas et du maraîchage, constituent autant d’opportunités devant permettre de réduire significativement la dépendance du pays aux importations de viande et de produits vivriers et maraîchers du Cameroun.
Les ingrédients du succès
Si ce projet a été un succès, c’est parce que non seulement il répondait, en se basant sur les évidences, aux besoins réels des populations locales et de ses membres les plus vulnérables, mais aussi qu’il s’est appuyé sur une expertise avérée d’une agence des Nations Unies et une excellente connaissance du terrain et des spécificités locales pour introduire, en étroite coopération/partenariat avec les services déconcentrés de l’État fortement engagés, les techniques agricoles innovantes précitées, tout en contribuant à la vision stratégique de l’État Gabonais. Vision qui vise à réduire les importations des produits agricoles, assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, lutter contre le chômage et contribuer à l’atteindre des ODD. Ainsi ces éléments de réussite permettent d’espérer une opportunité d’extension des acquis du projet pilote.
Des communautés au cœur du projet et les vulnérables au centre
Le projet qui a accordé une importance particulière à l'égalité des genres et à l’inclusion socio-économique des acteurs, en favorisant la participation des femmes et des jeunes, a également permis de créer des opportunités d’emplois et de revenus et a promu des pratiques agricoles rentables pour les producteurs, respectueuses de l'environnement et des services écosystémiques. Ainsi donc, ce sont environ 500 ménages ruraux à vulnérabilité spécifique, plus de 70 détenus de la prison centrale d’Oyem et 150 élèves qui ont bénéficié du projet dans la province du Woleu-Ntem et plus particulièrement dans les villes d’Oyem et de Bitam.
Une bonne connaissance du terrain, des communautés et une expertise technique
La FAO, l’Agence des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, intervient régulièrement dans les provinces de l’Estuaire, de l’Ogooué Maritime et du Woleu-Ntem. Grâce à la mise en œuvre de plusieurs programmes, initiatives et projets sur le territoire gabonais, la FAO a accompagné des milliers de bénéficiaires, lui conférant de fait, une très bonne connaissance du terrain et des communautés. D’un point de vue technique l’expertise de la FAO a permis aux communautés de bénéficier de formations sur les techniques de production innovantes et durables reconnues dans plusieurs pays. L’approche Champs-École -Paysan, qui permet aux producteurs d’apprendre et d’appliquer des innovations technologiques afin d’en comparer les résultats avec ceux issus des techniques classiques traditionnelles, a été démontrée puis adoptée.
Un partenariat étroit avec des spécialistes gabonais en matière d’agriculture
Les administrations techniques décentralisées, notamment du ministère en charge de l’Agriculture, étaient fortement impliquées dans le projet. Cet engagement a été une des clés pour sa réussite. Les spécialistes Gabonais ont pu, tout en contribuant à la soutenabilité du projet, apporter leur expertise et leur connaissance du terrain. Le projet a également mobilisé l’expertise locale des services décentralisés de l’élevage et de l’agriculture pour faciliter la mise en œuvre, le suivi et l’appropriation des activités sur le terrain, et ce même après la clôture des activités. Pour les groupes de bénéficiaires vulnérables, cela représente un avantage significatif car l’appui-conseil de proximité est un facteur de réussite dans la conduite de leurs activités.
Vision stratégique du Gabon pour atteindre les ODD
Le projet a un fort potentiel multiplicateur et vise à atteindre plusieurs Objectifs de développement durable (ODD) en créant des opportunités économiques et en améliorant la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Premièrement, il contribue à l'éradication de la pauvreté (ODD 1) en offrant des opportunités d'emploi durable aux jeunes et aux femmes, deux groupes souvent marginalisés. Deuxièmement, en renforçant l'autonomie des femmes et en leur donnant accès à des ressources et des formations, le projet favorise l'égalité des genres (ODD 5). Troisièmement, en développant une agriculture durable et résiliente, il soutient la lutte contre la faim (ODD 2) et encourage des pratiques agricoles agroécologiques et respectueuses de l'environnement (ODD 15). En outre, le projet contribue à la croissance économique (ODD 8) en stimulant l'entrepreneuriat agricole et à l'éducation de qualité (ODD 4) en fournissant des formations spécialisées.
Pour tout cela il constitue un modèle intégré qui aborde plusieurs enjeux clés du développement durable au Gabon, ouvrant la voie à une extension à d'autres régions du pays.
