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02 septembre 2022
Le Gabon en passe de devenir un modèle dans la lutte contre le changement climatique
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19 mai 2022
Journée Internationale des Droits de la Femme 2022 : La coopérative agricole estudiantine de l’ENEF au centre des intérêts de l’ONU Gabon
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Communiqué de presse
29 octobre 2021
AVIS AUX ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE
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Les objectifs de développement durable au Gabon
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Gabon:
Histoire
19 octobre 2021
L’agriculture : un sésame pour la jeunesse gabonaise
La Coordonnatrice du Système des Nations Unies Savina Ammassari s’est rendue, le 07 octobre dernier, sur le site du centre de formation agricole du village graine de Bolokoboué accompagné du Coordinateur Sous- Régional pour l’Afrique Centrale de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et du Représentant Pays du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). La cérémonie avait pour objectif de distribuer des attestations de formation à 70 jeunes -dont 65% sont des femmes- formés dans le cadre de l’incubateur agricole soutenu par le PNUD et la FAO pour devenir des futurs agroentrepreneurs.
C’est dans le cadre d’une « extension du Programme Famille Verte » que la FAO et le PNUD ont conduit ce projet d’incubateur agricole sur le site du centre de formation du village graine Bolokoboué. Ils ont constaté avec satisfaction que ce projet a eu, en peu de temps, un impact majeur sur des jeunes défavorisés, leurs familles et leurs communautés. Il a pu fournir une formation, des compétences et une activité génératrice de revenu à des jeunes ayant déjà des familles pour la plupart. Il a également permis à des familles de réduire leur dépendance vis-à-vis des marchés locaux impactés par la fermeture des frontières en période de pandémie.
Un couple de jeunes va particulièrement s’illustrer comme un modèle de réussite dans ce projet. C’est l’histoire de Frédéric et de Melissa, deux jeunes de 17 et 21 ans déscolarisés et au chômage, parents d’un enfant, dont l’avenir était plutôt incertain avant leur rencontre avec Hervé OMVA fondateur de IDRC Africa, une ONG qui a pour objectif de valoriser l’acquis à travers le développement durable, l’éducation et la santé. Hervé va proposer à Frédéric de rejoindre son centre de formation et d’y travailler afin d’être formé en élevage et maraichage moyennant une rémunération le temps de sa formation. A ce moment-là, le centre de formation du village graine de Bolokoboué fait face aux contraintes liées à la pandémie de COVID-19 et les mesures gouvernementales mises en place pour freiner la propagation du virus. C’est ainsi qu’avec l’aide des semences distribués par la FAO, Hervé parvient à inscrire dans son centre 585 jeunes entre 17 et 34 ans, issus des quartiers les plus défavorisés de Libreville. Il leur propose alors de payer la modique somme de 10 000 FCFA (soit 17 USD) pour bénéficier de 3 mois de formation. Le site de formation étant très éloigné de la ville, il va leur permettre de le rejoindre en négociant un forfait avec une compagnie de transport publique.
Fréderic, qui touchait son premier salaire parvint petit à petit à subvenir aux besoins de sa petite famille et va même encourager sa petite amie Melissa, 17 ans, à s’inscrire au programme d’incubation porté par la FAO et le PNUD. Elle va d’ailleurs faire partie des 70 jeunes qui ont reçu leurs attestations de formation des mains du Coordonnateur Sous-Régional pour l'Afrique Centrale de la FAO. Gagnant à eux deux environ 200 000 FCFA au total (environ 354 USD) par mois, Frédéric et Melissa se sont entièrement consacrés à l’agriculture et arrivent aujourd’hui à vivre décemment et à nourrir leur enfant de 7 mois. Actuellement ils sont encadrés par l’incubateur agricole pour mettre sur pied leur projet dans la production de légumes et plus particulièrement la laitue, le céleri et le persil. Ils ont également pu bénéficier de l’ouverture d’un compte dans une agence de microfinance et sont actuellement bancarisés.
A ce jour, le Centre de Formation du Village Graine de Bolokoboué produit environ 1,2 tonnes d’aubergines vertes. Grâce à ces récoltes de tomates, laitues, piments, herbes, le centre engendre un revenu de 2 000 000 par mois (environ 3500 USD) qui lui permet de subvenir à ses charges quotidiennes, de sortir les jeunes de l’oisiveté et de les mettre sur la voie de l’autonomisation pour atteindre l’objectif « FAIM ZERO » à l’horizon 2030. La Coordonnatrice du Système des Nations Unies impressionnée par le potentiel de ces jeunes gabonais a d’ailleurs déclaré lors de sa visite : « Cette initiative est magnifique car au-delà de trouver des sources de revenus elle permet également à ces jeunes de nourrir sainement leurs familles et de se mobiliser pour atteindre l’objectif de consommer Made in Gabon. » Selon Hervé le projet suscite énormément de vocations chez les jeunes qui sont de plus en plus demandeurs d’accéder à ces formations. Le site prévoit d’ailleurs, d’accueillir dans les prochains mois une formation destinée à la pisciculture qui sera dispensé à 20 jeunes par la FAO.
Rappelons que le pays dépend encore beaucoup des exportations et tente actuellement de réduire sa dépendance au pétrole à travers le Plan d’Accélération de la Transformation (PAT) porté par le Gouvernement. Le Système des Nations Unies accompagne d’ailleurs le Gouvernement dans cette diversification économique à travers le programme conjoint du Cadre National de Financement Intégré (INFF) vert et rose qui a pour objectif de financer une transition rapide et durable d’une économie brune à une économie verte avec une dimension rose.
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Histoire
19 mai 2022
Journée Internationale des Droits de la Femme 2022 : La coopérative agricole estudiantine de l’ENEF au centre des intérêts de l’ONU Gabon
Une délégation du Système des Nations Unies, conduite par la Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies Dr. Savina Ammassari, s’est rendue le 9 mars 2022 aux côtés des jeunes filles de la coopérative agricole estudiantine de l’École Nationale des Eaux et Forêts (ENEF) pour célébrer la Journée Internationale des Droits de la Femme 2022.
C’est avec l’ambition d’atteindre les Objectifs de Développement Durable que les étudiants de l’École Nationale des Eaux et Forêts (ENEF), sous la supervision de la Direction Générale de l’Établissement, ont créé une coopérative agricole dont la mission est l’autonomisation des jeunes à travers la production et la vente des produits frais en maraîchage, vivrier, mais également, de contribuer à l’atténuation de l’impact climatique à travers la pratique d’une agriculture durable.
Composée d’une centaine de jeunes étudiantes, la CAELNA (Coopérative Agricole Estudiantine de Libreville Nord d’Akanda) s’aligne donc parfaitement au thème de la Journée Internationale des Droits de la Femme de cette année : « l’égalité aujourd’hui pour un avenir durable ». Thème qui invite à reconnaître et à célébrer la contribution des femmes et des filles du monde entier qui sont à l'origine du changement, en faveur d'un avenir plus durable et plus résilient au changement climatique pour tous.
