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28 mai 2025
Produire autrement : quand les femmes rurales réinventent la culture du manioc et de la banane plantain
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14 mai 2025
CLIKPAY : Quand la finance numérique devient un levier d’inclusion au Gabon
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14 mai 2025
Le Gabon innove avec une « Situation Room » : pour une observation électorale citoyenne efficace
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Les objectifs de développement durable au Gabon
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Gabon:
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14 mai 2025
Planifier autrement : quand le Gabon se dote des moyens de ses ambitions
Il y a encore peu, le Gabon avançait sans boussole claire. Pendant plus de 15 ans, le ministère chargé de la planification était inactif. Les politiques publiques s’empilaient, souvent sans cohérence, sans vision d’ensemble, et avec peu d’impact réel sur la vie des citoyens.Mais un tournant s’est opéré. Face à la pression économique, au ralentissement de la croissance et aux attentes d’une population en quête de stabilité et de développement durable, le pays a décidé de rebâtir sa capacité à planifier son avenir. En réactivant le ministère de la Planification et de la Prospective, et en lançant un Plan National de Développement de la Transition (PNDT), le Gabon s’est doté d’une nouvelle feuille de route, ambitieuse mais réaliste. À ses côtés, les Nations Unies ont répondu présent. Avec l’appui du SDG-Fund, et grâce à l’implication conjointe de l’UNICEF, d’ONU-Habitat, de la FAO et du PNUD, un programme de renforcement des capacités en planification stratégique a vu le jour. Son ambition ? Outiller le gouvernement pour mieux penser, mieux planifier, mieux coordonner et mieux transformer.Dès les premiers mois d’activités de ce programme conjoint des Nations Unies, les effets sont palpables. Une évaluation complète des capacités institutionnelles a permis d’identifier les points de blocage et les besoins prioritaires. Plus de 100 acteurs – hauts cadres, techniciens, responsables sectoriels – ont été formés à la planification, au suivi-évaluation, à la budgétisation et à la mobilisation de ressources. De nouveaux outils ont été introduits, comme les systèmes d'information géographique (SIG), pour mieux cartographier les besoins des populations et mieux cibler les politiques publiques pour plus de résultats et d’impact., filtered_html
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14 mai 2025
CLIKPAY : Quand la finance numérique devient un levier d’inclusion au Gabon
Sur un marché dominé par les opérateurs historiques, peu de gens auraient parié sur une jeune fintech locale. Et pourtant, CLIKPAY, créée en 2020 à Libreville, a su faire la différence avec des résultats remarquables surtout en 2024. Son ambition : mettre la technologie au service de ceux qu’on oublie souvent – les clients non bancarisés, les petits commerçants, les femmes entrepreneures et les jeunes en quête d’autonomie.C’est avec cet objectif que le Fonds d'affectation des Nations Unies pour les services financiers au développement (UNCDF), dans le cadre de son programme régional Finance numérique pour la résilience, a signé un accord de subvention basée sur les performances avec CLIKPAY. Ce partenariat stratégique, soutenu par l’Union Européenne, l’Organisation des pays d’Afrique, Caraïbes et Pacifique et le PNUD, visait à accélérer l’inclusion financière et stimuler l’économie numérique au Gabon, en particulier chez les groupes vulnérables. CLIKPAY a su adapter ses services aux réalités du terrain : une application mobile pour les particuliers – CLIKPAY Money – permet d’envoyer et recevoir de l’argent, d’acheter du crédit téléphonique, ou de payer son abonnement télé. Une seconde plateforme – CLIKPAY Business – propose aux micros, petites et moyennes entreprises des outils pour émettre et recevoir des paiements par QR code afin de gérer leurs transactions et leur comptabilité.Les retours des utilisateurs sont enthousiastes. À Libreville, Madame Estelle, épicière et agente CLIKPAY depuis mai 2024, affirme : « C’est moderne et pratique ! On m’a expliqué les avantages, et je les constate au quotidien dans mon activité. Avec CLIKPAY, c’est du concret : les commissions sont visibles immédiatement. » Monsieur Oudou, grossiste dans le quartier de Charbonnage, apprécie particulièrement la simplicité de l’outil : « CLIKPAY est facile à utiliser. L’application est intuitive et le paiement rapide grâce au code QR à scanner. » Dans le quartier Louis, Monsieur Sall témoigne de l’efficacité de la plateforme : « J’ai déjà orienté six clients vers l’auto-enregistrement, car ils peuvent créer leurs comptes en toute autonomie. » Même en province, l’intérêt grandit. A Kango, : « Les gens demandent si c’est accessible à l’international. Ce serait une évolution intéressante », confie M. Seydou, agent CLIKPAY. En six mois, CLIKPAY a su dépasser ses objectifs. Plus de 2 700 clients ont utilisé l’application, dont plus de 1 000 femmes et 2 500 jeunes âgés de 15 à 35 ans. Près de 500 agents sont actifs, dont une majorité de jeunes et de femmes. Et 56 marchands ont intégré l’écosystème CLIKPAY, avec une croissance constante.Ce modèle, appuyé par l’UNCDF, démontre qu’un investissement stratégique combiné à une innovation locale peut générer un changement systémique. En renforçant les capacités des acteurs privés à innover pour l’inclusion, les Nations Unies accompagnent le Gabon dans la construction d’une économie numérique plus équitable, plus accessible et résolument tournée vers l’avenir.