1 / 5
Histoire
16 juin 2023
Vers un environnement et une biodiversité préservés : agir ensemble pour réduire l'impact du plastique au Gabon
La Semaine Nationale de l’Environnement qui s’est tenue du 05 au 10 juin 2023 à la Baie des Rois sous le thème « solutions à la pollution plastique », a été, grâce à la richesse des échanges et des activités, une réelle source d’inspiration et de prise de conscience pour les acteurs du développement durable au Gabon. Dans ce cadre, l’organisation de la 2ème édition de la Conférence Nationale des Jeunes sur les Changements Climatiques (LCOY) les 9 et 10 juin par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le YouthConnekt Gabon avec les autorités nationales, a été le point d’orgue de cette semaine avec la soumission, par plus de 400 jeunes inscrits, d’une note de position de la jeunesse gabonaise sur le changement climatique.
En tant que Coordonnatrice Résidente de l'ONU, je me dois de sensibiliser et de mobiliser la jeunesse et le public plus en général sur les enjeux environnementaux qui menacent notre précieuse biodiversité. Dans ce post, nous examinerons l'impact de l'utilisation du plastique sur la biodiversité gabonaise et explorerons des pistes pour préserver cet écosystème unique.
L'impact dévastateur du plastique sur la biodiversité gabonaise
Le plastique représente l'une des menaces les plus préoccupantes pour l’environnement et la biodiversité du Gabon. Les déchets plastiques qui se retrouvent dans nos océans, nos rivières nos différents cours d’eau et nos forêts ont un impact dévastateur sur la faune et la flore. Les animaux marins et terrestres confondent souvent les morceaux de plastique avec de la nourriture, ce qui entraîne leur ingestion, leur empoisonnement et leur mort. C’est particulièrement le cas des tortues luth, que viennent pondre sur les côtes gabonaises, qui meurent en confondant les déchets plastiques avec les méduses qui constituent l’essentiel de leur alimentation. Les écosystèmes fragiles du Gabon sont perturbés par la présence des déchets plastiques, ce qui menace directement la survie de nombreuses espèces endémiques.
Sensibilisation et éducation
Mon coup de cœur a été le Concours d’éloquence sur les Objectifs de Développement Durable dont la finale s’est tenue lors de la LCOY où des jeunes issus des neuf provinces du Gabon ont développé de puissants plaidoyers pour la protection de la biodiversité sur la thématique de l’utilisation du plastique. A ces jeunes participants et aux finalistes, je réitère mes sincères félicitations pour leur brillant travail, leur éloquence et leur intérêt en faveur de la protection de l’environnement et de la biodiversité, un capital naturel indispensable.
Il a été un excellent exemple pour la sensibilisation de la population qui est essentielle pour résoudre ce problème. Nous devons mettre en place des campagnes de sensibilisation et d'éducation pour informer les populations sur les conséquences néfastes de l'utilisation excessive de plastique et surtout du plastique à usage unique. L'éducation environnementale devrait être intégrée dans les programmes scolaires afin d'inculquer dès le plus jeune âge les bonnes pratiques en matière de gestion des déchets.
Réduction de l'utilisation du plastique
La réduction de l'utilisation du plastique est une solution clé pour préserver notre biodiversité. Nous devons encourager l'adoption de solutions alternatives durables telles que les emballages biodégradables et compostables, privilégier l’usage des filtres à eau afin de diminuer l’utilisation des bouteilles plastiques. Les gouvernements, les entreprises et les consommateurs doivent collaborer pour éliminer progressivement les plastiques à usage unique et promouvoir des alternatives réutilisables. C’est d’ailleurs une politique sur laquelle au sein de notre famille des Nations Unies au Gabon nous réfléchissons sérieusement afin de bannir progressivement l’usage du plastique à usage unique. Nous voulons donner l’exemple.