« Notre présence au sein de votre école ce jour illustre les nombreuses fois par lesquelles, l'Organisation des Nations unies à travers ses actions se tient aux côtés des femmes et des filles gabonaises afin d’améliorer leur contribution au développement de leur société » a déclaré Dr Savina Ammassari, Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies accompagnée des Chefs d’agences de l’Équipe-pays Gabon entre autres : FAO, UNPFA, UNICEF, OMS et UNESCO. Et d’ajouter : « Bâtir un avenir durable commence par la mise en œuvre des initiatives comme la vôtre. A travers votre coopérative agricole estudiantine, vous constituez une force et vous jouez un rôle pour l’atteinte des objectifs de nos gouvernements en matière de préservation de l’environnement et de lutte contre le changement climatique. »
Onfia Niehle, étudiante en 2ème année DUT et porte-parole de la coopérative agricole a rassuré leur détermination à œuvrer pour l’autonomisation des jeunes et à démontrer le rôle de la jeune fille dans la promotion d’une agriculture durable, innovante et résiliente aux changements climatiques. Cette rencontre a aussi été l’occasion pour la cheffe de l’Équipe-pays Gabon de partager quelques exemples de réalisations accomplis grâce à la coopération entre l’ONU Gabon et le Gouvernement du Gabon. Elle a d’ailleurs félicité les autorités Gabonaises pour leur engagement à déployer une politique prioritaire pour l’amélioration et la transformation profonde de la condition de la Femme gabonaise sur tous les plans, juridique, politique, économique et social. Le Directeur Général de l’ENEF s’est réjoui de cette visite qui marque le début d’une collaboration entre son école et les Nations unies et en a profité pour montrer l’alignement de son établissement à la stratégie Gabon –Égalité avec « 60% du directoire composé de femmes vigoureuses et battantes » a-t-il fait remarquer.
Un échange ouvert entre l’ONU, les étudiants et le corps enseignant a permis de mieux comprendre le mandat des différents fonds, programmes et agences présentes qui composent l’ONU et de voir comment travailler ensemble pour un avenir durable. Par la suite, plusieurs activités ont rythmé cette journée, notamment la visite des sites agricoles où la délégation des Nations Unies a pu apprécier les efforts fournis par la coopérative, et a été invitée à pratiquer des activités agricoles telles que le repiquage, le semi-direct et indirect, ouvrant ainsi la nouvelle saison agricole de cette année.
Un don composé de matériels agricoles a été remis à la coopérative agricole comblant ainsi leur besoin urgent de matériels et la délégation Onusienne a clôturé cette journée par la visite d’un stand d’exposition présentant quelques productions de la coopérative agricole dont les bio-pesticides, des pots de confitures et de jus de bissap aux différentes saveurs.
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Histoire
02 septembre 2022
Le Gabon en passe de devenir un modèle dans la lutte contre le changement climatique
Lorsque j'ai été nommée au poste de Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Gabon il y a un an, j'aurais pu sauter au plafond de joie. C'était pour moi le poste rêvé : travailler dans un pays connu comme étant le "dernier jardin d'Eden" en raison de sa longue histoire dans le domaine de la conservation environnementale et de son engagement politique de longue date pour un environnement naturel intégralement préservé. Aujourd'hui, le Gabon montre l'exemple au reste du monde en devenant une puissance écologique et son fort engagement en faveur de la protection de l’environnement doit être soutenu au niveau international.
Malgré les avancées réalisées par le pays au cours des dernières décennies en matière de renforcement de ses mesures de protection de l'environnement et de réduction de ses émissions de carbone, les prévisions climatiques mondiales restent désastreuses. Le niveau de l’eau des rivières et des lacs a atteint des seuils historiques partout dans le monde. L'Europe, l'Amérique du Nord, l'Asie et le Moyen-Orient ont connu cet été des vagues de chaleur sans précédent et des incendies de forêt longs et dévastateurs. Les glaciers fondent à un rythme jamais constaté auparavant et la déforestation se poursuit partout sur le globe. Le continent africain continue à être le plus fortement touché par les effets du changement climatique alors que ses habitants n'ont contribué à cette situation que dans une très faible mesure.
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a averti les dirigeants du monde entier que si aucune mesure immédiate n'était prise pour réduire les émissions de carbone, le monde risquerait de "se diriger, comme un somnambule, vers une catastrophe climatique".
Pourtant, en dépit de cette crise environnementale, certains pays, dont le Gabon, nous donnent des raisons d’espérer grâce au leadership dont ils font preuve sur la question de la lutte contre le changement climatique.
Les efforts consentis par le Gabon pour préserver son environnement et son riche capital naturel sont un exemple pour nous tous puisque que ce pays est l'un des rares au monde à absorber plus de carbone qu'il n'en émet.
Il n'est donc pas surprenant que Libreville, la capitale du Gabon, ait été choisie pour accueillir l'édition 2022 de la Semaine africaine du climat, qui se déroule cette semaine, du 29 août au 2 septembre. L'événement réunit plus de 1.300 experts de l'environnement et du climat, ainsi que des dirigeants nationaux et internationaux de haut niveau, des représentants de la société civile, des organisations multilatérales et des acteurs du monde universitaire. Il est coorganisé par le Gouvernement gabonais et les Nations Unies sous la houlette de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), du PNUD, du PNUE, du Groupe de la Banque mondiale et d'autres partenaires.
Cette semaine, alors que des débats de haut niveau se déroulent ici, à Libreville, j’ai décidé de faire le point sur les résultats significatifs que nous, équipe des Nations Unies au Gabon, avons obtenus en matière de renforcement de l’action climatique dans le cadre de notre collaboration avec le gouvernement et d'autres partenaires sur le terrain.
Les initiatives climatiques que nous avons menées au Gabon s'appuient sur le travail exemplaire qu’a déjà réalisé le pays pour réduire son empreinte carbone et respecter l'objectif de 1,5 degré de réchauffement fixé par l'Accord de Paris.
L’une des composantes principales de ce travail, qui constitue également un de nos principaux objectifs stratégiques tels que définis dans le Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable au Gabon couvrant la période 2023 à 2027, conformément aux priorités du pays, est la réalisation d’une transition qui fait passer le Gabon d'une économie brune principalement basée sur l'extraction du pétrole à une économie verte. Le but de cette transition est d'accélérer la diversification de l'économie gabonaise tout en promouvant l’utilisation durable des ressources naturelles du pays et en créant plus d’emplois verts, en particulier pour les femmes et les jeunes, qui constituent les catégories de la population les plus touchées par le chômage.
Une part essentielle de ma mission en tant que Coordonnatrice résidente au Gabon consiste à mettre autour de la table les différentes entités onusiennes opérant dans le pays et à veiller à ce que nous travaillions de manière efficace et coordonnée à la réalisation d’objectifs climatiques communs. Ensemble, nous déployons d'importants efforts de plaidoyer pour aider le pays à attirer des financements destinés à accélérer la transition écologique qu’il a engagée et la diversification de son économie.