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Histoire
14 mai 2025
Les gardiens invisibles de la forêt gabonaise dans le Bassin du Congo
Au cœur des forêts profondes du Gabon, loin du tumulte urbain, des hommes et des femmes veillent, jour et nuit, sur l’un des plus précieux trésors du pays : sa biodiversité. Ce sont les écogardes de l’ANPN, engagés dans une lutte quotidienne contre le braconnage, l’exploitation illégale des ressources naturelles et la dégradation des écosystèmes. Leur mission, essentielle et risquée, s’inscrit désormais dans un cadre renforcé grâce au projet CAFI-3, mis en œuvre par le PNUD avec le financement de l’Initiative pour les Forets d’Afrique Centrale (CAFI). Entre juin et décembre 2024, cent quarante-huit missions de surveillance ont été menées dans les treize parcs nationaux du Gabon. Derrière ce chiffre se cachent des efforts colossaux : plusieurs semaines de patrouille en milieu hostile, des kilomètres parcourus à pied dans des zones d’accès difficile, et une détermination inébranlable à préserver des espaces naturels uniques au monde. C’est plus de 27 600 km qui ont été parcourus durant ces missions pour protéger ces importants écosystèmes contre les menaces croissantes d’empiètement, de braconnage et de déforestation.Le parc gabonais de Moukalaba Doudou, qui s’étend sur 4 500 km², a connu une véritable relance de ses activités de surveillance. En 2024, quatre braconniers d’éléphants ont été arrêtés et condamnés, et cinq autres personnes sanctionnées pour sciage illégal de quarante-cinq pieds d’okoumé. Au-delà des arrestations, c’est tout un écosystème de protection qui a été revitalisé : véhicules remis en état, équipements remplacés, bases de vie réhabilitées. Pour Madame Magalye Moussonda, conservatrice du parc, ces avancées ont été rendues possibles grâce au financement CAFI. Elle espère désormais renforcer la logistique et réhabiliter davantage d’infrastructures pour 2025. À l’autre bout du pays, dans le Parc national de l’Ivindo, les patrouilles ont couvert plus de 670 km², soit près d’un quart de la superficie protégée. Selon le conservateur Monsieur Hermann Maganga, ce déploiement n’aurait pas été envisageable sans l’appui des Nations Unies à travers le PNUD dans le cadre du programme CAFI-3. En tout, plus de 300 écogardes ont été soutenus pour mener à bien ces opérations.Si ces résultats sont impressionnants, ils racontent surtout une transformation silencieuse mais profonde. Celle d’un État qui choisit d’investir dans la protection de ses forêts et de sa biodiversité comme levier pour le développement durable. Celle d’un partenariat stratégique entre le Gabon, la Norvège, le PNUD et CAFI, fondé sur la confiance, la performance et une vision partagée de la résilience climatique. Et celle, enfin, d’un engagement concret des Nations Unies pour accompagner la transition vers une économie verte, en alignement avec les principes des Objectifs de développement durable, notamment l’ODD 13 sur l’action climatique et l’ODD 15 sur la vie terrestre., filtered_html
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28 mai 2025
Produire autrement : quand les femmes rurales réinventent la culture du manioc et de la banane plantain
À Nkoghe-Mboun, un petit village de la province du Moyen-Ogooué niché entre forêts et rivières, Madame Atoré Zoghe mène une révolution silencieuse. Cette retraitée, revenue vivre sur ses terres, ne se contente plus de cultiver pour survivre. Grâce à un projet mis en œuvre par la FAO, elle est aujourd’hui au cœur d’un mouvement collectif porté par les femmes rurales qui redéfinissent les pratiques agricoles dans leur communauté.Tout a commencé lorsqu’un ingénieur agronome est venu au village leur montrer comment multiplier les rejets de bananier plantain, grâce à la méthode de Plants Issus de Fragments de tige (PIF). Ce jour-là, dans un mélange de curiosité et d’espoir, Madame Atoré Zoghe et les autres femmes du village ont appris à parer et praliner les rejets de bananier plantain, à construire un germoir, à l’ensemencer avec les fragments de tige, à l’humidifier, à en surveiller l’évolution jusqu’au sevrage et acclimatation des rejets, et surtout, à reproduire elles-mêmes du matériel végétal de qualité. Mais au lieu de se limiter à une petite parcelle expérimentale comme prévu, elles décident d’aller plus loin. Deux hectares ont été emblavés puis plantés, et la coopérative « ANYEGHE NZAME » (Amour de Dieu) a été créée pour mutualiser les efforts de production de la communauté. Ce qu’elles demandaient alors à la FAO ? Des tronçonneuses, des tarières, des machettes, des pelles bêches, des pioches et des houes. Parce qu’elles avaient décidé de faire grand, et de faire mieux en réduisant significativement, la pénibilité des travaux champêtres. L’histoire de Madame Atoré Zoghe est aussi celle de 307 producteurs, dont 122 femmes, qui ont renforcé leurs capacités en techniques de multiplication rapide du matériel végétal dans les provinces du Moyen-Ogooué et du Woleu-Ntem. Parmi les 122 femmes bénéficiaires de l’appui de la FAO, 33 d’entre elles ont déjà mis en pratique leurs acquis en installant de nouvelles parcelles de manioc et de bananier plantain. Au-delà des chiffres, ce projet piloté par la FAO en partenariat avec le ministère en charge de l’Agriculture, a permis entre autres, de poser les fondations d’une production vivrière plus résiliente, plus autonome et plus adaptée aux conditions biotiques et abiotiques locales. En promouvant la multiplication et la plantation des rejets sains, c’est aussi une graine d’autonomie et de transformation qui a été plantée dans les esprits. Et les récoltes, elles, ne font que commencer.Car au Gabon, l’une des contraintes majeures qui entravent le développement de l’agriculture, reste l’insuffisance de semences de bonne qualité, notamment pour les filières porteuses comme celle du manioc et de la banane plantain. En ciblant directement ces spéculations stratégiques, le projet a permis non seulement d’améliorer les rendements, mais aussi de renforcer les savoir-faire locaux, avec une attention particulière portée aux femmes et aux jeunes. Il a contribué ainsi, aux Objectifs de développement durable, notamment la lutte contre la faim (ODD 2), l’égalité des sexes (ODD 5) et la promotion d’une agriculture durable (ODD 12)., filtered_html