Renforcement de la collecte et du recyclage
Le renforcement des systèmes de collecte et de recyclage des déchets est essentiel pour réduire l'impact du plastique sur la biodiversité. Les autorités gabonaises doivent être soutenues dans la mise en place des infrastructures et des initiatives de collecte efficaces. Les politiques incitatives pour encourager les citoyens à trier leurs déchets doivent être renforcées. Le recyclage du plastique doit être promu, en favorisant la création d'un plus grand nombre d’entreprises locales spécialisées dans cette activité. Je profite d’ailleurs de cette tribune pour vous encourager, chers lecteurs, à participer au deuxième « Challenge Bouteilles Plastique » qui est organisé par le Haut-Commissariat à l’Environnement et au Cadre de vie. Du 10 au 19 juin 2023 il s’agit de mobiliser tous comme « citoyens responsables » dans la collecte des bouteilles en plastique pour lutter contre la pollution plastique dans les quartiers de la capitale du pays. A l’avenir il est espérée que cette louable initiative pourra impliquer également les autres villes du Gabon.
La coopération internationale
La lutte contre l'impact du plastique sur la biodiversité gabonaise nécessite une coopération internationale. Le Gabon doit travailler en étroite collaboration avec les organisations internationales, les gouvernements des pays voisins et la communauté internationale pour mettre en place des initiatives de conservation environnementale transfrontalières et des stratégies communes pour une meilleure gestion des déchets au niveau régional. En tant que partenaire de premier plan dans le développement durable et porte-voix des Objectifs de Développement Durable au Gabon, le système des Nations Unies appuis, à travers le travail de ses multiples entités, le Gouvernement dans la création de programmes et d’initiatives visant à proposer des solutions innovantes pour la protection de l’environnement et de la biodiversité. Il est important de rappeler que notre nouveau Plan-cadre de coopération pour le développement durable du Gabon (2023-2027), officiellement lancé il y a une dizaine de jours, compte parmi ses priorités stratégiques un axe visant à appuyer le pays dans sa transition vers une économie verte et bleue. Nous comptons ainsi mettre nos efforts en commun avec le Gouvernement gabonais pour faire de cette vision une réalité.
La préservation de l’environnement et de la biodiversité gabonaise est une responsabilité collective qui nécessite une action immédiate par tous. Chacun doit faire sa part. En réduisant l’achat et l'utilisation du plastique, en sensibilisant et en éduquant la population, en contribuant à la collecte et au recyclage des déchets, et en unissant ses efforts dans le plaidoyer et les actions qui peuvent encourager la coordination nationale et la coopération internationale, nous pouvons tous jouer un rôle important pour la préservation de notre environnement et riche biodiversité qu’appartiennent aux générations futures. Ensemble, nous pouvons faire la différence et appuyer le développement durable du Gabon.
1 / 5
Histoire
04 mai 2023
Hello Ado, l’application qui accompagne les adolescents
« Téléchargez l’application ! » C’est devant une foule de collégiens en pleine effervescence que Donz’er, le rappeur star de la jeunesse gabonaise qui compte plus de 86 000 fans sur Facebook, a scandé ces mots lors d’un concert organisé pour la circonstance. Il a fait le déplacement pour le lancement de Hello Ado, l’application smartphone gratuite et anonyme, développée par l’Unesco et l’Unfpa, en collaboration avec le Réseau Africain de l'Education, de la Santé (RAES) et l’Alliance Nationale des Communautés pour la Santé (ANCS). Elle propose aux élèves des contenus éducatifs écrits, des podcasts, des vidéos et de nombreux articles sur différents thèmes tels que le VIH, les violences basées sur le genre auxquels les jeunes sont exposés.
DES CHIFFRES PREOCCUPANTS ET UN SUJET TABOU DANS LES FAMILLES
« Au Gabon 17% des jeunes ont leur rapport non protégé avant l’âge de 15 ans. La prévalence du VIH chez les 15-24 ans est de 0,5% chez les garçons, contre 1,3 % chez les filles. Selon le Rapport Grossesses précoces en milieu scolaire au Gabon (https://gabon.unfpa.org/fr/publications/grossesses-pr%C3%A9coces-en-milieu-scolaire-au-gabon), plus d’une jeune femme sur 4 a donné naissance avant 18 ans. 34% des décès chez les adolescentes sont dus aux grossesses. 57% des auteurs de ces grossesses sont des adultes. » a déclaré le Chef de Bureau, Représentant Résident de l’Unesco au Gabon, Monsieur Éric Voli Bi.
Il faut dire que la sexualité est un sujet encore tabou dans les familles, et ce, peu importe le niveau intellectuel. Pour Pauline, professionnelle de santé exerçant au CHU de Libreville : « C'est quand même un peu honteux de parler de sexe à son enfant ou à son petit enfant. On est un peu pudique. Ce n’est pas dans notre tradition de parler de sexe aux enfants ».