Nous avons déjà mis en œuvre un certain nombre de programmes onusiens conjoints, comme par exemple le Cadre de financement national intégré qui permet de mieux aligner les investissements sur les priorités de développement nationales, en accord avec les objectifs de développement durable (ODD). Cette initiative, menée par le PNUD, la CEA et le PNUE, avec un budget d'un million de dollars, a permis de cartographier les différents secteurs vers lesquels sont orientés les flux financiers au Gabon. Elle révèle qu'en 2020, seuls 4,5 % de l’ensemble des investissements réalisés dans le pays étaient destinés à renforcer les activités promouvant le développement d’une économie verte. Elle a en outre permis d'identifier les obstacles qui freinent le financement du développement, de réorienter les investissements vers des initiatives de développement durable et de mettre en place des sources plus innovantes de financements verts.
Au Gabon, nous veillons à ce que l'ensemble de la population - en particulier les jeunes et les femmes - participe à la gestion durable des ressources naturelles du pays et bénéficie des fruits d'une transition maîtrisée vers une économie verte durable et résiliente.
L'un de nos programmes pilotes financé par le Fonds des Nations Unies pour le développement durable au Gabon visait à faire participer de jeunes chômeurs vivant en milieu urbain et touchés par la crise de la COVID-19 à la production agricole du pays. Dans le cadre de ce projet, 300 jeunes, dont deux tiers de femmes, ont bénéficié d’une formation technique et d’un soutien financier dans les filières agricoles écologiques. Ces jeunes ont également appris à cultiver leurs propres produits, ce qui leur a permis d’avoir de quoi nourrir leurs familles pendant les périodes de confinement. Lorsque leurs semis ont poussé et qu’ils ont pu récolter suffisamment de denrées, ils ont pu commercialiser leurs produits sur les marchés locaux, y compris dans des supermarchés. Ce projet, qui a vu le jour en 2021, a connu un tel succès qu'il est déjà mis en œuvre dans trois autres provinces gabonaises.
L'initiative "Youth Connect" est un autre exemple notable du travail collectif que les entités onusiennes au Gabon mènent pour développer des partenariats au niveau local et intensifier l'action climatique. Menée en collaboration avec le Fonds national d'investissements et les incubateurs locaux, l'initiative "Youth Connect" permet d’apporter des financements pour soutenir les petites et moyennes entreprises actives dans le secteur des opérations de transformation du bois de 2ème et 3ème niveaux, et contribue ainsi à développer un secteur du bois durable et diversifié dans tout le pays.
Grâce à ces efforts, nous travaillons en étroite collaboration avec les communautés locales et la société civile pour promouvoir une série d'initiatives locales qui aident à régénérer l'environnement et à placer les besoins des communautés locales au centre des objectifs.
Alors que la Semaine africaine du climat se poursuit à Libreville, le Gabon se trouve à un tournant important de sa marche vers la construction d’un modèle de développement durable qui allie croissance économique, protection de l'environnement et atténuation des effets du changement climatique.
Les discussions de haut niveau qui se tiennent dans le cadre de cette Semaine africaine du climat nous offrent une occasion unique pour continuer à soutenir le Gabon dans cette voie, plaider pour une justice climatique, mobiliser davantage de soutien de la part de la communauté internationale, développer des partenariats et échanger de nouvelles idées sur les moyens à mettre en œuvre pour intensifier l'action climatique sur le continent et parvenir à honorer les engagements pris dans le cadre du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
Avec notre large coalition de partenaires, je sais que nous, équipe des Nations Unies au Gabon, pouvons bâtir davantage encore à partir de nos réussites actuelles, élever nos ambitions communes en matière d’action climatique et servir de modèle pour inspirer d’autres succès à travers le monde en matière de transition écologique durable.
Écrit à l’origine en anglais par Savina Ammassari, Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Gabon, avec l’appui éditorial du Bureau des Nations Unies pour la coordination des activités de développement (BCAD). Traduit en français par le BCAD.
Pour en savoir plus sur l'action menée par l'ONU au Gabon, consultez le site Gabon.UN.org.
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Histoire
30 décembre 2020
75 ans des Nations Unies : une double célébration pour le Gabon
Les États Membres ont célébré le 75ème anniversaire de l’Organisation des Nations Unies lors d'une réunion de haut niveau qui s'est tenue le 21 septembre 2020 à New York. Pour le Gabon, cette année 2020 représente l’année de son accession à l’indépendance et à son entrée dans le Système des Nations Unies. Dans un contexte marqué par la pandémie mondiale de la COVID-19, les équipes pays des Nations Unies au Gabon ont dû s’adapter pour célébrer ces anniversaires tout en respectant les différentes mesures barrières mise en place par les pays et en suivant les recommandations du siège.
UN PEU D’HISTOIRE
L’Organisation des Nations Unies (ONU) a été fondée au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale pour « préserver les générations futures du fléau de la guerre ». La Charte des Nations Unies est son document fondateur, elle a ratifié à San Francisco le 24 octobre 1945 par les représentants de 50 états. Aujourd’hui les Nations Unies comptent 193 états. Les objectifs premiers de l'organisation sont le maintien de la paix et la sécurité internationale. Pour les accomplir, elle promeut la protection des droits de l'homme, la fourniture de l'aide humanitaire, le développement durable et la garantie du droit international.
L’année 1960 marque un tournant pour le Gabon et pour la majorité de ses pairs africains qui vont accéder à l’indépendance. En effet, le Gabon fait partie des 14 États Francophones qui intègrent l’Organisation des Nations Unies en 1960. Cette année-là, l’ONU qui ne compte encore que 99 membres, a accueilli avec espoirs les nouveaux membres africains. Alors que le Gabon fête en 2020 son 60ème anniversaire d’indépendance, c’est une double réjouissance tenant compte de ses 60 ans d’appartenance à l’ONU.
L’INITIATIVE #ONU75
Lors de la Journée des Nations Unies en 2019, le Secrétaire Général, Antonio Guterres, a annoncé que le 75ème anniversaire de l’Organisation serait célébré par un vaste débat inclusif à l’échelle planétaire sur le rôle de la coopération mondiale dans la construction de l’avenir que nous voulons. Lancée en ces termes, « Cette Journée des Nations Unies marque aussi le début de nos activités de commémoration du soixante-quinzième anniversaire de l’Organisation des Nations Unies. En 2020, nous allons lancer la plus grande discussion mondiale jamais organisée sur le rôle de la coopération internationale dans la construction de l’avenir que nous voulons », la campagne vise à susciter le dialogue et l’action.