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14 mai 2025
Le Gabon innove avec une « Situation Room » : pour une observation électorale citoyenne efficace
Lors du référendum de novembre 2024 sur la nouvelle constitution gabonaise, une approche innovante a marqué l’observation électorale au Gabon. En plus du déploiement de 250 observateurs issus de la société civile dans les neuf provinces du pays, une « Situation Room » – ou salle de veille – a été mise en place à Libreville. Pour la première fois, elle a permis une coordination en temps réel entre les observateurs de terrain et une cellule d’analyse centrale, optimisant ainsi le suivi du scrutin. Cette initiative inédite, menée en collaboration avec les autorités de la transition, a redéfini les contours de la participation citoyenne. Soutenue par les Nations Unies et le Japon, cette innovation a vu le jour grâce au Réseau des Observateurs Citoyens (ROC), qui regroupait 17 organisations de la société civile. Le jour du vote, les observateurs, équipés de tablettes, ont transmis des données en continu depuis près d’un tiers des bureaux de vote répartis sur l’ensemble du territoire national. Ces informations ont été analysées à Libreville au sein d’une salle de veille organisée en trois espaces : collecte des données, analyse stratégique et dialogue politique.Les effets ont été immédiats : des incidents ont pu être identifiés et traités en quelques minutes, et trois communiqués publics ont été diffusés dans la journée pour informer et rassurer la population. Mais au-delà de la performance technique, c’est l’esprit de collaboration qui a marqué les esprits. « On a vu les gens circuler entre les salles, travailler ensemble, prendre des décisions collectivement. Il y avait de la coordination, de la rigueur et surtout une volonté commune d’agir pour le bien du pays », témoigne un membre du ROC, encore ému. Depuis, l’expérience gabonaise inspire au-delà des frontières et est citée en exemple dans la sous-région. Elle démontre que lorsque les citoyens disposent des outils et de l’espace nécessaires pour s’engager, la démocratie devient plus vivante, plus forte et plus juste. Cette dynamique est appelée à se poursuivre : en 2025, le ROC ambitionne d’élargir son réseau d’observateurs lors des élections présidentielles, législatives et locales., filtered_html
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14 mai 2025
Protection sociale : Vers une meilleure inclusion des enfants en situation de handicap
La vie de Madame Fernande a pris un tournant radical ces dernières semaines. Maman de Yasmine, une petite fille de 7 ans en situation de handicap, elle a reçu les premières indemnités versées par l'État dans le cadre des nouvelles mesures de protection sociale. Madame Fernande se souvient d’une époque où, sans soutien ni reconnaissance, elle devait affronter seule les défis du quotidien. Aujourd’hui, grâce à cette initiative, elle sait qu’elle n’est plus seule. Cette aide a changé la donne pour sa famille et des milliers d'autres.Le tournant a eu lieu en décembre 2023, lorsque le ministère des Affaires Sociales, soutenu par l'UNICEF, a lancé une campagne de recensement des personnes vivant avec un handicap au Gabon. Cette action a permis à Yasmine d’être officiellement enregistrée et de bénéficier de l’allocation annuelle de 75 000 XAF, une aide essentielle pour améliorer sa qualité de vie. « Quand les affaires sociales nous ont alertés, je me suis précipitée pour inscrire ma fille. Je ne pouvais pas rater cette opportunité », témoigne Madame Fernande, rencontrée lors de la campagne de recensement à Port-Gentil. Les résultats de ce recensement, rendus publics en décembre 2024, ont été révélateurs : 15 694 personnes vivent avec un handicap au Gabon, dont 4 345 sont des enfants de moins de 18 ans. Ce chiffre marque une avancée historique pour les mécanismes de protection sociale, qui prennent désormais en compte les besoins spécifiques des enfants en situation de handicap. Jusqu’alors, ces dispositifs ciblaient principalement les adultes, laissant de nombreux enfants vulnérables en marge du système.Cependant, la mise en place de cette aide financière n’est qu’une première étape. En collaboration avec l’UNICEF, le Gouvernement poursuit ses efforts pour élaborer un cadre juridique solide garantissant l’accès aux droits et aux services essentiels pour toutes les personnes vivant avec un handicap. Actuellement en phase de validation, ce cadre s’inscrit dans une vision plus large de réduction des inégalités et de promotion d’une société inclusive. Parmi les initiatives phares figure la création d’une carte d’invalidité, qui facilitera l’accès des enfants et des adultes concernés à des services adaptés et à des soutiens spécifiques.L'engagement se poursuit. Aux côtés de ses partenaires, l’UNICEF soutient ces efforts afin que chaque enfant, quel que soit son handicap, ait accès à des services sociaux de qualité. La vision d’un Gabon inclusif se concrétise peu à peu, portée par des actions tangibles et une volonté politique affirmée. Pour des familles comme celle de Madame Fernande et Yasmine, cet engagement incarne un espoir réel et durable., filtered_html
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14 mai 2025
Le marketing social au service de la santé reproductive des jeunes