Pour certains jeunes, c’est une question assez gênante, surtout lorsqu’ils se trouvent en face de leur parents ou enseignants : « En classe, c'est vraiment difficile, il y a la honte de demander devant les autres alors que l'application, elle est anonyme et on pourra poser n'importe quelle question », a déclaré un jeune. Pour une autre adolescente présente à la cérémonie : « Je veux l'avoir pour pouvoir poser des questions que je ne me permets pas de poser à mes parents ».
C’est dans un contexte alarmant que les Ministères de la Santé et de l’Éducation Nationale, soutenus par les Nations Unies et le programme Gabon-Égalité, ont lancé cette plateforme numérique au sein du Lycée National Léon Mba. « Cette application ne remplace pas l’interaction entre les générations. Elle vous apporte, chers élèves, des informations susceptibles de vous mettre à l’abris des risques en matière de violence et de santé », a déclaré la Première Dame qui a tenu à participer au lancement de l’application, car, préoccupée par les fléaux qui touchent la jeunesse gabonaise.
UNE JEUNESSE LIVREE A ELLE-MEME
En effet, toujours selon l’Unesco, seuls 17% des élèves disent être informés sur la santé sexuelle reproductive par leur mère et seulement 1% d’entre eux disent l’être par leur père. « Cette application disponible facilement à travers mon smartphone peut me permettre de discuter de sujets qui sont tabous dans ma famille à cause de la religion », a déclaré une jeune élève.
UNE CARAVANE DE SENSIBILISATION NATIONALE
« Harcèlement, parles-en », « COVID-19, attention ce n’est pas fini », « Violences sexuelles, je dis non ! », « Avoir un enfant, oui mais après mes études » et « VIH, stop ! » sont les messages que pouvaient lire les centaines de jeunes apprenants sur l’un des spots du lancement diffusé à leur endroit par les organisateurs de la manifestation. « En plus du contenu éducatif, cette application est importante, car, grâce à la géolocalisation, elle peut nous permettre de nous orienter vers des structures d’aides et de soins, si l’on se sent en danger », a confié un jeune apprenant du Lycée Léon Mba.
« Le gouvernement gabonais est fermement engagé contre le fléau des grossesses précoces. C’est pourquoi, la campagne Hello Ado se poursuivra par une caravane de sensibilisation organisée par le Ministère de l’Éducation Nationale, qui sillonnera tout le pays », a rappelé la Ministre de l’Éducation Nationale, Madame Camélia Ntoutoume Leclerc.
Il faut noter que depuis son lancement le 13 avril 2023, l’application, disponible sur playstore, a été téléchargée plus de 1 521 fois et compte déjà 1 220 Utilisateurs actifs ce qui fait du Gabon le premier utilisateur parmi les pays ou "Hello ado" a été lancé.
Lien de téléchargement : https://play.google.com/store/apps/details?id=app.helloado.contenu&hl=fr&gl=US&pli=1
1 / 5
Histoire
30 mars 2023
A la Conférence sur l’eau, des gouvernements lancent le Défi de l’eau douce
Le défi de l'eau douce est la plus grande initiative jamais entreprise pour restaurer les fleuves, les rivières, les lacs et les zones humides dégradés.
Ce sont des écosystèmes essentiels pour faire face à l’intensification des crises de l’eau, du climat et de la nature dans le monde, note le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).
Le Défi de l’eau douce vise à restaurer 300.000 kilomètres de cours d’eau, l’équivalent de plus de sept fois le tour de la Terre, ainsi que 350 millions d’hectares de zones humides, une superficie plus grande que l’Inde, d’ici à 2030.
Outre l’approvisionnement en eau, des écosystèmes d’eau douce en bonne santé offrent une multitude d’avantages à l’être humain et à la nature, et sont essentiels pour atténuer les changements climatiques et s’y adapter, ainsi que pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD). Pourtant, un tiers des zones humides de la planète ont disparu au cours des 50 dernières années, et leur disparition est toujours plus rapide que celle des forêts. Les rivières et les lacs sont les écosystèmes les plus dégradés au monde. Les populations de poissons qui y vivent, dont beaucoup sont vitales pour la sécurité alimentaire des communautés, ont énormément diminué.