ONU75 ET AU-DELA
A partir de Janvier 2020, l’ensemble des 193 états se sont mobilisés autour de la campagne ONU75, placée sous le thème « UN75 et au-delà, façonnons notre avenir ensemble ». Des informations relatives à la campagne ONU75 ont été publiées et partagées, en neuf langues, par des dirigeantes et dirigeants politiques, des organisations de jeunes, des organisations non gouvernementales, des groupes de réflexion et bien d’autres, sur toute la planète. Les publications #ONU75 sur les médias sociaux ont déjà touché des millions de personnes en tout point du globe. Un sondage à l’échelle mondiale, destiné à recueillir toutes les voix a été diffusé par les équipes pays des Nations Unies. Des dialogues avec les organisations politiques, publiques, privées, la société civile, les organisations de jeunes, des groupes de réflexion et bien d’autres ont été organisés sur toute la planète.
DIALOGUES AVEC LA JEUNESSE GABONAISE
Ainsi le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Gabon, le Dr Stephen Jackson, a souligné la nécessité de la tenue des dialogues notamment avec les jeunes au sujet du multilatéralisme et le rôle des Nations Unies via l’application ZOOM. Ainsi, ce sont 7 dialogues qui ont été tenus avec plus de 70 jeunes issus de milieu différents mais aussi de l’intérieur du pays. Ces dialogues avaient pour base un sondage en ligne standard élaboré par le siège des Nations Unies, que tous les participants ont rempli (en amont) et par la suite la réponse à une série de quatre questions qui portaient sur l’avenir des Nations Unies, du Monde, du Gabon et les priorités en termes de coopération multilatérale. Si les réponses se différenciaient en fonction des groupes interrogés, une tendance optimiste quant à l’avenir du monde a été relevé ainsi que la nécessité de trouver des solutions locales à des problèmes locaux. Outre la défiance observée envers les Nations Unies, il n’en reste pas moins que la jeunesse gabonaise comprend l’importance de l’action de l’Organisation qu’ils jugent imparfaite mais dont ils estiment qu’elle peut s’améliorer.
LA CAMPAGNE ONU75 AU GABON
Si les dialogues virtuels se sont déroulés de juin à août 2020 avec des actions de communication promotionnelles, les temps forts de la campagne de communication ONU 75 ont eu lieu au mois d’octobre. Grâce à un partenariat signé entre le chaîne d’information publique Gabon 24 et le Système des Nations Unies Gabon, des capsules vidéo ont été produites et diffusées au mois d’octobre (voir lien au bas de l’article). Une vidéo reportage intitulée "Nations Unies Gabon, 60 ans d’appui mutuel" suivie d’un plateau spécial décryptage « L’ONU 75 ans après : les grands défis de l’heure » ont été diffusé sur Gabon 24 et sont disponibles sur la chaîne youtube des Nations Unies au Gabon (voir lien en bas de l’article).
Parallèlement, un cocktail vernissage a été organisé à la Résidence du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies le 23 octobre 2020 pour célébrer officiellement le 75ème anniversaire en présence des Présidents d’Institutions, de quelques membres du gouvernement, du corps diplomatique, des partenaires sociaux économiques et quelques représentant de la société civile. Cet évènement a permis de retracer, grâce aux archives photos issues de la médiathèque des Nations Unies, les moments historiques de la présence du Gabon aux côtés des Nations Unies tels que la représentation au Conseil de Sécurité, la Présidence de l’Assemblée Générale et bien d’autres.
Cette cérémonie s’est tenue en extérieur et a respecté toutes les mesures barrières imposées.
Capsule 1 : Qu'est-ce-que l'ONU ?
Capsule 2 : Comment s'organise l'ONU ?
Capsule 3 : Comment s'organise le financement de l'ONU?
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Histoire
30 juin 2020
Mairie de Libreville et UNICEF Gabon : une coopération réorientée pour la réponse à la pandémie COVID-19
Le 19 Décembre 2019, la Mairie de Libreville et l’UNICEF signaient un partenariat dans le cadre de l’initiative « Ville amie des Enfants » dont l’objectif est de créer un environnement dans lequel les enfants sont protégés contre la Violence, les Abus, la Discrimination, l’Exploitation, ont un bon départ dans la vie et grandissent en bonne santé et ont accès aux Services Sociaux Essentiels (voir l’article ici). Lundi 15 juin 2020, les deux institutions ont procédé au lancement officiel de ce partenariat à l’Hôtel de ville de Libreville en présence du Maire et du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies. L’épidémie de la COVID-19 a accentué la nécessité de matérialiser rapidement cette initiative en l’adaptant au contexte actuel.
Ainsi la Mairie de Libreville et l’UNICEF ont réorienté leur coopération pour contribuer à la riposte nationale contre la COVID-19. « Cette reprogrammation voulue par les deux institutions, répond ainsi au premier principe de l’action humanitaire : l’humanisme qui oblige toutes les parties prenantes à alléger les souffrances humaines où qu’elles soient. L’objectif de l’action humanitaire est de protéger la vie et la santé et de garantir le respect des êtres humains » a expliqué le Représentant par intérim de l’UNICEF, Monsieur Donation Tameko.
Les actions inscrites par l’UNICEF dans cette reprogrammation portent sur l’idée que la ville doit être un centre pour accroître la résilience des enfants et promouvoir un environnement de vie sain avec un accès accru à des espaces adaptés. Elles se traduisent par un programme multidimensionnel qui couvre les Équipements de Protection Personnelle (PPE), la Communication de Risques et l’Engagement Communautaire (RCCE), l’Eau, l’Hygiène, l’assainissement et la désinfection ainsi que le renforcement des capacités du centre social de la mairie de Libreville en vue de confectionner des masques qui seront distribués gratuitement aux personnes vivant un handicap et des ménages vulnérables de la Commune de Libreville.
Ce programme mis en place par l’UNICEF en coopération avec la Mairie de Libreville rappelle l’importance de l’Objectif de Développement Durable numéro 11 « rendre les villes et les établissements humains sûrs, résilients et durables. » Selon le Coordonnateur Résident du Système des Nations unies, le Dr Stephen Jackson : « les villes jouent un rôle important dans l’avenir de la planète et cette importance est d’autant plus forte que la pandémie de la COVID-19 a des effets néfastes poussant les villes à se mettre au service des populations. Ce partenariat signé en la Ville de Libreville et l’UNICEF en est la parfait exemple ».
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Histoire
08 mai 2020
La réponse du système des Nations unies au Gabon face à la pandemie du Covid-19
Face à la vulnérabilité des pays pour faire face à la crise de la pandémie du COVID-19, le Système des Nations Unies (SNU) a développé un cadre global qui vise à rendre opérationnel le rapport du Secrétaire Général sur l’impact socio-économique de cette crise. Au Gabon, le SNU déploie des efforts importants, non seulement pour appuyer le gouvernement dans cette bataille, mais aussi pour assurer la mise en œuvre de ses activités et programmes en cours d’exécution, en mettant l’accent sur la réaffectation des fonds en faveur des urgences liés à la Covid-19. A cet effet, l’action commune s’articule autour de piliers essentiels qui constituent l’ossature de la riposte COVID-19 des Nations Unies pour lutter contre les effets néfastes de cette crise et limiter la propagation du virus.