En 2024, l’UNFPA Gabon, en partenariat avec DKT International, a lancé une initiative audacieuse de marketing social visant à améliorer l’accès aux préservatifs pour les jeunes de 14 à 24 ans. Ce projet, financé par le Fonds d’Investissement Stratégique (SIF), répond à un double enjeu : prévenir les grossesses non désirées et freiner la propagation du VIH/sida, en particulier dans les zones à forte vulnérabilité. Grâce à ce partenariat stratégique, 851 904 préservatifs de la marque « Kiss » ont été vendus en 2024, soit plus de 1,3 million d’unités depuis le lancement de l’initiative l’année précédente. Une vaste campagne de sensibilisation — spots télévisés, messages radio et actions communautaires — a renforcé l’impact du projet en diffusant un message clair et adapté aux jeunes : se protéger, c’est se respecter.« Aujourd’hui, les jeunes peuvent acheter des préservatifs facilement, sans gêne et à un prix accessible. La campagne a changé les mentalités, on en parle plus librement. » — Jeune bénéficiaire à LibrevilleLe financement catalytique du SIF — 676 452 USD de la KfW, complété par des dons en nature et un financement en négociation avec le Fonds mondial — a permis à l’UNFPA de mobiliser au total 1 351 575 USD en faveur de la santé reproductive. L’effet de levier de ce financement a été crucial pour étendre la distribution de préservatifs sur tout le territoire et susciter l’intérêt de nouveaux bailleurs.Ce modèle de collaboration innovant entre le secteur public et les ONG ouvre la voie à une approche durable et évolutive de la santé reproductive. En renforçant les capacités locales, en stimulant la demande et en favorisant un environnement favorable à la santé sexuelle, cette initiative jette les bases d’un Gabon plus informé, plus protégé, et résolument tourné vers l’avenir.Ce projet illustre pleinement l’impact du SIF en tant qu’outil de mobilisation de ressources, et s’inscrit dans les priorités de l’UNFPA et des Nations Unies pour la réalisation des ODD, notamment en matière de santé, d’égalité des sexes et de jeunesse., filtered_html
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14 mai 2025
Des mini-laboratoires pour stimuler la passion des sciences chez les jeunes
Au Gabon, l’enseignement des sciences connaît un nouvel élan grâce à une initiative innovante portée par le ministère de l’Éducation nationale avec le soutien de l’UNESCO et le financement d’Owendo Container Terminal. À travers la distribution de kits de micro-sciences à plusieurs établissements secondaires, les Nations Unies contribuent à transformer les salles de classe en véritables laboratoires d’expérimentation, accessibles à tous. Ces mini-laboratoires portables, utilisés en biologie, physique et chimie, permettent aux élèves de manipuler du matériel scientifique, de tester leurs hypothèses, et d’observer les phénomènes qu’ils étudient dans leurs cours. Des piles, des circuits électriques, des tubes à essai, des réactifs : autant d’outils qui leur donnent les moyens de comprendre activement plutôt que de mémoriser passivement. Au-delà de l’aspect pédagogique, ce projet stimule la curiosité, éveille les vocations scientifiques, et brise les barrières qui éloignent encore trop souvent les filles et les élèves issus de milieux modestes des filières scientifiques, technologiques et techniques. « Je trouve ce kit important, non seulement pour nous, enseignants, mais surtout pour nos apprenants. Etant donné que nous n’avons pas de laboratoires dans chaque établissement scolaire, ce kit agit comme un mini-laboratoire portable. Les élèves peuvent découvrir, observer, s’interroger et, ensemble, trouver des réponses à leurs hypothèses. » Madame Blandine Bekale ANAGO, enseignante de Sciences de la Vie et de la Terre Lycée Raymond Boukat de Mindoubé« La science devient plus accessible grâce aux kits de micro-sciences. Ils simplifient l’apprentissage en agissant comme un laboratoire portable, équipé de tous les outils nécessaires pour apprendre et comprendre. » Élève bénéficiaire Lycée Raymon Boukat de Mindoubé« Ces kits profiteront à terme à l’ensemble des professeurs de SVT du Gabon dont les établissements ne disposent pas de laboratoire. Nous allons également développer un programme pour les intégrer dans la formation à l’École Normale Supérieure. » Camélia Ntoutoume-Leclercq, Ministre d’État, ministère de l’Éducation Nationale et de l’Instruction civiqueCe projet illustre l’engagement concret des Nations Unies pour l’atteinte de l’ODD 4, pour une éducation de qualité, inclusive et équitable. Il vise à contribuer également à renforcer l’adéquation entre les filières de formation et les besoins du marché du travail, en incitant les jeunes à s’orienter vers les métiers scientifiques, technologiques et techniques — des secteurs clés pour la diversification de l’économie et le développement durable du Gabon. , filtered_html
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21 septembre 2024
Sommet de l’Avenir de l’ONU : Une Opportunité pour un Multilatéralisme Renouvelé au Service de Tous
À l'occasion du 75e anniversaire des Nations Unies, les États membres ont réaffirmé leur engagement à renforcer la gouvernance mondiale et ont sollicité du Secrétaire Général, Antonio Guterres, ses recommandations pour faire face aux défis actuels et futurs. Il y a répondu dans le rapport « Notre Agenda Commun », un appel à la solidarité entre les peuples, les pays et les générations et à un renouvellement du système multilatéral. C'est dans ce cadre que le Sommet de l'Avenir, qui se tiendra les 22 et 23 septembre 2024 à New York, prend toute son importance. Un Pacte pour l'Avenir : Un Accord Axé sur l'ActionLe principal résultat attendu du Sommet est un Pacte pour l'Avenir, un accord ambitieux axé sur l'action, structuré en cinq chapitres clés : (1) le développement durable et le financement du développement, (2) la paix et la sécurité internationales, (3) la science, la technologie et l'innovation, (4) la jeunesse et les générations futures, et (5) la transformation de la gouvernance mondiale. Les droits de l'Homme et l'autonomisation des femmes et des filles seront transversaux à tous ces chapitres.Les négociations sur le Pacte pour l'Avenir, sous la coordination compétente de la Namibie et de l'Allemagne, sont en cours. Des négociations intergouvernementales distinctes se concentrent également sur un pacte numérique mondial et une déclaration sur les générations futures, qui seront annexés au Pacte principal.Gabon : Un Acteur Clef dans le Renforcement du MultilatéralismeLe Gabon, en tant que membre actif des Nations Unies et ardent défenseur du multilatéralisme, a un rôle crucial à jouer dans ces négociations. Son leadership sera essentiel pour soutenir la délégation gouvernementale à New York et pour faire avancer des accords conformes aux positions nationales, notamment dans les domaines de la durabilité environnementale et de la paix