Développer la résilience
Le sixième Rapport d’évaluation du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), publié cette semaine, souligne les graves conséquences des changements climatiques sur les écosystèmes d’eau douce et met en évidence la nécessité de les protéger et de les restaurer afin de renforcer les mesures d’adaptation aux changements climatiques et de créer des sociétés, des économies et des écosystèmes résilients.
Soutenu par les gouvernements de la Colombie, de la République démocratique du Congo, de l’Équateur, du Gabon, du Mexique et de la Zambie, le Défi de l’eau douce encourage tous les gouvernements à s’engager à atteindre des objectifs clairs dans leurs stratégies et plans d’action nationaux actualisés en matière de biodiversité, leurs contributions déterminées au niveau national et leur plan national de mise en œuvre des ODD, afin de restaurer d’urgence des écosystèmes d’eau douce en bonne santé.
« Des cours d’eau, des lacs et des zones humides sains sont la fondation de nos sociétés et de nos économies. Pourtant, ces écosystèmes sont régulièrement sous-évalués et négligés. C’est la raison pour laquelle l’engagement des gouvernements de la Colombie, de la République démocratique du Congo, de l’Équateur, du Gabon, du Mexique et de la Zambie est remarquable. Alors que les pays se sont engagés à restaurer un milliard d’hectares de terres, le Défi de l’eau douce est une première étape cruciale pour se consacrer aux écosystèmes d’eau douce, qui en ont bien besoin », a déclaré Inger Andersen, Directrice exécutive du PNUE.
Le Défi de l’eau douce est une initiative dirigée par les pays. Sa mise en œuvre est inclusive et collaborative : les gouvernements et leurs partenaires créeront des solutions en matière d’eau douce en collaboration avec les peuples autochtones, les communautés locales et d’autres parties prenantes.
S’appuyant sur le cadre mondial de la biodiversité adopté à Montréal en décembre 2022, qui prévoit la restauration de 30% des « eaux intérieures » dégradées de la planète, le Défi contribuera à la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes, une initiative visant à redonner vie à notre planète, menée conjointement par le PNUE et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Lors d’un autre événement à la Conférence sur l’eau, la FAO a appelé à des mécanismes innovants de financement pour aider à faire face à la fréquence et à la gravité croissantes des épisodes de sécheresse.
« Le manque de ressources financières adéquates, opportunes et innovantes reste un obstacle majeur à une gestion proactive et intégrée de la sécheresse », a déclaré le Directeur général de la FAO, Qu Dongyu, lors de cet événement.
Étant donné que les sources, mécanismes et instruments financiers conventionnels peuvent ne pas être suffisants pour soutenir les investissements dans la réduction des risques de sécheresse et le renforcement de la résilience, « des mécanismes de financement réactifs et innovants contre la sécheresse doivent être clairement identifiés comme une composante du financement climatique global », a souligné M. Qu.
La FAO continuera d'aider les pays à attirer des financements climatiques et à mettre en œuvre des innovations résilientes au climat dans les systèmes agroalimentaires, guidées par une approche proactive, a-t-il ajouté.
La FAO soutient déjà des plans nationaux de renforcement de la résilience à la sécheresse au Cabo Verde, à Cuba, au Panama, en Ouzbékistan et au Vietnam. La collaboration, qui fait partie d'un programme mondial financé par le Fonds mondial pour l'environnement, s'étend à 31 pays de toutes les régions.
Participation du secteur privé
Le Directeur général de la FAO a également appelé à une augmentation de la participation du secteur privé, ainsi qu'à une plus grande base de connaissances mondiales pour garantir que les décisions d'investissement reflètent les besoins actuels et prévoient les tendances.
« Nous ne pouvons pas mettre fin à la pauvreté et à la faim à moins de prendre de l'avance sur la courbe des sécheresses », a-t-il déclaré.
Actuellement, 2,3 milliards de personnes vivent dans des pays en situation de stress hydrique et environ 10% de la population mondiale vivent dans des pays en situation de stress hydrique élevé ou critique. De plus, 80% des eaux usées sont rejetées sans traitement dans l'environnement et plus de 90% des catastrophes naturelles sont liées à l'eau.
L'agriculture étant responsable de 72% des prélèvements mondiaux d'eau douce et la consommation augmentant pour répondre à la demande accrue de denrées alimentaires, de fibres et d'aliments pour animaux, la clé est de commencer à utiliser l'eau de manière plus durable et équitable.