SANTE D’ABORD : APPUI LOGISTIQUE, TECHNIQUE ET FINANCIER CONSIDERABLE
La santé représente la priorité dans la stratégie de riposte COVID-19 des agences du Système des Nations Unies. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en assure le lead. Le Bureau pays de l’OMS a notamment apporté pour renforcer les capacités de préparation et de réponse au COVID-19 dans les domaines de la communication de risque et d’engagement communautaire ; la prévention et le contrôle des infections/WASH ; la surveillance épidémiologique ; le laboratoire et investigations ; la prise en charge et la logistique. Une équipe d’intervention rapide de l’OMS a intégré le Comité de pilotage du plan de veille et de lutte contre la pandémie à coronavirus au Gabon (COPIL).
Dès le début de l’épidémie, l’OMS a effectué un premier appui logistique au Gabon par la mise à disposition de 1 000 kits de dépistage, 1500 kits d’équipement individuelle, 250 Kits d’extractions virales, deux véhicules pour le transport d’échantillons de prélèvements, 13 téléphones portables, 40 Box internet et 6 tablettes dotées du système Go.Data, une application de collecte et de gestion des cas et cas contacts de la maladie à virus Ébola, expérimentée pour la première fois au Gabon dans le cadre de la riposte contre la COVID-19. Le 22 avril dernier, le premier « vol de solidarité » des Nations Unies affrété par l’OMS a permis de doter le COPIL de 40 000 masques chirurgicaux ; 900 masques de protection ; 500 masques FFP2 ; 10 000 gants, 200 lunettes et 1200 combinaisons.
Le Fond des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF), apporte une contribution substantielle à l’effort conjoint déployé dans le pilier santé à travers un appui au Gouvernement pour l’achat d’Équipement de Protection Personnelle (PPE), l’analyse et l’évaluation des besoins des Centres de santé pour assurer que les membres du personnel médical sont équipés pour la continuité des services de santé maternelle, néo-natale, infantile et des adolescents. Cela couvre aussi l’appui pour la Communication des Risques et l’Engagement Communautaire (RCCE) et la promotion des Pratiques Familiales Essentielles (PFEs) en partenariat avec la société civile.
La mobilisation de ressources externes de, 350 000 dollars US soit environ 210 000 000 de FCFA par le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) en réponse à la pandémie du Coronavirus au Gabon, a permis en collaboration avec l’OMS, de passer une commande de 5000 kits de dépistage et 16 ventilateurs pour les patients atteints du Covid-19 afin de répondre aux besoins exprimés par le gouvernement gabonais.
Le Fond des Nations Unies pour la Population (UNFPA) s’est, quant à lui, engagé dans la protection des femmes et sur toutes les questions liées à la santé reproductive. Il a également mis à disposition des équipements de protection contre la COVID-19 (gants, masques, bavettes, lunette, protection individuelle etc..) et doté les maternités de dispositifs d’hygiène des mains (eau, savon, solution hydro alcoolique).
PROTEGER LES PERSONNES VULNERABLES
Les populations gabonaises, comme celles d’autres pays du monde entier, sont exposées aux effets néfastes de la crise sanitaire actuelle et notamment les plus vulnérables d’entre elles. Pour faire face à ce défi humain, cinq agences de l’ONU au Gabon interviennent sur des problématiques telles que l’éducation, l’eau et l’assainissement, le genre et les violences basées sur le genre, la vulnérabilité et l’exclusion, et les droits de l’homme.
UNESCO : développement des cours en ligne et lutte contre les « infodémies »
Ainsi l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO), assiste le gouvernement dans la mise en place d’une stratégie de déploiement progressif de l’éducation à distance pour les différents niveaux d’enseignement. L’une des priorités consiste à permettre la tenue des examens des classes de troisième et terminale (BEPC et BAC). Pour cela, une plateforme de cours en ligne, crée dans le cadre du programme « Train My Generation : Gabon 5000 », est déjà déployée. Par ailleurs, afin lutter contre la désinformation (infodémie) et contre les violences faites aux femmes, en cette période de pandémie, des formations en ligne ont été organisées respectivement pour les jeunes et les journalistes à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse.
UNICEF : éviter que les enfants soient des victimes cachées du COVID-19
L’UNICEF, a élaboré un plan de riposte COVID-19 émanant du Programme d’Action pour éviter que les enfants ne soient les victimes cachées du COVID-19 et a mobilisé les ressources pour l’accès des enfants aux services de bases tels que l’eau et l’assainissement dans le cadre d’un paquet intégré WASH, la protection des enfants vulnérables et en difficulté sociale, la protection sociale, l’éducation et l’engagement des jeunes
FNUAP : prendre en compte la dimension genre dans le plan de riposte
Le FNUAP, dans le cadre de ses activités liées aux Violences Basées sur le Genre (VGB), veille à la prise en compte de cette dimension dans le plan national de riposte COVID-19, tout en continuant le travail de plaidoyer auprès des autorités et de sensibilisation via les médias locaux.
ONUSIDA : accompagnement psychosocial des personnes vivant avec le VIH/SIDA
La protection des personnes vivant avec le VIH/SIDA est encore plus problématique avec l’apparition de la pandémie COVID-19 au Gabon. Le Programme commun des Nations Unies pour le VIH/SIDA (ONUSIDA) s’est lancé dans une vaste campagne de sensibilisation sur la prévention du COVID 19 et le développement des activités d’accompagnement psychosocial des personnes vivant avec le VIH/SIDA, par la diffusion régulière, via les médias locaux, des réponses à toutes les questions qu’elles se posent sur les risques spécifiques en matière de santé auxquels le COVID-19 les expose au regard de leur vulnérabilité.
RELANCE ECONOMIQUE : LE PNUD ET LA FAO EN PREMIERE LIGNE
Le PNUD est un allié de poids dans la lutte contre cette pandémie. Il se positionne comme véritable « chercheur » de solutions économiques afin de permettre au Gabon de relancer son économie après la crise du Coronavirus. Un rapport sur l’impact économique de la crise COVID-19 au Gabon est en cours de préparation afin de permettre l’identification des secteurs porteurs pour favoriser l’activité de relance économique au sortir de la crise.
Un des secteurs identifiés est celui de l’agriculture. L’une des priorités de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) est de travailler avec le gouvernement et ses partenaires pour proposer des solutions favorisant la relance économique. Pour l’heure, et face au risque immédiat de la pandémie COVID-19 sur l’alimentation, la FAO fait la promotion des bonnes pratiques de productions agricoles, alimentaires et nutritionnelles à réaliser à domicile en situation de confinement. Un accent est particulièrement mis sur la vulgarisation des types d’aliments à consommer pour renforcer son système immunitaire face au COVID-19 tout en respectant les mesures d’hygiènes de l’OMS.