régionale. Le Gabon, avec son engagement pour la protection de l’environnement et le développement durable, peut influencer les discussions sur le financement du développement durable et la coopération internationale pour la préservation des écosystèmes.Une Vision Partagée pour un Multilatéralisme InclusifLe Sommet de l'Avenir doit également être une plateforme pour renforcer la coopération entre les gouvernements et la société civile. La contribution de la société civile est essentielle pour trouver des solutions durables aux défis globaux. Le Gabon peut jouer un rôle de premier plan en promouvant une approche inclusive intègrant les voix de la jeunesse, des femmes, des communautés locales et du secteur privé dans les discussions globales.Conclusion : Un Engagement Renouvelé pour l'Humanité et la PlanèteLe Sommet de l'Avenir est une opportunité historique pour réaffirmer l'importance du multilatéralisme et pour élaborer un cadre d'action qui réponde aux aspirations des générations présentes et futures. Le Gabon, du fait son engagement constant pour le développement durable et la coopération internationale, est bien placé pour contribuer de manière significative à ce processus. Ensemble, nous devons saisir cette opportunité de construire un avenir meilleur, plus équitable et durable pour tousPour visionner les échanges sur le Sommet de l'avenir cliquez sur le lien de la web tv : https://webtv.un.org/en , filtered_html
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14 août 2024
Journée internationale de la Jeunesse: Les Nations Unies engagés pour la réalisation du plein potentiel des jeunes au Gabon
Chaque année, le 12 août, la Journée internationale de la jeunesse devient une plateforme mondiale pour célébrer les contributions des jeunes au développement et à l'amélioration des sociétés. En 2024, cette célébration se place sous le thème « Des clics au progrès : les voies numériques des jeunes pour le développement durable ». Au Gabon, cette journée revêt une importance particulière car elle permet de mettre en lumière les nombreuses initiatives qui placent les jeunes au centre des transformations sociales, économiques et environnementales.Les Nations Unies, avec le soutien du Gouvernement gabonais, des partenaires internationaux, de la société civile et du secteur privé, ont entrepris plusieurs projets pour favoriser l'engagement des jeunes. Ces initiatives s'alignent avec les trois axes stratégiques du Plan-cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable du Gabon : (1) la promotion de la gouvernance et des droits humains, (2) l'accélération de la transition vers une économie verte et bleue, et (3) la promotion de l'égalité des chances et de l'inclusion. L’Équipe-pays des Nations Unies au Gabon a donc mené des initiatives conjointes afin de réaliser le plein potentiel des jeunes et leur permettre d’être des acteurs du développement durable. Gouvernance et droits Humains : our une jeunesse active et engagéeL'implication des jeunes dans la gouvernance et la promotion des droits humains est une priorité majeure des Nations Unies au Gabon. La campagne "Reimaginons le Gabon", qui a vu la participation active des jeunes dans le Dialogue National, tenu en avril 2024 au cours de la transition politique et institutionnelle commence le 30 août 2023, a permis de renforcer leur engagement civique. Ce projet a non seulement permis à plus de 1 000 jeunes de participer directement aux consultations, mais il a également servi de plateforme pour l'expression de leurs préoccupations et visions pour l'avenir du pays. L’utilisation de solutions numériques au cours de ce processus a favorisé l’inclusion des jeunes dans les processus décisionnels. Un autre exemple marquant est l’initiative U-Report Gabon, une plateforme numérique qui permet aux jeunes de s'exprimer sur les questions qui les concernent et d'influencer les décideurs. Avec plus de 3 700 U-Reporters actifs, cette initiative incarne l'idée que les jeunes doivent avoir un rôle central dans les décisions qui affectent leur avenir. Transition vers une économie verte et bleue: Les Jeunes au front de l'innovation durableLe Gabon, pays riche par ses forêts et sa biodiversité, se trouve à un tournant crucial dans la transformation de son économie. Les opportunités offertes par l’économie verte et bleue donnent aux jeunes un rôle déterminant dans cette transition, en particulier à travers des initiatives innovantes qui allient technologie et durabilité. La Conférence Locale de la Jeunesse (LCOY), qui a eu lieu du 30 au 31 juillet 2024 et dont le thème cette année était "Urgence climatique : les jeunes en action", est un bon exemple de cet engagement. Plus de 500 jeunes activistes et leaders d'opinion ont discute des enjeux climatiques et des solutions innovantes. L’évènement a été l’occasion de renforcer les capacités des jeunes femmes et hommes à agir en tant qu'acteurs du changement dans leurs communautés. Par ailleurs, l'initiative YouthMobil, qui a formé des jeunes à la programmation informatique et au développement d'applications mobiles, contribue également à la transition écologique. En fournissant aux jeunes les compétences nécessaires pour développer des solutions numériques en faveur du développement durable, ce programme a déjà permis à plus de 150 jeunes de créer des applications mobiles axées sur la gestion des ressources naturelles et l'agriculture durable.L'impact de ces initiatives est palpable : les jeunes formés à YouthMobil ont déjà lancé plus de 30 applications innovantes, dont certaines sont utilisées par des communautés rurales pour optimiser l'utilisation de l'eau et des sols. Ces solutions numériques jouent un rôle crucial dans la protection de l'environnement et la promotion d'une économie verte.Inclusion et égalité des chances : Technologie et autonomisation des JeunesL'inclusion sociale et économique des jeunes est un enjeu central pour garantir l'égalité des chances au Gabon. Les Nations Unies, à travers diverses initiatives, s'efforcent de réduire les inégalités en offrant aux jeunes les outils et les opportunités nécessaires pour s'intégrer pleinement dans la société. L'application Hello Ado en est un parfait