1 / 5
Communiqué de presse
29 octobre 2021
AVIS AUX ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE
Le FNUD soutient des projets qui renforcent la voix de la société civile, promeuvent les droits de l'homme et encouragent la participation de tous les groupes et populations aux processus démocratiques et invite les organisations de la société civile à solliciter du financement.
QUI : Le FNUD subventionne des projets mis en œuvre par des organisations non-onusiennes, et non pas par des individus, des entités gouvernementales ou à but lucratif. Les candidats éligibles doivent être dûment constitués nationalement ou internationalement et avoir un statut légal.
(1) Organisations de la société civile (OSC) et les organisations non gouvernementales engagées dans la promotion de la démocratie
(2) Les institutions constitutionnelles indépendantes
(3) Les entités, organisations et associations mondiales et régionales autres que l’Organisation des Nations Unies
DUREE ET MONTANT : Maximum 24 mois, entre 100 000 USD et 300 000 USD
QUOI : Les projets subventionnés relèvent d'un ou plusieurs des huit domaines suivants :
Égalité des sexes et autonomisation des femmes;
Activisme communautaire;
État de droit et droits de l'homme;
Engagement des jeunes;
Renforcement des capacités de la société civile pour l'interaction avec le gouvernement;
Médias et liberté d'information
Outils favorisant le développement des connaissances;
Processus électoral
COMMENT : Les propositions de projet peuvent être soumises en ligne en anglais ou en français entre le 4 novembre 2021 et le 6 décembre 2021 au site web : www.un.org/democracyfund.
Le bureau de la Coordinatrice Résidente facilitera une session d’information en ligne la semaine du 1 Novembre. Date et heure précise ainsi que le lien de connexion sera partagé dans les meilleurs délais.
Plus d’informations sur le FNUD et l’appel à candidature : https://www.un.org/democracyfund/news/do-you-have-bright-idea-submit-it-undef-november-0
1 / 5
Communiqué de presse
13 juillet 2021
AVIS AUX MEDIAS : Arrivée de la nouvelle Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Gabon, Cheffe de l’Équipe-pays
Libreville, 13 juillet 2021 – Le Bureau du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Gabon porte à la connaissance des médias que le Secrétaire Général des Nations Unies, Son Excellence Antonio Guterres a nommé le 1er juillet 2021, Mme Savina Ammassari en tant que nouvelle Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Gabon, Chef de l’équipe Pays des Nations Unies, et présente sur le territoire Gabonais depuis le vendredi 2 juillet 2021.
Les fonctions de Coordonnatrice Résidente, en tant qu’autorité déléguée et représentant du Secrétaire Général, sont définies au paragraphe 34 de l’annexe à la résolution 32/197 de l’Assemblée Générale, en date du 20 décembre 1977, relative à la coordination des activités opérationnelles pour le développement menées par le système des Nations Unies au niveau des pays, et au paragraphe 7 de la résolution 72/279 de l’Assemblée Générale, en date du 31 mai 2018, concernant le repositionnement du système des Nations Unies pour le développement dans le contexte de l’examen quadriennal complet des activités opérationnelles de développement du système des Nations Unies.
Conformément à ces dispositions, Mme Ammassari, au nom du système des Nations Unies, assume la responsabilité générale de la coordination des activités opérationnelles pour le développement, menées au Gabon, et joue, dans ce cadre, un rôle de cheffe d’équipe. Mme Ammassari s’acquittera sous la responsabilité du Secrétaire Général des Nations Unies de ces fonctions, qui seront assumées conformément aux priorités établies par les autorités compétentes Gabonaises. Mme Ammassari détient le rang de la plus haute représentante du système des Nations Unies pour le développement au Gabon.
Leader de l'équipe-pays des Nations Unies (UNCT) composée de 11 agences, le rôle de la Coordonnatrice Résidente est de rassembler et fédérer les différentes agences des Nations Unies afin d'améliorer la cohérence et l'efficacité de leur action au service du développement du Gabon et de la population. Elle joue un rôle central dans la coordination des activités opérationnelles des Nations Unies pour le développement afin que l'aide des Nations Unies soit alignée avec les priorités nationales de développement et la demande de renforcement des capacités, en conformité les Objectifs de Développement Durable (ODD) et avec les traités internationaux.