LA SOLIDARITE DES NATIONS UNIES EXPRIMEE PAR LE CHEF DE L’UNOCA
Lors d’une cérémonie à la Chambre de commerce le 22 avril, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU et chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), M. François Louncény Fall, a procédé, au nom du personnel des Nations Unies au Gabon, à la remise d’un don à la Mairie de Libreville. Cette contribution à la lutte contre le nouveau Coronavirus (COVID-19), qui est essentiellement destinée aux populations vulnérables de la capitale gabonaise, a été réceptionnée par la Ministre déléguée auprès du Ministre d'Etat gabonais chargé des Affaires étrangères, Mme Nanette Malonga Makinda.
D’une valeur de sept millions de CFA, le don était composé de dix tonnes de riz, 2000 barres de savon et 2016 bouteilles de javel. Le don a été transmis directement au Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre le COVID-19 (COPIL) représenté par le responsable de son Comité technique, le Pr. Romain Tchoua, et le Porte-parole, le Dr. Guy-Patrick Obiang Ndong.
Après avoir salué les efforts que déploie le gouvernement pour réduire les risques d’une propagation et pour combattre la pandémie, le Chef de l’UNOCA a tenu à rassurer les autorités gabonaises quant à l’engagement des Nations Unies, aux côtés des pays touchés par le COVID-19, pour continuer à protéger et à sauver des vies. Il était accompagné, entre autres, du Coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Gabon, M. Stephen Jackson, et de Mme Françoise Ndayishimiye, Représentante résidente d’ONUSIDA au Gabon.
Ce texte est le premier d’une série d’articles sur l’action des Nations Unies en réponse à la crise du COVID-19 au Gabon. Nous vous tiendrons régulièrement informés des nouvelles actions et initiatives entreprises dans ce contexte.
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Histoire
24 avril 2020
Appui de l’UNESCO pour la continuité pédagogique pendant la crise COVID-19 au Gabon
Après plusieurs réunions préparatoires qui ont permis d’évaluer les différentes solutions de cours à distance disponibles dans la sous-région et dans le pays, l’UNESCO a lancé, le le 08 avril 2020, la formation de 60 nouveaux encadreurs pédagogiques et enseignants gabonais sur l’ingénierie pédagogique en vue de la production et la mise en ligne de cours.
L’Organisation estime à 91,3% la population scolaire et étudiante mondiale touchée par les fermetures d'établissements dues au COVID-19, au Gabon, la fermeture des établissements a été annoncé le vendredi 13 mars 2020. Suite à ces fermetures massives, l’UNESCO a lancé, le 26 mars 2020, une Coalition mondiale pour l'éducation afin d'aider les États à développer les meilleures solutions d'enseignement à distance et à atteindre les enfants et les jeunes les plus à risque. Cette coalition vise à favoriser les possibilités d’apprentissage inclusif pour les enfants et les jeunes en cette période de perturbation soudaine et sans précédent de l’éducation.
Les défis de l’éducation causés par le Covid-19 exigent, dès lors, de l'innovation, de la coopération et de la solidarité. C’est pourquoi l’UNESCO et ses partenaires dans le monde s’associent pour assurer la continuité pédagogique.
Les premières réunions virtuelles avec les Ministères en charge de l’éducation au Gabon, ont permis à l’équipe locale de l’UNESCO de présenter sa plateforme (https://gabon5000.avcn.fr ) développée, en 2017, dans le cadre du projet « Train My Generation – Gabon 5000 » (Former Ma Génération – Gabon 5000, en français). Elle comprend des cours de mathématiques, physique, chimie et sciences de la vie et de la terre pour les classes de troisième et de terminales. A cet effet, l’Organisation avait formé 138 premiers enseignants dans la production et la mise en ligne de cours et 135 enseignants dans le tutorat en ligne dans lesdites matières.
A la suite de ces réunions, les équipes de l’UNESCO et du Ministère de l’éducation ont défini un plan de continuité qui repose sur deux phases à savoir : (1) la mise en place d‘une solution d’urgence pour assurer la continuité pédagogique pour les élèves qui préparent leur BEPC ou Baccalauréat, pour une durée de 3 mois et (2) la consolidation des acquis de la phase I et mise place d’un système d’enseignement en ligne, plus large, pour le primaire, le secondaire et l’enseignement technique et professionnel pour une durée de 6 mois.
Ainsi, l’assistance technique de l’UNESCO intègre, entre autre, l’élaboration d’une stratégie nationale pour la mise place d’une système d’enseignement à distance pour le primaire, le secondaire et l’enseignement technique et professionnel à travers les différents médias et supports ; l’évaluation des outils et des structures existantes pour la formation des enseignants, l’enregistrement et l’hébergement des cours ; la formation et l’accompagnement de l’équipe de gestion du projet d’Enseignement à distance au Ministère de l’éducation nationale.
La première phase a démarré, le 8 avril courant, avec la formation de 60 nouveaux encadreurs pédagogiques et enseignants de toutes les disciplines du secondaire, primaire, de l’enseignement technique et professionnel, sur l’ingénierie pédagogique, la production et la mise en ligne de cours.
Grâce à cette collaboration, le Ministère de l’éducation nationale du Gabon a lancé, le 14 avril courant, un premier programme de cours en ligne pour les élèves de troisième et de terminales.
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Histoire
24 avril 2020
COVID 19 : l’UNESCO aux côtés des acteurs culturels gabonais pour la continuité de leur créativité
Le Bureau de l’UNESCO à Libreville a initié, le 02 avril 2020, des discussions avec les artistes et autres opérateurs culturels afin de les encourager à continuer à créer et à tirer leurs revenus du fruit de leur créativité pendant la période de crise COVID-19.
Le secteur de la culture et des arts est très touché par la pandémie actuelle. A travers le monde, les spectacles et autres rassemblements sont interdits ; ceux qui tirent leurs principaux revenus de ces activités s'en trouvent très affectés.
Pour montrer au monde entier que la créativité ne peut pas être arrêtée, l’UNESCO a lancé plusieurs initiatives, à travers le monde. Au Gabon, les réflexions ont commencé avec une visio-conférence à laquelle ont été invités divers acteurs culturels. Le but de cette consultation nationale est de produire des propositions d’actions faciles à mettre en œuvre.
Cette première réunion a abouti à la création d’une plateforme nationale de diffusion de contenus culturels en cette période de confinement. Toutefois, la réflexion se poursuit sur les modalités de monétisation de ces contenus qui seront diffusés sur les différentes plateformes afin que chaque dividende récolté soit répartis de manière équitable.
Thierry P. Nzamba Nzamba, Administrateur du programme culture au Bureau de l’UNESCO à Libreville, a saisi l’opportunité de cette consultation pour présenter les initiatives mondiales de l’UNESCO en cours au bénéfice du secteur de la culture en temps de COVID dont la campagne à venir dans les médias sociaux pour continuer la créativité et se rémunérer malgré le COVID-19.