exemple. Cette plateforme en ligne interactive fournit aux jeunes des informations essentielles sur la santé sexuelle et reproductive, leur permettant de prendre des décisions éclairées et de bénéficier des services de santé adaptés à leurs besoins. En seulement six mois, plus de 20 000 jeunes ont téléchargé l'application sur leurs téléphones portables ou tablettes, et les retours sont extrêmement positifs, avec une amélioration significative des connaissances en matière de santé parmi les utilisateurs. La clinique mobile de planification familiale, qui a été mis en place à Libreville avec le soutien des Nations Unies, vient compléter cette initiative en rendant les services de santé accessibles aux jeunes dans les zones reculées. Depuis son lancement, la clinique a déjà assisté plus de 5000 jeunes, offrant des consultations et des services de contraception gratuits. Cette initiative est un modèle de réussite en matière de santé communautaire, réduisant les inégalités d'accès aux soins et contribuant à l'autonomisation des jeunes femmes en particulier. L'initiative Fit For Life, qui s'inscrit dans une approche intégrée alliant sport, santé mentale, et éducation, a également eu un impact significatif parmi les jeunes garçons comme parmi les jeunes filles. À Makokou, dans la province de l’Ogooué Ivindo, ce programme a permis à 229 jeunes, dont 55 % de filles, de développer des compétences en leadership et en résilience, tout en promouvant l'égalité des sexes à travers le sport. Les jeunes participants ont rapporté une augmentation de leur confiance en eux et une meilleure gestion du stress, ce qui démontre l'importance du sport comme outil d'inclusion sociale et de développement personnel.Entrepreneuriat et autonomisation : Des perspectives pour les jeunes vivant au GabonLe développement de l'entrepreneuriat chez les jeunes est un levier essentiel pour la réduction du chômage et l'autonomisation économique. Le programme de professionnalisation des organisations des jeunes et des femmes en entreprises sociales et solidaires illustre cette démarche. À Tchibanga, dans la province de la Nyanga, une phase pilote d’élevage de poisson-chat a été mise en place pour encourager les jeunes à se lancer dans la pisciculture. Cette initiative a permis à l'association MUETSE, composée essentiellement de jeunes et de femmes, de générer des revenus tout en contribuant à la sécurité alimentaire de localité et de la région. Les résultats sont prometteurs : en seulement un an, l'association a produit plus de cinq tonnes de poissons, créant ainsi des emplois locaux et stimulant l'économie régionale.Les jeunes migrants gabonais souhaitant revenir au pays ont également bénéficié de l’appui du système à travers un soutien financier allant de 900 000 à 4 000 000 de francs CFA (1 500 à 6 700 USD), pour lancer des activités génératrices de revenus, notamment dans l'agriculture et le commerce. Cette réinsertion socio-économique a été cruciale pour leur stabilité et leur intégration dans la société gabonaise.Le concours d'idéation ODD Challenge, organisé en partenariat avec la société privée Deloitte et l'Agence Universitaire de la Francophonie, s’inscrit également dans cette dynamique. Il a permis aux étudiants des principales universités et grandes écoles supérieures de Libreville de proposer des projets innovants en lien avec les six transitions clés pour accélérer l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD). En intégrant les jeunes dans ces processus créatifs, le Gabon favorise une nouvelle génération de leaders capables de créer de la richesse relever les défis complexes du développement durable. Vers un avenir commun numérique et durableAlors que nous célébrons la Journée Internationale de la Jeunesse, il est essentiel de reconnaître le potentiel des jeunes en tant qu'acteurs du changement. Les initiatives mises en œuvre au Gabon montrent que les jeunes sont non seulement prêts à relever les défis du présent, mais qu'ils sont aussi les architectes d'un avenir plus durable et inclusif. En investissant dans la technologie, en renforçant les capacités des jeunes et en les intégrant pleinement dans les processus de décision, nous construisons ensemble un avenir où chaque jeune vivant au Gabon peut réaliser son plein potentiel. Le chemin vers un Gabon numérique, durable, et inclusif est tracé, et il appartient aux jeunes de le parcourir, avec le soutien indéfectible des Nations Unies et de tous les partenaires engagés dans cette noble cause., filtered_html
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Communiqué de presse
29 octobre 2021
AVIS AUX ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE
Le FNUD soutient des projets qui renforcent la voix de la société civile, promeuvent les droits de l'homme et encouragent la participation de tous les groupes et populations aux processus démocratiques et invite les organisations de la société civile à solliciter du financement.
QUI : Le FNUD subventionne des projets mis en œuvre par des organisations non-onusiennes, et non pas par des individus, des entités gouvernementales ou à but lucratif. Les candidats éligibles doivent être dûment constitués nationalement ou internationalement et avoir un statut légal.
(1) Organisations de la société civile (OSC) et les organisations non gouvernementales engagées dans la promotion de la démocratie
(2) Les institutions constitutionnelles indépendantes
(3) Les entités, organisations et associations mondiales et régionales autres que l’Organisation des Nations Unies
DUREE ET MONTANT : Maximum 24 mois, entre 100 000 USD et 300 000 USD
QUOI : Les projets subventionnés relèvent d'un ou plusieurs des huit domaines suivants :
Égalité des sexes et autonomisation des femmes;
Activisme communautaire;
État de droit et droits de l'homme;
Engagement des jeunes;
Renforcement des capacités de la société civile pour l'interaction avec le gouvernement;
Médias et liberté d'information
Outils favorisant le développement des connaissances;
Processus électoral
COMMENT : Les propositions de projet peuvent être soumises en ligne en anglais ou en français entre le 4 novembre 2021 et le 6 décembre 2021 au site web : www.un.org/democracyfund.