BIOGRAPHIE
Docteur Savina Ammassari de nationalité brésilienne, allemande, et italienne, a près de 30 ans d'expérience professionnelle dans le domaine du développement international, acquise dans plus de 25 pays d'Afrique subsaharienne et d'Asie. Elle a été Représentante Résidente de l'ONUSIDA au Cameroun et, auparavant, conseillère technique principale auprès de gouvernements, de la société civile et de partenaires de développement en Inde, au Myanmar et au Cambodge.
Avant de rejoindre l'ONUSIDA en 2006, Mme Ammassari a travaillé avec l'UNICEF, le PNUD, l'OIM, le programme VNU, l'OIT, la Banque mondiale, des organisations non gouvernementales, le monde universitaire et le secteur privé sur des missions axées sur la santé, l'éducation, les migrations, le genre, la gouvernance, les droits de l'homme, la participation communautaire et la communication.
Mme Ammassari est l'auteur de plusieurs rapports officiels, articles scientifiques et d'un livre sur la migration et le développement. Elle parle couramment l'anglais, le français, l'allemand et l'italien et a des notions de portugais et d'espagnol.
Elle a obtenu son doctorat en Etudes du Développement à l'Université de Sussex (Royaume-Uni) et sa maîtrise en Sciences Politiques à l'Université de Rome "La Sapienza" (Italie).
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Dior Blaiseau, coordinatrice et expert en communication au Bureau du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Gabon, dior.blaiseau@un.org - 066 55 17 59
1 / 5
Communiqué de presse
24 avril 2020
AVIS AUX MEDIAS : Mise à disposition de ressources pour contrer la désinformation liée à la crise Covid-19
Pour contrer ces fausses nouvelles, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), chef de file du secteur Communication et Information, a produit une série de ressources texte et spot audio disponible via le lien :
https://fr.unesco.org/covid19/communicationinformationresponse/audioresources
Pour ce faire, à l’instar des médias du reste du monde, les médias du Gabon sont invités à exploiter et/ou à diffuser sur leurs antennes, supports et sites web.
Les médias qui s’associent à cette campagne sont autorisés à ajouter leur nom à la signature de ces spots diffusés sur leurs antennes ou sur les affiches conçues avec les messages de cette plateforme comme partenaire de l’UNESCO dans cette lutte contre la désinformation.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Dior Blaiseau, dior.blaiseau@one.un.org - 066 55 17 59 Frank Mays Assoumou, fm.assoumou@unesco.org - 074 29 21 49
Dior Blaiseau, dior.blaiseau@one.un.org - 066 55 17 59 Frank Mays Assoumou, fm.assoumou@unesco.org - 074 29 21 49
1 / 5
Communiqué de presse
30 septembre 2019
Sequa : Un nouveau projet de sécurité et de qualité alimentaire lancé à Libreville
Le 24 mai 2019 à Libreville, s’est tenu le lancement officiel du le Programme '' Renforcer la sécurité et la qualité alimentaire pour améliorer les moyens de substances au Gabon" (Sequa- Gabon) par la Ministre de l'Industrie, Carmen Ndaot, accompagnée de son collègue de l'Agriculture, Biendi Maganga Moussavou, de l'ambassadeur du Japon au Gabon, Masaaki Sato, et du Coordonnateur résident des Nations unies au Gabon, Stephen Jackson.
Trois revendications logiquement liées ensemble sont à la base du nouveau projet lancé :
1. La diversification économique est le défi central de l'avenir du Gabon.
2. L'agriculture et l'industrie alimentaire doivent jouer un rôle central dans cet avenir.
3. Améliorer l'assurance de la qualité et de la sécurité sanitaire des produits gabonais constitue un catalyseur indispensable, en donnant la certification essentielle pour des aliments destinés aux marchés nationaux et internationaux.
Ayant pour objectif de renforcer la sécurité et la qualité alimentaire, le projet SEQUA est financé à plus de 244 millions de francs CFA par la coopération japonaise à travers l’ambassade du Japon à Libreville. Il vise notamment à fournir une assistance technique à certaines composantes clés de l’infrastructure qualité pour améliorer la qualité et la sécurité alimentaire au Gabon. Il sera exécuté par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) sur une période de 12 mois. "Sequa" portera une attention particulière aux femmes entrepreneurs dans le domaine agricole et de transformation alimentaire, pour capitaliser leur savoir-faire et les aider à développer leurs entreprises.