Appelée ResiliArt, cette campagne va permettre de (i) mettre en lumière la résilience de l'art et de la culture en temps de crise ; (ii) inviter les artistes/professionnels de la culture à partage leur art et leur créativité malgré le confirment et (iii) établir UNESCO comme leader dans le plaidoyer et la défense des professionnels de la culture et des créateurs face au COVID-19.
Les artistes, les créateurs et les institutions culturelles à travers le monde seront invités à poster leurs propres messages, photos et ou vidéos sur l'art sous confinement ; ils seront invités à taguer et désigner un autre artiste qui fera de même.
Une autre initiative en cours est celle appelée « dont go viral : Atténuer la propagation de COVID-19 sur le continent africain ». Il s’agit de la participation des artistes à lutter contre les fake news sur le COVID. L'UNESCO propose de développer une série de messages d'intérêt public, de clips musicaux et de chansons sous licence ouverte, provisoirement intitulée #DONTGOVIRAL pour lutter contre la désinformation autour du COVID-19 et de fournir des informations de base sur les mesures de sécurité à prendre pour atténuer la propagation du COVID-19. L'objectif est de produire un contenu créatif pouvant circuler dans diverses langues nationales ou internationales.
Pour porter ces initiatives au niveau politique, l’UNESCO organisera le 22 avril prochain, une réunion des Ministres de la culture à laquelle le Ministre de la culture et des arts du Gabon est déjà invité.
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Communiqué de presse
29 octobre 2021
AVIS AUX ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE
Le FNUD soutient des projets qui renforcent la voix de la société civile, promeuvent les droits de l'homme et encouragent la participation de tous les groupes et populations aux processus démocratiques et invite les organisations de la société civile à solliciter du financement.
QUI : Le FNUD subventionne des projets mis en œuvre par des organisations non-onusiennes, et non pas par des individus, des entités gouvernementales ou à but lucratif. Les candidats éligibles doivent être dûment constitués nationalement ou internationalement et avoir un statut légal.
(1) Organisations de la société civile (OSC) et les organisations non gouvernementales engagées dans la promotion de la démocratie
(2) Les institutions constitutionnelles indépendantes
(3) Les entités, organisations et associations mondiales et régionales autres que l’Organisation des Nations Unies
DUREE ET MONTANT : Maximum 24 mois, entre 100 000 USD et 300 000 USD
QUOI : Les projets subventionnés relèvent d'un ou plusieurs des huit domaines suivants :
Égalité des sexes et autonomisation des femmes;
Activisme communautaire;
État de droit et droits de l'homme;
Engagement des jeunes;
Renforcement des capacités de la société civile pour l'interaction avec le gouvernement;
Médias et liberté d'information
Outils favorisant le développement des connaissances;
Processus électoral
COMMENT : Les propositions de projet peuvent être soumises en ligne en anglais ou en français entre le 4 novembre 2021 et le 6 décembre 2021 au site web : www.un.org/democracyfund.
Le bureau de la Coordinatrice Résidente facilitera une session d’information en ligne la semaine du 1 Novembre. Date et heure précise ainsi que le lien de connexion sera partagé dans les meilleurs délais.
Plus d’informations sur le FNUD et l’appel à candidature : https://www.un.org/democracyfund/news/do-you-have-bright-idea-submit-it-undef-november-0
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Communiqué de presse
13 juillet 2021
AVIS AUX MEDIAS : Arrivée de la nouvelle Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Gabon, Cheffe de l’Équipe-pays
Libreville, 13 juillet 2021 – Le Bureau du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Gabon porte à la connaissance des médias que le Secrétaire Général des Nations Unies, Son Excellence Antonio Guterres a nommé le 1er juillet 2021, Mme Savina Ammassari en tant que nouvelle Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Gabon, Chef de l’équipe Pays des Nations Unies, et présente sur le territoire Gabonais depuis le vendredi 2 juillet 2021.
Les fonctions de Coordonnatrice Résidente, en tant qu’autorité déléguée et représentant du Secrétaire Général, sont définies au paragraphe 34 de l’annexe à la résolution 32/197 de l’Assemblée Générale, en date du 20 décembre 1977, relative à la coordination des activités opérationnelles pour le développement menées par le système des Nations Unies au niveau des pays, et au paragraphe 7 de la résolution 72/279 de l’Assemblée Générale, en date du 31 mai 2018, concernant le repositionnement du système des Nations Unies pour le développement dans le contexte de l’examen quadriennal complet des activités opérationnelles de développement du système des Nations Unies.
Conformément à ces dispositions, Mme Ammassari, au nom du système des Nations Unies, assume la responsabilité générale de la coordination des activités opérationnelles pour le développement, menées au Gabon, et joue, dans ce cadre, un rôle de cheffe d’équipe. Mme Ammassari s’acquittera sous la responsabilité du Secrétaire Général des Nations Unies de ces fonctions, qui seront assumées conformément aux priorités établies par les autorités compétentes Gabonaises. Mme Ammassari détient le rang de la plus haute représentante du système des Nations Unies pour le développement au Gabon.
Leader de l'équipe-pays des Nations Unies (UNCT) composée de 11 agences, le rôle de la Coordonnatrice Résidente est de rassembler et fédérer les différentes agences des Nations Unies afin d'améliorer la cohérence et l'efficacité de leur action au service du développement du Gabon et de la population. Elle joue un rôle central dans la coordination des activités opérationnelles des Nations Unies pour le développement afin que l'aide des Nations Unies soit alignée avec les priorités nationales de développement et la demande de renforcement des capacités, en conformité les Objectifs de Développement Durable (ODD) et avec les traités internationaux.
BIOGRAPHIE
Docteur Savina Ammassari de nationalité brésilienne, allemande, et italienne, a près de 30 ans d'expérience professionnelle dans le domaine du développement international, acquise dans plus de 25 pays d'Afrique subsaharienne et d'Asie. Elle a été Représentante Résidente de l'ONUSIDA au Cameroun et, auparavant, conseillère technique principale auprès de gouvernements, de la société civile et de partenaires de développement en Inde, au Myanmar et au Cambodge.
Avant de rejoindre l'ONUSIDA en 2006, Mme Ammassari a travaillé avec l'UNICEF, le PNUD, l'OIM, le programme VNU, l'OIT, la Banque mondiale, des organisations non gouvernementales, le monde universitaire et le secteur privé sur des missions axées sur la santé, l'éducation, les migrations, le genre, la gouvernance, les droits de l'homme, la participation communautaire et la communication.
Mme Ammassari est l'auteur de plusieurs rapports officiels, articles scientifiques et d'un livre sur la migration et le développement. Elle parle couramment l'anglais, le français, l'allemand et l'italien et a des notions de portugais et d'espagnol.
Elle a obtenu son doctorat en Etudes du Développement à l'Université de Sussex (Royaume-Uni) et sa maîtrise en Sciences Politiques à l'Université de Rome "La Sapienza" (Italie).