Le bureau de la Coordinatrice Résidente facilitera une session d’information en ligne la semaine du 1 Novembre. Date et heure précise ainsi que le lien de connexion sera partagé dans les meilleurs délais.
Plus d’informations sur le FNUD et l’appel à candidature : https://www.un.org/democracyfund/news/do-you-have-bright-idea-submit-it-undef-november-0
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Communiqué de presse
13 juillet 2021
AVIS AUX MEDIAS : Arrivée de la nouvelle Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Gabon, Cheffe de l’Équipe-pays
Libreville, 13 juillet 2021 – Le Bureau du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Gabon porte à la connaissance des médias que le Secrétaire Général des Nations Unies, Son Excellence Antonio Guterres a nommé le 1er juillet 2021, Mme Savina Ammassari en tant que nouvelle Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Gabon, Chef de l’équipe Pays des Nations Unies, et présente sur le territoire Gabonais depuis le vendredi 2 juillet 2021.
Les fonctions de Coordonnatrice Résidente, en tant qu’autorité déléguée et représentant du Secrétaire Général, sont définies au paragraphe 34 de l’annexe à la résolution 32/197 de l’Assemblée Générale, en date du 20 décembre 1977, relative à la coordination des activités opérationnelles pour le développement menées par le système des Nations Unies au niveau des pays, et au paragraphe 7 de la résolution 72/279 de l’Assemblée Générale, en date du 31 mai 2018, concernant le repositionnement du système des Nations Unies pour le développement dans le contexte de l’examen quadriennal complet des activités opérationnelles de développement du système des Nations Unies.
Conformément à ces dispositions, Mme Ammassari, au nom du système des Nations Unies, assume la responsabilité générale de la coordination des activités opérationnelles pour le développement, menées au Gabon, et joue, dans ce cadre, un rôle de cheffe d’équipe. Mme Ammassari s’acquittera sous la responsabilité du Secrétaire Général des Nations Unies de ces fonctions, qui seront assumées conformément aux priorités établies par les autorités compétentes Gabonaises. Mme Ammassari détient le rang de la plus haute représentante du système des Nations Unies pour le développement au Gabon.
Leader de l'équipe-pays des Nations Unies (UNCT) composée de 11 agences, le rôle de la Coordonnatrice Résidente est de rassembler et fédérer les différentes agences des Nations Unies afin d'améliorer la cohérence et l'efficacité de leur action au service du développement du Gabon et de la population. Elle joue un rôle central dans la coordination des activités opérationnelles des Nations Unies pour le développement afin que l'aide des Nations Unies soit alignée avec les priorités nationales de développement et la demande de renforcement des capacités, en conformité les Objectifs de Développement Durable (ODD) et avec les traités internationaux.
BIOGRAPHIE
Docteur Savina Ammassari de nationalité brésilienne, allemande, et italienne, a près de 30 ans d'expérience professionnelle dans le domaine du développement international, acquise dans plus de 25 pays d'Afrique subsaharienne et d'Asie. Elle a été Représentante Résidente de l'ONUSIDA au Cameroun et, auparavant, conseillère technique principale auprès de gouvernements, de la société civile et de partenaires de développement en Inde, au Myanmar et au Cambodge.
Avant de rejoindre l'ONUSIDA en 2006, Mme Ammassari a travaillé avec l'UNICEF, le PNUD, l'OIM, le programme VNU, l'OIT, la Banque mondiale, des organisations non gouvernementales, le monde universitaire et le secteur privé sur des missions axées sur la santé, l'éducation, les migrations, le genre, la gouvernance, les droits de l'homme, la participation communautaire et la communication.
Mme Ammassari est l'auteur de plusieurs rapports officiels, articles scientifiques et d'un livre sur la migration et le développement. Elle parle couramment l'anglais, le français, l'allemand et l'italien et a des notions de portugais et d'espagnol.
Elle a obtenu son doctorat en Etudes du Développement à l'Université de Sussex (Royaume-Uni) et sa maîtrise en Sciences Politiques à l'Université de Rome "La Sapienza" (Italie).
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Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Dior Blaiseau, coordinatrice et expert en communication au Bureau du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Gabon, dior.blaiseau@un.org - 066 55 17 59
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Communiqué de presse
24 avril 2020
AVIS AUX MEDIAS : Mise à disposition de ressources pour contrer la désinformation liée à la crise Covid-19
Pour contrer ces fausses nouvelles, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), chef de file du secteur Communication et Information, a produit une série de ressources texte et spot audio disponible via le lien :
https://fr.unesco.org/covid19/communicationinformationresponse/audioresources
Pour ce faire, à l’instar des médias du reste du monde, les médias du Gabon sont invités à exploiter et/ou à diffuser sur leurs antennes, supports et sites web.
Les médias qui s’associent à cette campagne sont autorisés à ajouter leur nom à la signature de ces spots diffusés sur leurs antennes ou sur les affiches conçues avec les messages de cette plateforme comme partenaire de l’UNESCO dans cette lutte contre la désinformation.