Le projet Sequa fait suite au Programme infrastructure qualité de l’Afrique centrale (Piqac), ayant déjà permis de réaliser d'excellentes avancées en matière d’amélioration des industries agroalimentaires, notamment en mettant le laboratoire d'État de la DGCC aux normes strictes de l'ISO 17025 de l'Organisation internationale de normalisation. Ce nouvel appui du Japon permettra à l'industrie alimentaire gabonaise de continuer à accroître la qualité et la quantité de ses produits, favorisant ainsi la diversification et la croissance pour lesquelles l’ONU et le Gabon sont engagés.
Rappelant l’agriculture et l'industrie alimentaire doivent jouer un rôle central dans la diversification économique du Gabon, le Coordonnateur du système des Nations Unies au Gabon, M. Stephen Jackson, a assuré que cette initiative va « Constituer un catalyseur pour améliorer l'assurance de la qualité et de la sécurité sanitaire des produits gabonais en octroyant les certifications essentielles pour des aliments destinés aux marchés nationaux et internationaux ».
Se félicitant, pour sa part, de ce projet mis en œuvre conjointement par les gouvernements du Gabon, du Japon et l’Onudi, l’ambassadeur du Japon, M. Masaaki Sato, a souligné la nécessité d’accompagner le Gabon dans sa marche vers le développement. Pour les deux membres du gouvernement gabonais présents à ce lancement, M. Biendi Maganga Moussavou de l’Agriculture et Mme Carmen Ndaot de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat national, cette initiative serait un tremplin pour valoriser le savoir-faire local en matière de transformation agricole.
Le projet sera mis œuvre en collaboration avec le ministère du Commerce, celui de l’Industrie et l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor).
À l’issue de la cérémonie officielle de lancement, les participants ont visité les stands afin d’apprécier les performances réalisées par les femmes dans le domaine de la transformation et de la conservation des produits locaux.
Pour plus d'informations sur le projet: SEQUA Gabon
1 / 5
Communiqué de presse
22 août 2019
Perspectives de partenariat entre l’Ambassade de Chine et la FAO au Gabon en faveur du développement de l’agriculture
Le Bureau sous régional de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique centrale et l’Ambassade de Chine au Gabon ont convenu d’établir des synergies en vue du renforcement de la coopération Sud-Sud en matière agricole au Gabon, en intégrant l’expérience, les appuis techniques et financiers mis à la disposition de la FAO par la Chine en soutien au développement de l’agriculture en Afrique centrale et au Gabon en particulier.
Partenaire et acteur important du collège des 189 pays membres de la FAO, la Chine dispose d’une expérience en matière de soutien des programmes et projets d’agriculture au Gabon et projette de financer plusieurs projets agricoles en Afrique.
A la faveur de la première rencontre entre l’ambassadeur de Chine au Gabon, HU Changchun, et le Coordonnateur sous régional de la FAO pour l’Afrique centrale et Représentant de la FAO au Gabon, Hélder Muteia, plusieurs points relatifs au développement du secteur agricole et à la création de synergies avec le gouvernement ont été abordés.
Au Gabon, la Chine finance un projet de trois centres de formation professionnelle dans trois villes (Libreville, Franceville et Port gentil) dont le démarrage des activités est imminent.
Dans le cadre de cette initiative, la FAO est disposée à fournir son appui technique dans la conception des curricula et modules de formation agricoles en faveur des jeunes.
Elle se positionne ainsi en fonction de son expertise, dans le but d’aider à la construction du capital humain national capable de développer la production agricole et l’optimisation des chaînes de valeurs.
A noter qu’en dépit du développement prodigieux de son économie, l’agriculture représente toujours un secteur important de l’économie chinoise et le gouvernement central est engagé dans la mise en œuvre d’un programme agricole national visant à sortir de la pauvreté plus de dix millions de chinois d’ici à l’année 2020, le modèle de planification chinois en l’occurrence pourrait servir de référence à plusieurs pays d’Afrique centrale dont le Gabon
La rencontre s’est achevée sur des perspectives de partenariats fructueux entre les deux institutions, notamment sur la formation des jeunes dans le domaine agricole.
1 / 5
Dernières ressources publiées
1 / 11
Ressources
14 mars 2023
Ressources
07 octobre 2019
Ressources
07 octobre 2019
1 / 11