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Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Dior Blaiseau, coordinatrice et expert en communication au Bureau du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Gabon, dior.blaiseau@un.org - 066 55 17 59
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Communiqué de presse
24 avril 2020
AVIS AUX MEDIAS : Mise à disposition de ressources pour contrer la désinformation liée à la crise Covid-19
Pour contrer ces fausses nouvelles, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), chef de file du secteur Communication et Information, a produit une série de ressources texte et spot audio disponible via le lien :
https://fr.unesco.org/covid19/communicationinformationresponse/audioresources
Pour ce faire, à l’instar des médias du reste du monde, les médias du Gabon sont invités à exploiter et/ou à diffuser sur leurs antennes, supports et sites web.
Les médias qui s’associent à cette campagne sont autorisés à ajouter leur nom à la signature de ces spots diffusés sur leurs antennes ou sur les affiches conçues avec les messages de cette plateforme comme partenaire de l’UNESCO dans cette lutte contre la désinformation.
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Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Dior Blaiseau, dior.blaiseau@one.un.org - 066 55 17 59 Frank Mays Assoumou, fm.assoumou@unesco.org - 074 29 21 49
Dior Blaiseau, dior.blaiseau@one.un.org - 066 55 17 59 Frank Mays Assoumou, fm.assoumou@unesco.org - 074 29 21 49
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Communiqué de presse
30 septembre 2019
Sequa : Un nouveau projet de sécurité et de qualité alimentaire lancé à Libreville
Le 24 mai 2019 à Libreville, s’est tenu le lancement officiel du le Programme '' Renforcer la sécurité et la qualité alimentaire pour améliorer les moyens de substances au Gabon" (Sequa- Gabon) par la Ministre de l'Industrie, Carmen Ndaot, accompagnée de son collègue de l'Agriculture, Biendi Maganga Moussavou, de l'ambassadeur du Japon au Gabon, Masaaki Sato, et du Coordonnateur résident des Nations unies au Gabon, Stephen Jackson.
Trois revendications logiquement liées ensemble sont à la base du nouveau projet lancé :
1. La diversification économique est le défi central de l'avenir du Gabon.
2. L'agriculture et l'industrie alimentaire doivent jouer un rôle central dans cet avenir.
3. Améliorer l'assurance de la qualité et de la sécurité sanitaire des produits gabonais constitue un catalyseur indispensable, en donnant la certification essentielle pour des aliments destinés aux marchés nationaux et internationaux.
Ayant pour objectif de renforcer la sécurité et la qualité alimentaire, le projet SEQUA est financé à plus de 244 millions de francs CFA par la coopération japonaise à travers l’ambassade du Japon à Libreville. Il vise notamment à fournir une assistance technique à certaines composantes clés de l’infrastructure qualité pour améliorer la qualité et la sécurité alimentaire au Gabon. Il sera exécuté par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) sur une période de 12 mois. "Sequa" portera une attention particulière aux femmes entrepreneurs dans le domaine agricole et de transformation alimentaire, pour capitaliser leur savoir-faire et les aider à développer leurs entreprises.
Le projet Sequa fait suite au Programme infrastructure qualité de l’Afrique centrale (Piqac), ayant déjà permis de réaliser d'excellentes avancées en matière d’amélioration des industries agroalimentaires, notamment en mettant le laboratoire d'État de la DGCC aux normes strictes de l'ISO 17025 de l'Organisation internationale de normalisation. Ce nouvel appui du Japon permettra à l'industrie alimentaire gabonaise de continuer à accroître la qualité et la quantité de ses produits, favorisant ainsi la diversification et la croissance pour lesquelles l’ONU et le Gabon sont engagés.
Rappelant l’agriculture et l'industrie alimentaire doivent jouer un rôle central dans la diversification économique du Gabon, le Coordonnateur du système des Nations Unies au Gabon, M. Stephen Jackson, a assuré que cette initiative va « Constituer un catalyseur pour améliorer l'assurance de la qualité et de la sécurité sanitaire des produits gabonais en octroyant les certifications essentielles pour des aliments destinés aux marchés nationaux et internationaux ».
Se félicitant, pour sa part, de ce projet mis en œuvre conjointement par les gouvernements du Gabon, du Japon et l’Onudi, l’ambassadeur du Japon, M. Masaaki Sato, a souligné la nécessité d’accompagner le Gabon dans sa marche vers le développement. Pour les deux membres du gouvernement gabonais présents à ce lancement, M. Biendi Maganga Moussavou de l’Agriculture et Mme Carmen Ndaot de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat national, cette initiative serait un tremplin pour valoriser le savoir-faire local en matière de transformation agricole.
Le projet sera mis œuvre en collaboration avec le ministère du Commerce, celui de l’Industrie et l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor).
À l’issue de la cérémonie officielle de lancement, les participants ont visité les stands afin d’apprécier les performances réalisées par les femmes dans le domaine de la transformation et de la conservation des produits locaux.
Pour plus d'informations sur le projet: SEQUA Gabon
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Communiqué de presse
22 août 2019
Perspectives de partenariat entre l’Ambassade de Chine et la FAO au Gabon en faveur du développement de l’agriculture
Le Bureau sous régional de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique centrale et l’Ambassade de Chine au Gabon ont convenu d’établir des synergies en vue du renforcement de la coopération Sud-Sud en matière agricole au Gabon, en intégrant l’expérience, les appuis techniques et financiers mis à la disposition de la FAO par la Chine en soutien au développement de l’agriculture en Afrique centrale et au Gabon en particulier.
Partenaire et acteur important du collège des 189 pays membres de la FAO, la Chine dispose d’une expérience en matière de soutien des programmes et projets d’agriculture au Gabon et projette de financer plusieurs projets agricoles en Afrique.
A la faveur de la première rencontre entre l’ambassadeur de Chine au Gabon, HU Changchun, et le Coordonnateur sous régional de la FAO pour l’Afrique centrale et Représentant de la FAO au Gabon, Hélder Muteia, plusieurs points relatifs au développement du secteur agricole et à la création de synergies avec le gouvernement ont été abordés.
Au Gabon, la Chine finance un projet de trois centres de formation professionnelle dans trois villes (Libreville, Franceville et Port gentil) dont le démarrage des activités est imminent.
Dans le cadre de cette initiative, la FAO est disposée à fournir son appui technique dans la conception des curricula et modules de formation agricoles en faveur des jeunes.
Elle se positionne ainsi en fonction de son expertise, dans le but d’aider à la construction du capital humain national capable de développer la production agricole et l’optimisation des chaînes de valeurs.
A noter qu’en dépit du développement prodigieux de son économie, l’agriculture représente toujours un secteur important de l’économie chinoise et le gouvernement central est engagé dans la mise en œuvre d’un programme agricole national visant à sortir de la pauvreté plus de dix millions de chinois d’ici à l’année 2020, le modèle de planification chinois en l’occurrence pourrait servir de référence à plusieurs pays d’Afrique centrale dont le Gabon
La rencontre s’est achevée sur des perspectives de partenariats fructueux entre les deux institutions, notamment sur la formation des jeunes dans le domaine agricole.
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