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Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Dior Blaiseau, dior.blaiseau@one.un.org - 066 55 17 59 Frank Mays Assoumou, fm.assoumou@unesco.org - 074 29 21 49 , filtered_html
Dior Blaiseau, dior.blaiseau@one.un.org - 066 55 17 59 Frank Mays Assoumou, fm.assoumou@unesco.org - 074 29 21 49 , filtered_html
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Communiqué de presse
30 septembre 2019
Sequa : Un nouveau projet de sécurité et de qualité alimentaire lancé à Libreville
Le 24 mai 2019 à Libreville, s’est tenu le lancement officiel du le Programme '' Renforcer la sécurité et la qualité alimentaire pour améliorer les moyens de substances au Gabon" (Sequa- Gabon) par la Ministre de l'Industrie, Carmen Ndaot, accompagnée de son collègue de l'Agriculture, Biendi Maganga Moussavou, de l'ambassadeur du Japon au Gabon, Masaaki Sato, et du Coordonnateur résident des Nations unies au Gabon, Stephen Jackson.
Trois revendications logiquement liées ensemble sont à la base du nouveau projet lancé :
1. La diversification économique est le défi central de l'avenir du Gabon.
2. L'agriculture et l'industrie alimentaire doivent jouer un rôle central dans cet avenir.
3. Améliorer l'assurance de la qualité et de la sécurité sanitaire des produits gabonais constitue un catalyseur indispensable, en donnant la certification essentielle pour des aliments destinés aux marchés nationaux et internationaux.
Ayant pour objectif de renforcer la sécurité et la qualité alimentaire, le projet SEQUA est financé à plus de 244 millions de francs CFA par la coopération japonaise à travers l’ambassade du Japon à Libreville. Il vise notamment à fournir une assistance technique à certaines composantes clés de l’infrastructure qualité pour améliorer la qualité et la sécurité alimentaire au Gabon. Il sera exécuté par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) sur une période de 12 mois. "Sequa" portera une attention particulière aux femmes entrepreneurs dans le domaine agricole et de transformation alimentaire, pour capitaliser leur savoir-faire et les aider à développer leurs entreprises.
Le projet Sequa fait suite au Programme infrastructure qualité de l’Afrique centrale (Piqac), ayant déjà permis de réaliser d'excellentes avancées en matière d’amélioration des industries agroalimentaires, notamment en mettant le laboratoire d'État de la DGCC aux normes strictes de l'ISO 17025 de l'Organisation internationale de normalisation. Ce nouvel appui du Japon permettra à l'industrie alimentaire gabonaise de continuer à accroître la qualité et la quantité de ses produits, favorisant ainsi la diversification et la croissance pour lesquelles l’ONU et le Gabon sont engagés.
Rappelant l’agriculture et l'industrie alimentaire doivent jouer un rôle central dans la diversification économique du Gabon, le Coordonnateur du système des Nations Unies au Gabon, M. Stephen Jackson, a assuré que cette initiative va « Constituer un catalyseur pour améliorer l'assurance de la qualité et de la sécurité sanitaire des produits gabonais en octroyant les certifications essentielles pour des aliments destinés aux marchés nationaux et internationaux ».
Se félicitant, pour sa part, de ce projet mis en œuvre conjointement par les gouvernements du Gabon, du Japon et l’Onudi, l’ambassadeur du Japon, M. Masaaki Sato, a souligné la nécessité d’accompagner le Gabon dans sa marche vers le développement. Pour les deux membres du gouvernement gabonais présents à ce lancement, M. Biendi Maganga Moussavou de l’Agriculture et Mme Carmen Ndaot de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat national, cette initiative serait un tremplin pour valoriser le savoir-faire local en matière de transformation agricole.
Le projet sera mis œuvre en collaboration avec le ministère du Commerce, celui de l’Industrie et l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor).
À l’issue de la cérémonie officielle de lancement, les participants ont visité les stands afin d’apprécier les performances réalisées par les femmes dans le domaine de la transformation et de la conservation des produits locaux.
Pour plus d'informations sur le projet: SEQUA Gabon
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Communiqué de presse
22 août 2019
Perspectives de partenariat entre l’Ambassade de Chine et la FAO au Gabon en faveur du développement de l’agriculture
Le Bureau sous régional de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique centrale et l’Ambassade de Chine au Gabon ont convenu d’établir des synergies en vue du renforcement de la coopération Sud-Sud en matière agricole au Gabon, en intégrant l’expérience, les appuis techniques et financiers mis à la disposition de la FAO par la Chine en soutien au développement de l’agriculture en Afrique centrale et au Gabon en particulier.
Partenaire et acteur important du collège des 189 pays membres de la FAO, la Chine dispose d’une expérience en matière de soutien des programmes et projets d’agriculture au Gabon et projette de financer plusieurs projets agricoles en Afrique.
A la faveur de la première rencontre entre l’ambassadeur de Chine au Gabon, HU Changchun, et le Coordonnateur sous régional de la FAO pour l’Afrique centrale et Représentant de la FAO au Gabon, Hélder Muteia, plusieurs points relatifs au développement du secteur agricole et à la création de synergies avec le gouvernement ont été abordés.
Au Gabon, la Chine finance un projet de trois centres de formation professionnelle dans trois villes (Libreville, Franceville et Port gentil) dont le démarrage des activités est imminent.
Dans le cadre de cette initiative, la FAO est disposée à fournir son appui technique dans la conception des curricula et modules de formation agricoles en faveur des jeunes.
Elle se positionne ainsi en fonction de son expertise, dans le but d’aider à la construction du capital humain national capable de développer la production agricole et l’optimisation des chaînes de valeurs.
A noter qu’en dépit du développement prodigieux de son économie, l’agriculture représente toujours un secteur important de l’économie chinoise et le gouvernement central est engagé dans la mise en œuvre d’un programme agricole national visant à sortir de la pauvreté plus de dix millions de chinois d’ici à l’année 2020, le modèle de planification chinois en l’occurrence pourrait servir de référence à plusieurs pays d’Afrique centrale dont le Gabon
La rencontre s’est achevée sur des perspectives de partenariats fructueux entre les deux institutions, notamment sur la formation des jeunes dans le domaine agricole.
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